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[#PGW] On a posé nos mains sur Attack on Titan 2 [PS4, XBO, Switch]

Golgoth des séries japonaises à succès, Attack on Titan a vite été accompagnée d’une cohorte de produits dérivés, allant de la tasse à café au coussin…

Golgoth des séries japonaises à succès, Attack on Titan a vite été accompagnée d’une cohorte de produits dérivés, allant de la tasse à café au coussin en passant par une telle avalanche de figurines qu’elles pourraient envahir un petit pays. Bien sûr, le jeu vidéo n’y a pas échappé, et la licence revient donc après un premier épisode plutôt correct. Premier essai dans le cadre de la Paris Games Week.

Le titan pourra

Parfois, l’originalité ou le petit grain de folie font la différence et à d’autres moments, une logique implacable, sans trop se poser de questions, rend les choses plus simples. C’est le cas de cette suite du jeu Attack on Titan, toujours développé par Omega Force, pour le compte de Koei Tecmo. Nommé avec sobriété A.O.T. 2, l’adaptation embrasse la totalité de la saison 2 de l’anime, tout comme son prédécesseur avec la première. Pas de chamboulement majeur pour les joueurs qui ont suivi de manière assidue la série, ils retrouvent une structure à l’identique, auréolée des grands moments de bravoure qui marquent avec moult litres de sang le destin de l’humanité. Aux commandes d’un avatar promis comme personnalisable avec une relative liberté – ce qui n’était pas possible sur la démo proposée – le joueur s’insère donc dans les équipes phares de la guerre contre les colosses aux capacités cognitives en chute libre.

La mission jouable se déroulait lors de l’attaque d’un avant-poste délaissé par le fameux Titan Bestial. Créature qui est en réalité… un spoiler, un des innombrables qui vont parsemer un jeu, déconseillé donc à tous ceux qui ne sont pas à jour. La structure de cette phase de jeu est simple, à l’image de celles du précédent épisode, à savoir s’occuper d’une horde de titans, avec au bout un affrontement d’une toute autre ampleur contre le boss de la troupe. L’intérêt de démembrer le menu fretin est de récupérer des éléments, utiles par la suite pour améliorer son avatar et par extension son équipement. Chaque ennemi dispose désormais de certaines parties du corps spécifiques où réside un loot plus ou moins rare, visible grâce à la présence d’un indice qu’il est difficile de rendre plus évident : une sorte de pépite apparaissant dans un cadre blanc, pile à la hauteur du bout à trancher. Mais tout n’est pas aussi simple.

Eren de cœur

À la différence du premier Attack on Titan, où cette notion était très relative, la suite prend en compte la force nécessaire au tranchage de membres. C’est à dire que si la distance et la vitesse ne sont pas assez élevées, la tentative se soldera par un échec cuisant, voire un possible coup de dents au niveau du thorax en cas de difficulté à se relancer. Ce qui rend difficile toute velléité de mouvement par la suite ; les jambes sont finalement des petits machins bien pratiques. Pour éviter de se ridiculiser il est nécessaire de bien angler son attaque, histoire de ne pas être gêné par une épaule dans l’optique de couper la base du cou, et d’arriver sur la cible à une vitesse suffisante pour causer des dégâts.

Bien sûr, plus cette dernière est élevée et plus le titan sera blessé, quitte à sectionner son objectif d’un seul coup en s’y prenant de la meilleure manière. Un remaniement qui ajoute une petite dose d’observation et de dextérité bienvenue, malgré une certaine confusion dans les duels à cause de cette obligation de tourner, retourner, pivoter pour trouver la bonne approche. Un souci qui peut se régler de façon partielle avec l’appel à un ami connu, à savoir les autres membres de l’équipe, souvent plus gradés que le joueur et héros du show, qui peuvent aider à mettre à terre un colosse. Les plus fourbes pourront aussi se servir de la nouvelle compétence du personnage principal, l’attaque furtive. Cette dernière nécessite de sortir du champ de vision du titan, de le viser avec L2 et de valider la zone ciblée. Si le plan se déroule sans accroc, un assaut tout aussi spécial que spectaculaire se déclenche. En cas d’échec, il est toujours possible de rattraper le coup, mais au risque de se faire choper au vol par un ennemi qui n’a désormais qu’une seule cible, le joueur. Un apport qui fait évoluer le côté jouissif mais assez vain du premier épisode, dont l’intérêt se révélera à l’aune du jeu entier. En l’état, comme la partie technique qui n’a pas subi de grande révolution, Attack on Titan 2 suit les pas de son prédécesseur tout en amenant quelques variations subtiles destinées à densifier les phases de jeu et à tenter de contrebalancer l’aspect parfois rébarbatif des Musou-like. Quant à juger la qualité de ces remaniements, il faudra encore attendre quelques mois.

A.O.T. 2, sortie en mars 2018 sur PS4, XBO et Switch

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