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Revenge : première bande-annonce percutante pour le rape & revenge de Coralie Fargeat

Après l’excellent Grave de Julia Ducournau en 2017, qui a obtenu de nombreux prix (à Gérardmer, à Cannes, à Strasbourg), c’est un autre film de genre et premier long-métrage d’une jeune réalisatrice française qui pourrait marquer ce début d’année au cinéma.

Âmes sensibles s’abstenir

Le pitch de Revenge et les images de cette première bande-annonce augurent une création musclée qu’on imagine divisée en deux parties qui se répondent : le viol et la revanche. Projeté au Festival international du film de Toronto 2017, le long-métrage a reçu un accueil chaleureux des médias américains.

Trois riches chefs d’entreprise quarantenaires, mariés et bons pères de famille se retrouvent pour leur partie de chasse annuelle dans une zone désertique de canyons. Un moyen pour eux d’évacuer leur stress et d’affirmer leur virilité armes à la main. Mais cette fois, l’un d’eux est venu avec sa jeune maîtresse, une lolita ultra sexy qui attise rapidement la convoitise des deux autres… Les choses dérapent… Dans l’enfer du désert, la jeune femme laissée pour morte reprend vie… Et la partie de chasse se transforme en une impitoyable chasse à l’homme…

C’est l’Italienne Matilda Anna Ingrid Lutz, vu dans le récent Le Cercle : Rings et Summertime, qui incarnera le rôle titre. Voici donc sans plus attendre une première bande-annonce. Revenge débarquera dans les salles françaises le 7 février prochain.

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7 commentaires
    1. J’ai vu le film lors du PIFF, et même si le discours de la réalisatrice est assez basique (empowerment des femmes et…. c’est tout) on ne ressent pas vraiment de penchant feminazi pendant le visionnage. D’une part parce que le personnage principal est tout simplement détestable au début du film, ce n’est pas juste une victime et on peut se demander jusqu’à quel point elle provoque ce qui lui arrive. D’autre part parce que le film est fun, y a du sang et des idées, et c’est un bon divertissement. Voila, c’était mon avis constructif que tu n’as jamais demandé.

      1. Et bien merci pour ce retour intéressant! la construction progressive et justifiée de ce changement de caractère n’est absolument pas visible dans le trailer, raison pour laquelle j’ai écrit mon commentaire.
        Toutefois, si cela est bien amené, alors pourquoi pas! même si je ne comprends pas comment une femme qui n’a jamais touché une arme peut utiliser correctement un fusil sniper avec un recul que j’imagine énorme, sous le coup de la colère…enfin bref, tu as donné le bénéfice du doute à ce film, merci de partager ta conclusion: j’en ferai peut-être autant du coup.

        1. Pas de quoi !
          Concernant ta question du comment passe t-on de bimbo a rambo en 60 minutes, je n’ai pas la réponse. Le film ne se prend pas au sérieux du tout, ce qui le sauve quelque part (ça l’empêche d’être moralisateur ou trop glauque). Après il faut aimer ce type de divertissement, second degré, gore, et totalement irréaliste 😉

  1. Vue en avant première, en fin d’année dernière, ça vole pas haut, ça se prends pas au sérieux, et ça se prends plus comme un film hommage aux vieux slasher, la salle à bien rigoler, ç’est pas un grand film mais ça passe agréablement le temps avec des bières et des potes.

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