Broadcom est un des spécialistes mondiaux des semi-conducteurs pour l’industrie des télécoms, l’encodage vidéo, les interfaces radio. L’entreprise qui va déplacer son siège juridique de Singapour vers les États-Unis a les reins financiers suffisamment solides pour s’offrir Qualcomm, que l’on connait bien pour ses systèmes-sur-puce Snapdragon et ses puces réseau. Broadcom est prêt à faire un chèque de 130 milliards de dollars.
Une offre « substantielle »
Dans le détail, Broadcom propose aux actionnaires de Qualcomm d’apporter leurs actions : l’offre du prétendant valorise le titre de 30%, ce qui peut être suffisant pour attirer les investisseurs. On est d’ailleurs persuadé, chez Broadcom, de l’intérêt de cette offre « substantielle », ce d’autant que le groupe paie en cash.
Par contre, du côté de Qualcomm, on ne se montre guère enthousiaste. La direction recommande aux actionnaires de rejeter l’offre. L’acquisition pourrait en effet subir d’importants retards en raison de la validation des régulateurs internationaux. Le groupe composé des actifs de Broadcom et de Qualcomm se positionnerait en effet en troisième position sur le marché des semi-conducteurs, derrière Intel et Samsung.
Broadcom, qui est la propriété d’Avago, une entreprise de Singapour (une acquisition de 37 milliards), profite des faiblesses de Qualcomm. Ce dernier est pris entre plusieurs feux en justice, contre Apple notamment pour des histoires de licences concernant les puces réseau de l’iPhone.
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“sans commune mesure”, beh si, justement, c’est exactement x2. Donc c’est le même ordre de grandeur.
Voilà, c’était un commentaire super utile 🙂