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[Sea Bubbles] La réglementation du port autonome de Paris met un coup d’arrêt au projet des taxis volants sur la Seine

Paris devait être la première ville à tester les Sea Bubbles, des engins apparentés à de petits bateaux volants ayant pour but – à terme – de désengorger les centres urbains. Malheureusement pour les parisiens amateurs d’innovations technologiques, et à cause de l’absence d’un accord trouvé avec le port autonome de Paris, les Sea Bubbles ne voleront pas sur la Seine. Du moins, pas dans les prochains mois.

Crédits : Sea Bubbles

C’est un coup d’arrêt qui vient d’être porté au projet, pour des raisons administratives et de fonctionnement. Alain Thébault, la personne qui a imaginé le Sea Bubble, a déclaré que la start-up n’avait pas réussi à s’entendre avec le port autonome de Paris ; les règles en vigueur ne permettant pas de lancer le Sea Bubble. Ces règles concernent notamment la vitesse des bateaux sur le cours d’eau, limitée à 12 km/h, alors que l’engin volant, doté d’ailes sous-marines lui permettant de “flotter” au-dessus de l’eau, peut lui avancer à 30 km/h.

Ce qui coince, ce sont des règles qui ont été mises en place il y a 140 ans, pour les péniches Freycinet. Il y a des règles de vitesse. Malheureusement, aujourd’hui, on fait des bateaux qui volent. Et la vitesse pour voler, elle est un peu plus élevée que la vitesse actuelle de 12 km/h.

Une solution qui se développera ailleurs

Silencieux et écologique (il fonctionne à l’électricité), le Sea Bubble est une des intéressantes réponses apportées à l’engorgement routier des grandes agglomérations (qui possèdent des cours d’eau). Une solution qui ne se développera pas à Paris dans l’immédiat, mais qui ne va pas disparaitre pour autant, bien au contraire. Ce sont les Suisses qui découvriront les premiers le Sea Bubble, puisque 5 taxis volants navigueront entre Genève et cinq communes voisines dès l’année prochaine.

• Le site du projet Sea Bubble

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16 commentaires
    1. Plusieurs milliers d’emplois perdus, à cause de quelques dinosaures qui ne veulent surtout rien changer. Tout comme nos chers syndicats qui préfèrent bloquer, casser et brûler des pneus (merci pour nos cancers) en aidant ainsi la progression du chômage plutôt que de faire progresser le pays.
      C’est vrai… désespérant!

      1. Oui enfin bon c’est un peu facile aussi de casser du sucre sur les lois existantes.
        C’est pas comme si on les avait mise en place la semaine dernière.

        Une petite étude de faisabilité avant de faire de la com à la Spacex, Hyperloops, … “ça va tout révolutionner”… c’est la base.

        Là les mecs lèvent des fonds à gogo et puis Oh finalement c’est pas possible, les lois de navigation empêchent notre projet. Bon ben on va garder les sous hein 😉

        C’est au mieux de l’amateurisme, au pire une escroquerie 😉

        1. MERCI, putain! Parce que pour gueuler y a du monde, mais pour réfléchir aux vraies raisons du truc: plus personne. Y en marre des “Marcel de Radio Bière-Foot” qui viennent te donner leur avis de pilier de comptoir sur des sujet qu’ils ne maîtrisent ni de près ni de loin…

          Donc merci de remonter le niveau des commentaires en ayant évité les classiques “c tro dé faignan lé fonxionnairs”, “oué lé hom politik sache rien fér” ou “lé sindica tfasson i sont tro maichant”. Merci!

          1. Par contre faut relativiser, ça ne fonctionne pas toujours comme à l’école avec les startups et même les grosses entreprises d’ailleurs.
            Parfois, tu développe un produit et tu négocie pour faire évoluer les lois (pendant des mois voire années) parallèlement. Quoiqu’il arrive arrive à la fin, tu sors le produit avec le partenaire initial ou tu change de partenaire.
            Uber, AirBnB, les voitures autonomes et des tonnes d’autres projets seront encore des idées s’il fallait attendre les lois.
            Finalement, c’est l’image du pays qui est perdant, puisque ça se fera ailleurs. Donc ni amateurisme, ni escroquerie

          2. J’ai envie de te dire que tu n’en sais rien, ça se terminera peut être de la même façon en Suisse.

            Et si ça fonctionne , il sera toujours temps d’acquérir la version 2.0 du projet quand l’état se décidera…

        2. Oui, et en plus, dans la presse on a pu lire que le port autonome de Paris demande 1000 €/jour alors que pour le moment il ne s’agit que d’essais.
          Ça mérite un #denoncetonport !

          1. Plutôt d’accord avec @error32:disqus , 1000e/j sur la Seine, en plein centre de Paris, c’est totalement cohérent, tu payes la pub que tu t’offres. Si tu veux faire des essais gratos tu vas pas faire ça dans un lieu hyper touristique et surexploité en espérant que ce soit gratuit.

  1. écologique (il fonctionne à l’électricité) => à l’uranium, du coup moyen quand même. Enfin c’est mieux que les piscines de mazout, mais électricité c’est pas vert comme sur les pubs edf.

    1. “. Et l’énergie sera fournie par des hydrogénérateurs installés sous les
      pontons, et par des panneaux solaires. Elle sera stockée dans des
      batteries au lithium, aux performances semblables à celles des voitures
      Tesla.”
      Merci de se renseigner.

Les commentaires sont fermés.

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