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[La sélection de la rédaction] 7 jeux de société à sortir entre les cacahuètes et la pizza

Vous aimez inviter des amis à des apéros dinatoires, mais voilà : vous ne connaissez rien à la musique actuelle, ce qui passe à la télé ne vous intéresse pas, la politique vous déprime, et les mondanités vous donnent de l’urticaire. Heureusement pour vous, le Journal du Geek est là, avec une sélection de jeux dits « d’apéro », que vous allez pouvoir sortir pendant vos soirées, et qui sauront divertir tous vos convives. Mieux qu’une soirée de l’ambassadeur, et sans huile de palme. Merci qui ?

7. Yogi

• Fiche d’identité

Auteur : Behrooz ‘Bez’ Shahriari
Illustrateur : Simon Caruso
Éditeur : Gigamic
Genre de jeu : Adresse, party game
Nb de joueurs / âge / temps de jeu : 3 à 10 / 8+ / <30 min date de sortie : août 2017 prix conseillé : 13€

Chacun leur tour, les joueurs tirent une carte, la lisent à haute voix, et appliquent immédiatement l’effet. Cela va du « un doigt touche le nez » à « la carte posée sur la tête » en passant par tout un tas de situations toutes plus nawakèsques les unes que les autres. Et là où ça se complique, c’est que chaque fois que vous piochez une nouvelle carte, son effet vient s’ajouter aux autres ! Vous allez très vite vous retrouver dans des situations physiquement très improbables et continuer de piocher des cartes peut vite devenir la partie la plus difficile de l’histoire. Dès qu’un effet n’est pas (ou plus) appliqué, vous êtes éliminé(e). La dernière personne encore en jeu à la fin l’emporte. Simple, efficace, drôle.

On aime :

– Certains combos qui vont déclencher des fous rires

On n’aime pas :

– Les cartes qui vont vite être abîmées, vu le concept

6. Dino Party

• Fiche d’identité

Auteur(s) : Antoine Rabreau, Damien Marquis et Henri Molliné
Illustrateur : Mary Pumpkins
Éditeur : Ankama
Genre de jeu : Placement, dextérité
Nb de joueurs / âge / temps de jeu : 2 à 6 / 6+ / 15min
Date de sortie : Juin 2017
Prix conseillé : 22€

L’heure de l’extinction arrive. Non, pas celle des feux, mais celle des dinosaures. Dans Dino Party, vous devez lancer vos dinos en bois sur le plateau, en essayant de les faire tomber dans des zones sécurisées, pour leur permettre de survivre le plus longtemps possible. Chaque tour, les dangers se multiplient, les joueurs se retrouvent avec des gages communs, du genre « lancer avec les coudes collés au corps, ou de dos », et le meilleur choisit un gage en plus à donner à l’adversaire de son choix. Vous l’aurez compris, l’acharnement est tout à fait possible, mais vu la rapidité d’une partie, celui-ci reste drôle, et pas réellement punitif. Le gameplay est très simple et on s’amuse tout de suite.

Si vous avez toujours rêvé de foutre le bordel à l’ère du mésozoïque, Dino Party vous coûtera moins cher qu’une machine à voyager dans le temps… et c’est un peu moins risqué.

On aime :

– Le matos, simple et joli
– Le concept, accessible à tout le monde

On n’aime pas :

– Ça manque de gages possibles

5. Profiler

• Fiche d’identité

Auteur : Romaric Gallonier
Illustrateur : Stivo
Éditeur : Cocktail Games
Genre de jeu : Déduction
Nb de joueurs / âge / temps de jeu : 3 à 8 / 12+ / 30 min
Date de sortie : Mars 2017
Prix conseillé : 22€

Dans Profiler, un joueur choisit secrètement un personnage (fictif ou réel) parmi les 6 placés au hasard des cartes devant lui. Puis il tire deux cartes indice, qu’il va devoir placer le long d’un compteur allant de -5 à +5, pour permettre aux autres joueurs, collectivement, de tenter de deviner qui est le personnage qu’il a choisi. Tout l’intérêt réside dans les indices, qui vont du « Je l’inviterai à manger à la maison » au « pourrait participer à Incroyable Talent », en passant par tout et n’importe quoi.

Chaque personnage éliminé par les joueurs permet à l’équipe de progresser, et toute erreur met fin à la manche. Le collectif a 5 manches pour marquer le plus de points possibles.
Si la règle de base n’est pas un modèle de fun, vous aurez vite fait d’oublier le plateau de score et de simplement enchaîner les tours de table, voir d’ajouter un indice supplémentaire. Après tout c’est votre jeu, vous l’avez acheté, faites-en ce que vous voulez (mais évitez de le manger, ce n’est pas hyper digeste) !

On aime :

– La quantité de cartes et la diversité des possibilités
– Découvrir comment pensent nos amis

On n’aime pas :

– Le plateau de score, complètement inutile
– Certains combos pas fun et bloquants

4. Concept

• Fiche d’identité

Auteur(s) : Gaëtan Beaujannot et Alain Rivollet
Illustrateur(s) : Éric Azagury et Cédric Chevalier
Éditeur : Repos Production
Genre de jeu : Déduction
Nb de joueurs / âge / temps de jeu : 4 à 12 / 10+ / 40 min
Date de sortie : Octobre 2013
Prix conseillé : 30€

Concept porte parfaitement son nom, puisqu’il ne s’agit pas vraiment d’un jeu, mais plutôt d’une vision conceptuelle d’un échange entre joueurs. Dit comme ça, ça peut faire peur, mais en fait c’est très simple. À tour de rôle, les joueurs doivent faire deviner un mot, un nom, une expression, un personnage, une idée… bref, quelque chose aux autres joueurs. Pour cela, pas un mot, pas un mime, mais un plateau rempli de pictos, un pion « concept principal » et des petits cubes permettant d’appuyer l’idée ou de la détailler, et des pions « concept secondaire » de plusieurs couleurs.

Mettons que vous deviez faire deviner Les Simpsons. Vous allez sans doute mettre le concept principal sur « Famille », puis utiliser des cubes sur Jaune, Télé, Personnage fictif, et espérer que vos amis aient compris.
La quantité de concepts à faire deviner vous assurera une énorme rejouabilité, d’autant qu’il y a peu de chances que deux personnes tente de faire deviner la même chose de la même façon.
À l’instar de Profiler, vous lâcherez certainement très vite les règles de base pour simplement enchaîner les tours entre joueurs et non, ce n’est pas grave. On ne le dira à personne. Promis.

On aime :

– Voyager directement dans la tête de ses amis
– Le concept du jeu (ho ho ho)

On n’aime pas :

– Le plateau prend inutilement de la place…
– …et il n’est quand même pas très joli

3. Twin It

• Fiche d’identité

Auteur : Nathalie et Rémi Saunier & Thomas Vuarchex
Illustrateur : Thomas Vuarchex
Éditeur : Cocktail Games
Genre de jeu : Rapidité, observation
Nb de joueurs / âge / temps de jeu : 2 à 6 / 6+ / 30 min
Date de sortie :
Prix conseillé : 15€

Si vous êtes du genre à passer des heures dans une boutique de tapis, à inspecter tous les détails des différents modèles, vous demandant bien lequel vous allez choisir et si ces deux-là son bien identiques et iraient bien dans la chambre d’amis, alors il est possible que Twin It vous obsède. Sorte de Memory sous stéroïdes, il s’agit d’un jeu de rapidité dans lequel tout le monde joue en même temps, à la recherche de paires d’images sur des cartes recto-verso posées sur la table de jeu.

Disposant de règles sommaires qui ne viennent pas alourdir la mise en place Twin It fait partie de ces jeux qu’on comprend et maîtrise en quelques secondes, et avec lesquels on s’amuse en ayant le cerveau qui fume. Twin It propose trois modes de jeu, dont celui par équipe, excellent et prioritaire sur les autres si vous voulez vous marrer dans le chaos le plus total, et des cartes très jolies et majoritairement inspirées par la pop-culture des années 70 à aujourd’hui (Pacman y croise le papier peint que vos parents avaient dans le couloir dans les années 70, en passant par le sol ultraculte de Shining).

On aime :

– Le mode par équipe, chaotique et hyper speed
– C’est quand même bien joli

On n’aime pas :

– Rien, Twin It remplit bien son contrat

2. Codenames

• Fiche d’identité

Auteur : Vlaada Chvátil
Illustrateur(s) : Tomas Kucerovsky & Stéphane Gantiez
Éditeur : Iello
Genre de jeu : Déduction
Nb de joueurs / âge / temps de jeu : 2 à 8 / 12+ / 15 min
Date de sortie : Mai 2016
Prix conseillé : 20€

Si vous avez grandi dans les années 80 et 90, vous vous souvenez certainement du jeu télé Pyramide, dans lequel il fallait faire deviner un mot en utilisant le moins de mots clés possible. Codenames reprend un peu le principe, et y ajoute un emballage fait d’espions et d’assassins. Deux équipes s’affrontent pour retrouver qui sont leurs espions et éviter de pointer du doigt l’assassin. Parce que tout le monde sait que les assassins n’aiment pas qu’on les montre du doigt.

À chaque manche, un joueur de chaque équipe prend place devant une petite plaquette qui lui indique qui sont ses agents infiltrés, parmi les cartes posées sur la table, devant tous les joueurs. Son travail est donc de tenter de les faire deviner à son équipe, en utilisant un mot et un chiffre. Par exemple, Fruit 3 veut dire que trois agents sur le plateau ont un nom qui, selon le joueur, est lié aux fruits. Son équipe doit alors tenter de retrouver les bons, en évitant de perdre des tentatives en pointant des innocents ou pire, en dévoilant des agents des adversaires, leur donnant des points comme ça, gratuitement. S’ils pointent l’assassin, la manche est directement perdue. Une fois qu’une des deux équipes a retrouvé tous ses agents, la manche est remportée.

Si le concept paraît très simple, il n’en est pas moins génial et vous verrez que vous multiplierez les parties, sans qu’aucune ne se ressemble.

On aime :

– La pression
– La rejouabilité quasi infinie
– Certains coups de poker

On n’aime pas :

– L’absence d’insert dans la boite, qui fait perdre du temps à chaque nouvelle partie

1. Joking Hazard

• Fiche d’identité

Auteurs : Cyanide & Happiness
Illustrateurs : Cyanide & Happiness
Éditeur : Breaking Games
Genre de jeu : Combinaison de cartes, créativité
Nb de joueurs / âge / temps de jeu : 3 à 10 / 18+ / 30 min
Date de sortie : Juillet 2017
Prix conseillé : 35€

Il y a des jeux comme Cards Against Humanity, irrévérencieux et trash, qui viennent chambouler un peu l’univers du jeu de société. Et puis il y a Joking Hazard, l’équivalent de l’anneau de Tolkien, celui qui règnera sur tous les autres. Développé par les auteurs de la websérie Cyanide & Happiness, Joking Hazard est un jeu dans lequel vous devez proposer une chute à une histoire de trois cases, selon les cartes que vous avez en main. À vous de trouver la plus inspirée/drôle/trash/hardcore… Chaque tour, le joueur qui a composé l’histoire choisit la chute qu’il a préférée, et accorde un point à son auteur, puis il passe la main au joueur à sa gauche, et ainsi de suite.
L’aspect BD offre ici un intérêt que n’avaient pas les premiers jeux du genre, en cela qu’on se retrouve avec un cadre, dans lequel la folie est encore plus grande.

Seul souci (en tout cas pour une partie d’entre vous), le jeu n’est pour le moment disponible qu’à l’import, et en anglais. Ceci dit, il n’est pas en tête de notre classement pour rien et celles et ceux qui sauront composer avec la langue de Shakespeare (et de Michael Bay, comme quoi c’est pas que magnifique) sont parti(e)s pour des soirées à se tenir les côtes en pleurant de rire. C’est vrai que du coup c’est pas forcément compatible avec un apéro dinatoire trop chargé. On vous aura prévenu.

On aime :

– Les possibilités quasi infinies
– Des crises de rires à chaque partie
– L’extension, qui va encore plus loin
– Les cartes rouges, et leurs situations extrêmes

On n’aime pas :

– Avoir des amis qui ne maîtrisent pas l’anglais

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2 commentaires
  1. Bonjour,

    dans la famille des jeux d’apéro, il manque “Blanc manger coco” : mauvais esprit bienvenu.
    En fait, ce jeu est encore plus drôle après 2-3 apéro consécutifs ^^

    1. Blanc Manger Coco étant une copie de Cards Against Humanity, on peut considérer que j’en parle dans le paragraphe sur Joking Hazard, qui les supplante largement tous les deux.

Les commentaires sont fermés.

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