Ces onze derniers mois, le bureau fédéral n’a pas pu accéder au contenu chiffré de près de 7.000 smartphones, ce qui représente la moitié des terminaux récupérés par le FBI dans le cadre de ses enquêtes. Durant une conférence, Wray a déclaré qu’il comprenait le besoin de maintenir un équilibre entre le chiffrement, et donc la vie privée, et « l’importance de donner [au FBI] les outils nécessaires au maintien de la sécurité publique ».
Le FBI vs le reste du monde
Malheureusement pour le FBI, les techniques de chiffrement sont là pour rester. Selon l’expert en sécurité informatique Alan Woodward, « le chiffrement qui est une frustration pour les enquêtes est une réalité aujourd’hui et à l’avenir pour les forces de l’ordre ». Ces dernières peuvent toujours demander aux gouvernements de faire pression sur les constructeurs et les éditeurs de messagerie, mais ce combat n’est pas gagné.
On l’a d’ailleurs vu en début d’année dernière, lorsque le FBI a tenté d’obtenir d’Apple une solution pour casser la protection qui entourait l’iPhone 5c de l’auteur de l’attentat de San Bernardino. Peine perdue : le constructeur a tenu bon, ouvrant dans la foulée un débat national sur la protection de la vie privée.
Finalement, le FBI avait pu contourner les protections de l’appareil grâce à une entreprise tierce dont on ignore toujours le nom, les méthodes, et le prix de ses prestations.
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Simple conséquence de la surveillance de masse. Maintenant il est trop tard.
les autorités américaines sont aidées par l’entreprise Cellebrite basée à Petah Tikva pour accéder aux informations du terroriste de San Bernardino