On ne vous apprend rien : laisser sa session Facebook ouverte peut s’avérer périlleux, de l’intrusion évidente dans votre vie privée par un partenaire désireux d’assouvir sa curiosité aux blagues potaches d’un ami sur votre profil. Ajoutez à ce risque, un contexte professionnel et vous aurez le cocktail peu digeste ingurgité par l’employée d’une SARL.
Celle-ci contestait son licenciement pour faute grave après avoir échangé des messages « irrespectueux, injurieux et malveillants » concernant sa responsable et ses collègues sur Facebook pendant sa pause. Sa session étant restée ouverte (à dessein), ils avaient pu découvrir tout le bien qu’elle pensait d’eux. Toutefois, elle estimait que ces messages, qu’elle ne contestait pas, bénéficiaient du caractère privé conféré à ce type d’échange.
Session ouverte et privée ?
Las, la cour d’appel de Toulouse en a décidé autrement. Dans sa décision du 2 février dernier, la cour estime que « les propos tenus par Mme X. sur son compte, affichés sur l’écran de l’ordinateur de l’entreprise et visibles de toutes les personnes présentes dans le magasin, avaient perdu leur caractère privé. »
La plaignante a même été condamnée à rembourser les frais de justice de son ancienne boite à hauteur de 1 500 euros.
Ce n’est pas la première affaire où Facebook se voit mêler au licenciement d’un salarié. Cette décision vient rappeler, au besoin, qu’utiliser de tels outils sur son lieu de travail n’est certes pas (encore) interdit, mais qu’ils nécessitent la plus grande prudence.
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De toutes evidences nous sommes sur un cas très particulier ou la personne exhibait volontairement sa haine normalement privée en jouant sur les textes de lois, donc avec intention de nuire. Pas sur que ce soit le meme résultat en cas d’intrusion.
en meme temps cette personne est débile. Elle a rien à y gagner à faire ça