Capable de détecter les différents types d’ondes sismiques et leur amplitude pour en déterminer la gravité, leur méthode serait également en mesure de localiser des activités mineures qui seraient passées inaperçues dans des zones actuellement dépourvues de capteurs. De quoi permettre aux municipalités n’ayant pas les moyens d’investir dans le matériel et une équipe de surveillance, de détecter les éventuelles perturbations et ainsi prévenir leurs concitoyens.
De petits ajustements offriraient une grande quantité de données sismiques
Comme vous l’aurez compris, il s’agit d’une méthode beaucoup moins coûteuse que de placer de véritables capteurs dédiés puisqu’elle consiste en l’utilisation des réseaux de fibres déjà en place. De quoi inciter les zones rurales à opter pour la fibre. Actuellement testé sur une zone d’environ 5 km autour de l’université de Stanford, il reste néanmoins encore beaucoup à faire pour que cette méthode devienne réalité. Quoi qu’il en soit, cette solution particulièrement abordable a de quoi séduire.
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Et pour éviter aux curieux comme moi d’aller chercher la source :
Résumé très simplement, les câbles en fibre ont un taux de bruit dû aux impuretés dans leur composition. Ce bruit est toujours le même si les câbles sont parfaitement immobiles. Chaque micro-secousse du sol va engendrer une variation du niveau de bruit. Il suffit donc de le mesurer pour suivre les activités sismiques.
La circulation automobile, les camions, le métro, les trains qui trafiquent aux alentours provoquent des vibrations que les fibres vont probablement capter aussi.
Il faut espérer qu’ils auront des outils pour faire le tri.