Passer au contenu

Samsung : Le capteur d’empreinte sous l’écran se précise, brevet à l’appui

Les brevets sont souvent un bon indicateur des ambitions techniques d’une entreprise high-tech. Ceux dont nous parlons aujourd’hui évoquent une nouvelle fois le capteur d’empreintes.

Après le double capteur photo, les écrans borderless et le format 18:9, c’est au tour du capteur d’empreinte sous l’écran d’être dans sur toutes les lèvres. Comme avec ses batteries, Samsung a bien l’intention d’être un pionnier en la matière. La firme semble sur la bonne voie, car elle vient de valider un brevet pour une intégration prochaine de cette technologie dans ses smartphones à venir.

Une annonce trop précoce

Alors qu’on pensait que le Galaxy S8 (notre test), puis le Note8 et enfin l’iPhone X en seraient équipés, les constructeurs ont dû se rendre à l’évidence. Samsung en a conclu que la technologie n’était pas encore parfaitement maîtrisée, et inapte à une sortie mondiale.

Mais le coréen est loin d’avoir baissé les bras. Cette nouvelle protection juridique accordée par la World Intellectual Property Organization (WIPO) le prouve. Le brevet en question présente un capteur doté de douze points de pressions, toujours situé entre le verre de protection et l’écran.

Une sécurité supplémentaire

Comme vous pouvez le voir ci-dessous, Samsung a déjà réfléchi aux situations en cas d’échec d’authentification. Ce dernier pourra être utilisé pour accéder à la totalité ou une partie seulement de vos messages, contacts et photos. Un moyen de plus pour protéger des données sensibles.

Sa position exacte sur la dalle n’est d’ailleurs pas connue. On estime que le Galaxy S9 en sera dépourvu, et qu’il faudra attendre un peu plus tard (et l’arrivée du Note9 ?) pour en profiter.

🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.

4 commentaires
  1. Tant de R&D dans le seul et unique but d’économiser les 2 secondes nécessaires a dessiner le symbole sur le système actuel…

    1. Le brevet va plus loin que le simple déblocage du smartphone. Cela permet de sécuriser les applications et leurs contenu. Ainsi, selon la personne qui clique sur l’application, ce contenu affiché ne sera pas le même.

  2. Si l’information contenue dans cette article est intéressante sur le plan technique son traitement est inexact.
    L’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI ou WIPO en Anglais) ne délivre pas de brevet et n’accorde donc aucune protection juridique. L’OMPI administre le PCT (Patent Cooperation Treaty), un traité qui permet de déposer une demande internationale de brevet (qui n’est pas une demande de brevet international, puisqu’il n’existe pas de brevet mondial) qui doit être examinée dans chaque territoire désiré par le demandeur.
    La demande PCT dont il est question ici (PCT/KR2017/003831 publiée sous le n° WO 2017/188624 A1) n’est pas encore entrée en phase nationale, c’est-à-dire que les différents examens réalisés par les offices désignés n’ont pas commencé : il est donc prématuré de dire qu’une quelconque protection a été accordée à cette innovation.
    À noter enfin qu’il ne s’agit pas de la seule demande de brevet déposée par Samsung sur cette thématique : les demandes EP3242193 et EP3246801 ont été publiée par l’Office européen des brevets qui n’a pas encore effectué leur examen.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Mode