Nouveau trailer pour Ready Player One, qui est le deuxième film de Steven Spielberg à sortir cette année en France après l’excellent Pentagon Papers. Comme les bandes-annonces précédentes, cette vidéo présente le protagoniste Wade Watts (Tye Sheridan) et l’OASIS, une évasion en VR (réalité virtuelle) de l’enfer dystopique de 2045. «C’est un endroit où les limites de la réalité sont votre propre imagination», promet le personnage, dans cette ligne de dialogue renvoyant aussi bien au pouvoir même du cinéma qu’à la technologie employée dans le film. Au programme, on peut donc retrouver une fois de plus King Kong, le géant de fer, et la DeLorean de Retour vers le futur. De nouveaux arrivants se montrent également brièvement comme une petite armée de Spartans qui réjouira les fans des jeux Halo et un personnage Hello Kitty.
Étant donné le passé de Spielberg, qui a créé tout un pan de la culture populaire auquel faisait entre autres référence le livre d’Ernest Cline, et sa vision très critique du cinéma hollywoodien actuel, il est cohérent de voir le metteur en scène de Minority Report s’attaquer à un tel récit d’anticipation. Le propos du film devrait donc autant rendre hommage de la façon la plus spectaculaire possible à notre culture populaire passée et présente (le plan des voitures se jetant dans le vide est toujours aussi hallucinant) que questionner nos différents rapports nostalgiques avec cette dernière tout en interrogeant les problématiques du réel face virtuel.
Reste maintenant à savoir comment le scénario retranscrira toute la dramaturgie du livre dans un métrage qui devrait durer approximativement deux heures. Nul doute que plusieurs modifications ont été faites et qu’elles devraient potentiellement offrir un film nettement plus ramassé qu’une adaptation littéraire totalement fidèle.
Ready Player One arrivera en salles le 28 mars prochain. En attendant, une autre facette tout aussi brillante de Spielberg, Pentagon Papers, est quant à elle toujours visible en salles.
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l’affiche fait très 80s, une petites ressemblance à celle de BTTF
J’ai confiance en Spielberg pour faire un bon film mais j’ai peur de ne pas retrouver la magie du bouquin
C’est marrant de voir qu’il y a des références qui ne pouvaient même pas exister à l’époque du bouquin et qui apparaissent pourtant dans ce film. Genre Tracer d’Overwatch.
Toujours est-il qu’avec autant de fan service et à moins que le bouche à oreille et/ou la presse défonce le film, ça sera vraisemblablement un succès commercial pour Spielberg.