Fiche d’identité
• Nom : L’arbre
• Auteur : Simon Havard
• Illustrateur : Émilien François
• Éditeur : Asyncron
• Genre de jeu : Pose, placement
• Nb de joueurs / âge / temps de jeu : 2 à 4 / 10+ / 30-60 min
• Date de sortie : Février 2017
• Prix conseillé : 25 – 30 euros
Une forêt. Des esprits. Un ruisseau. Un arbre. Des branches… Bon, je pourrais continuer comme ça longtemps. L’Arbre est un jeu de placement de ressources au concept un peu inversé par rapport à ce que l’on voit d’habitude. Ici, au lieu de chercher à emmagasiner des ressources, il faut être le premier à se débarrasser de toutes les siennes. Le but étant de faire pousser vos fruits avant vos adversaires, sur un arbre commun. Pour cela, il va falloir placer vos ressources dans l’ordre. D’abord les branches, puis les feuilles, puis les bourgeons, puis les fruits. Bien sûr, puisqu’il s’agit aussi d’un jeu de confrontation, même si c’est ici beaucoup moins agressif, vous allez pouvoir mettre des bâtons dans les roues de vos adversaires, en bouchant certaines poussées de branches avec vos feuilles, ou en prenant toute la place avec vos branches.
Placer ces ressources se fait à l’aide de cartes que vous avez en main et qui se combinent avec des cartes présentes sur le plateau. En jouant correctement, vous allez pouvoir réaliser de jolis combos… si personne ne vient ramasser les cartes pour les mettre dans sa main.
Ajoutez à cela la présence d’esprits de la forêt dotés de pouvoirs que vous pouvez utiliser en utilisant des paires de cartes, et vous obtenez une mécanique très simple, mais très efficace.
Esprit de la forêt, aide-moi !
Bien entendu, il faudra respecter quelques règles basiques de placement, comme l’impossibilité de faire pousser quelque chose à vous sur une branche appartenant à un adversaire, ou l’ordre (bio)logique des choses (un bourgeon avant une fleur, une feuille avant un bourgeon…). Si cela ne crée pas de challenge particulier à deux, cela rend les parties intéressantes et stratégiques à quatre. En effet, il est conseillé de jouer plutôt à trois ou quatre, car à deux, on se contente de placer des éléments les uns après les autres, sans trop de difficulté, le seul challenge venant du hasard des cartes. Alors qu’à 4, l’arbre se remplit (forcément) deux fois plus vite et on se retrouve rapidement à devoir repenser sa stratégie. Par ailleurs, quand la partie utilisable de l’arbre est pleine, chaque joueur peut, quand il le souhaite, défausser un jeton spécifique pour faire pousser l’arbre, ajouter de nouvelles branches, et remplir sa main de cartes. Ce dernier élément étant le plus important, puisqu’il peut permettre de retourner une partie.
Les fourbes seront ravis d’apprendre qu’il existe deux façons de pourrir ses adversaires. La première est le pouvoir d’un des esprits de la forêt, qui rajoute une branche neutre au stock d’éléments d’un joueur de votre choix, tandis que la seconde est un fruit en or (tous les joueurs en ont un) que l’on peut faire pousser sur n’importe quel bourgeon, y compris ceux de ses adversaires. Pas besoin de s’appeler Scapin pour comprendre la faculté à faire grogner ses amis avec ces éléments.
On aime :
• L’idée finalement bien amenée
• Le principe de la fleur d’or
• Le matos, simple mais très joli
On n’aime pas :
• Pas très excitant à 2
En conclusion :
L’Arbre est une sympathique surprise, un jeu plus fun et tactique que ne pourrait le laisser penser une première lecture des règles. À privilégier à 3 ou 4, pour vraiment tirer parti des placements et de l’importance des choix à chaque tour, L’Arbre est un jeu familial, mais tactique, qui plaira à tout le monde. Une bonne idée de cadeau sous le sapin (et puis ça donnera au jeu un parfum de circonstance).
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Sympa l’ article 🙂