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La Station Spatiale Internationale va s’équiper d’un instrument pour étudier les (trop nombreux) débris spatiaux

L’histoire de l’exploration spatiale a beau être encore très courte, elle a engendré son lot de miracles technologiques, ses épopées fantastiques (Cassini, récemment) mais également… son lot de débris. Ce sont ces derniers que doit étudier le Space Debris Sensor.

Crédits : Nasa

L’instrument, qui sera mis en service aujourd’hui sur la Station Spatiale Internationale, a été mis au point par la NASA. Sa mission est donc d’étudier les milliers de débris qui gravitent autour de la Terre, et qui représentent une menace pour tous les satellites environnants. La collision avec un débris est d’ailleurs la première cause des pertes de satellites.

Le Space Debris Sensor, c’est son petit nom, sera lancé par un cargo de SpaceX – une première – destiné à ravitailler l’ISS. Derrière cet instrument se cache un dispositif qui ressemble à un filet d’un mètre carré et qui est composé de plusieurs couches, ou boites ; les débris environnants qui passeront dans les couches successives permettront d’étudier (et d’estimer) toutes sortes de débris, dont des éléments qui se mesurent en millimètre. Le Space Debris Sensor devra analyser leur vitesse, la densité ou leur trajectoire.

Un problème qui concerne toutes les agences spatiales

Une initiative qui devient vitale à l’heure où le nombre de débris spatiaux se compte en dizaines de milliers d’éléments : satellites désactivés, étages de fusée ou fragments issus d’explosions. Les États-Unis ne sont d’ailleurs pas les seuls à plancher sur ce problème, on vous parlait en décembre dernier de l’initiative japonaise et de son prototype expérimental (réalisé en collaboration avec une entreprise spécialisée dans les filets de pêche) dont la mission était là aussi de nettoyer les déchets spatiaux en les poussant à se désintégrer dans l’atmosphère.

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