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Deux semaines après avoir installé Linux sur la Switch, ils transforment la console en tablette tactile

Le groupe de hackers fail0verflow vient de publier une nouvelle vidéo d’une Switch sur laquelle est installée Linux. Pas question de ligne de commande ici, mais d’une véritable interface tactile, d’un navigateur web fonctionnel et même une démo utilisant le GPU de la console.

Au début du mois, fail0verflow annonçait être parvenu à utiliser une faille présente dans le SoC de la Switch pour installer Linux sur la petite dernière de Nintendo. Un premier pas dans le hacking de la console, mais qui ne permettait pas (encore) de faire tourner des jeux piratés. L’équipe de hackers est allée encore plus loin aujourd’hui en publiant une vidéo de la Switch, sous Linux, mais cette fois-ci avec une interface graphique tactile entièrement fonctionnelle.

https://twitter.com/fail0verflow/status/964954316892119040

En moins de deux semaines, les hackers ont réalisé d’énormes progrès. Installer Linux en ligne de commande est une chose. Mais réussir à installer un environnement de bureau (Plasma KDE, dans cette vidéo) et le rendre fonctionnel en est une autre. D’autant plus que les hackers sont parvenus à rendre l’OS presque entièrement fonctionnel. La console sort de veille comme n’importe quelle tablette sous Linux et il est possible de régler la luminosité manuellement.

Une tablette entièrement fonctionnelle

Mieux, on peut voir dans la vidéo que la Switch est connectée à Internet et qu’elle dispose d’un navigateur Internet. Les gestes multitouches sont également pris en charge par la console : à plusieurs reprises, le hackeur « pince » l’écran pour zoomer. La fin de la démo permet enfin d’assister à une démo 3D utilisant le GPU de la console. Non seulement les hackers sont parvenus à installer Linux, mais en plus ils ont réussi à y associer les composants de la console. Une très jolie prouesse.

Pour parvenir à ce résultat, fail0verflow indiquait au début du mois avoir utilisé une faille située dans la mémoire de démarrage (ou boot ROM) du SoC. Mais ils n’ont toujours pas rendu la faille publique, ce qui la rend encore impossible à exploiter pour les autres développeurs.

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