« Merry Christmas », c’est le message envoyé le 3 décembre 1992 par Neil Papworth, ingénieur de 22 ans à l’époque, qui développait alors un service de messagerie pour l’opérateur Vodafone. Pour son premier essai, les téléphones mobiles d’alors n’étant pas pourvus de clavier, il fait parvenir ce message depuis son ordinateur vers l’écran du téléphone mobile de Richard Jarvis (l’un des directeurs de Vodafone), alors occupé à festoyer à la fête de Noel de l’entreprise.
Une adoption franche et massive
Un quart de siècle plus tard, le SMS (Texto ou mini message en VF) s’est installé dans le quotidien de milliards de personnes à travers le monde. Pourtant, peu croyaient à son adoption franche et massive par la population, notamment en France où d’autres appareils type Tatoo permettaient de faire la même chose.
Mais sa démocratisation s’est faite avec celle des téléphones mobiles suivis des smartphones et l’apparition des forfaits illimités et de l’interopérabilité (1999). Il faut se souvenir des abréviations (“Slt cmt çava ? On se rej1 à la récré ?”) des débuts pour économiser le coût d’un SMS, facturé alors 1 franc (le message envoyé et reçu), pour apprécier le chemin parcouru. Même si nos ados (et parfois aussi les adultes) continuent de rédiger leur SMS ainsi, ils ne sont que très rarement décomptés des forfaits aujourd’hui (subsistent quelques irréductibles).
Concurrencé, pas encore égalé
Aujourd’hui, concurrencé par les messageries instantanées comme Messenger ou WhatsApp, il reste incontournable et sera encore la star du réveillon cette année. Il s’en échange près de 200 milliards chaque année en France, même si la tendance est en recul.
Pas de quoi gâcher la fête !
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Aussi 30 centimes d’euro (~2 Francs) sur les premières générations de mobicartes. Ça change des forfaits a 2€ avec SMS illimités d’aujourd’hui.
C’est aussi peu de temps après sa naissance que le français est mort.