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Ondes gravitationnelles : comment l’observation du choc de deux étoiles a bouleversé le monde de l’astronomie

Le 16 octobre 2017 est une journée à marquer d’une pierre blanche dans le monde de l’astronomie. Pour la première fois, des scientifiques du monde entier ont pu détecter des ondes gravitationnelles, mais surtout observer ce qui les a produites. C’est ce que l’on appelle une observation « multimessagers », et cette dernière va avoir de grandes répercussions dans la façon dont on étudie l’univers.

Une vue d’artiste de deux étoiles à neutrons qui fusionnent. Crédit image :

Comment observer l’espace sans utiliser la lumière ?

Jusqu’à aujourd’hui le monde de l’astronomie faisait face à un problème de taille. Pour étudier et observer l’espace, il ne pouvait s’appuyer que sur la lumière. Que ce soit de la lumière visible à l’œil nu (un ciel étoilé, par exemple), ou de la lumière détectable uniquement à l’aide d’outils spéciaux (rayons X ou rayons infrarouges), les astronomes n’avaient qu’un seul moyen d’observer ce qu’il se passait dans l’univers.

Mais depuis le début du XXe siècle, les astronomes ont commencé à se douter qu’il existait d’autres moyens d’observer les évènements se déroulant au sein de l’univers. En 1916, un certain Albert Einstein avait prédit qu’il existait autre chose permettant de déceler des mouvements dans l’univers. Il s’agissait des ondes gravitationnelles, « des oscillations de la courbure de l’espace-temps qui se propagent à grande distance de son point de formation », selon Wikipedia.

Les ondes gravitationnelles, que l’on peut entendre mais pas voir

Le problème de ces ondes gravitationnelles, c’est que l’on a déjà pu en capter quelques-unes depuis quelques années, nous n’avons jamais pu voir d’où elles provenaient. Jusqu’à présent, les seules que les êtres humains ont pu capter provenaient de trous noirs. Et le problème des trous noirs, c’est qu’ils n’émettent aucune lumière (au contraire, ils l’absorbent) et donc qu’ils ne peuvent pas être observés à l’aide de télescope. Difficile dans ce cas de prouver qu’un ou plusieurs corps se trouvant dans l’univers propagent des ondes sans que l’on puisse les observer réellement et surtout les situer précisément.

Les répercussions de la fusion de deux étoiles à neutron

Ce qu’il s’est produit ces dernières semaines vient justement, non seulement de prouver l’existence des ondes gravitationnelles, mais aussi de découvrir précisément son origine. Cette découverte remonte très exactement au 17 août 2017, à 14 h 41. À ce moment-là, « le réseau de détecteurs d’ondes gravitationnelles LIGO-Virgo a enregistré un signal d’ondes gravitationnelles », explique le site de VIRGO. S’agirait-il à nouveau de deux trous noirs qui fusionneraient à nouveau ? Non, pas cette fois.

« Ce 17 août, précisément 1,7 seconde après que les détecteurs de LIGO-Virgo enregistraient leur précieux signal, le satellite Fermi captait à son tour ce que les spécialistes appellent un sursaut gamma court. En soi, rien de particulier : ces formidables bouffées de photons ultra-énergétiques, que le télescope spatial détecte en moyenne à raison d’une par semaine, sont connues depuis les années 1960, et l’on sait depuis 25 ans qu’elles ont une origine extragalactique. À ceci près que la coïncidence des deux observations faites dans la même région du ciel ne peut alors signifier qu’une chose : les sursauts gamma courts ont pour origine la fusion de deux étoiles à neutrons. » indique le journal du CNRS.

SSS17a vu par le téléscope Magellan. Crédit image :

La première observation d’astronomie gravitationnelle multimessager

Et les étoiles à neutrons ont ceci de formidable que lorsqu’elles fusionnent, elles émettent une lumière incroyable que l’on peut observer à l’aide de télescope. Très vite, une centaine de télescopes répartis partout dans le monde se braquent sur le ciel pour découvrir une zone plus lumineuse que d’habitude. Les regards se tournent du côté de la constellation de l’Hydre et quelques heures plus tard, l’objet SSS17a est repéré par un premier télescope placé au Chili puis par 70 autres. L’humanité vient d’effectuer sa première observation d’astronomie gravitationnelle multimessager (effectuée aussi bien à l’aide de télescope traditionnel que de détecteurs d’onde gravitationnelle).

Cette première a engendré de nombreuses découvertes. Ils ont d’abord eu la confirmation de l’existence des ondes gravitationnelles. Elles vont permettre aux astronomes de mieux mesurer la vitesse d’expansion de l’Univers, puisqu’ils disposent désormais de deux types d’ondes (la lumière et les ondes gravitationnelles) pour la mesurer. Enfin, l’observation de la fusion des deux étoiles à neutron et de son explosion a permis d’observer la première Kilonova. Cette dernière a permis aux scientifiques « d’expliquer la synthèse des éléments plus lourds que le fer dans l’Univers », autrement dit de savoir comment se forme l’or, le platine ou de césium.

Pour aller plus loin

Les articles au sujet de cette découverte se multiplient ces derniers jours. Il est difficile de couvrir entièrement une telle découverte. Si tout cela vous intéresse, voici quelques liens particulièrement éclairants.

Étoiles à neutrons : une fusion qui vaut de l’or sur CNRS, le Journal. Peut-être le résumé le plus clair et le plus complet que l’on puisse trouver actuellement.

La page centralisant les « Résumés grand public des publications scientifiques » de VIRGO : encore plus complet, toujours en français, mais bien plus complexe à appréhender.

La vidéo de question réponse avec un scientifique du détecteur d’onde gravitationnelle EGO/VIRGO sur la page Facebook du CNRS : une vidéo qui dure une demi-heure, mais qui revient de façon très claire sur les découvertes de ces derniers jours.

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17 commentaires
  1. Est-il possible que deux étoiles se sont entrées entre en collisions ? Est-ce que l’espace n’est plus assez grande et l’ordre de physique ou la loi physicienne n’est plus fiable dans son ensemble? Et ainsi, il se peut que leur harmonie soit rompu. Alors, notre système solaire, il n’auraitt pas non plus sécurisé par ses voisins plus proches. La conjonction de la voie lactée avec d’Andromède aura certainement eu lieu cinq milliards d’années à venir, mais on n’a jamais parlé de choc entre deux galaxies. Et suant à big crash sera donc la fin de notre univers.

      1. Lorsque les étoiles se rencontrent dans l’univers, tôt ou tard, la terre ne sera plus en abris, elle devra donc recevoir les rayons gamma que se liberaient des astres en colision, c’est mortel dans ce cas. S.O.S, danger gamma X, la radiation astrale!

    1. Je pense qu’il est possible que 2 étoiles entrent en collision mais, si nous arrivons à apercevoir de nos yeux, l’espace entre 2 étoiles, c’est qu’il y a énormément de kilomètres qui les séparent …

      Je ne suis pas un expert en la matière et je rejoint ton message sur le danger Gamma X, radiation astrale, les radiations d’une collision de 2 étoiles seraient radicale pour la planète mais, ça me dépasse tellement que je suis incapable de vous en dire plus (Nombre de kilomètre de radiation etc. etc. …).

      Sachant que le soleil peux nous cramer, je n’ose imaginer les rayons gamma X de 2 étoiles qui entrent en collision !

      1. Les étoiles dont comme notre soleil qui est composé de thermonucléaire, de l’hydrogène et de l’hélium, il est donc gazeux. Sauf, les étoiles (pulsars) à neutron sont différentes. Ici, on parle simplement la collision de deux étoiles sans préciser leur nature. Je crois plutôt la fusion de deux astres. Notre soleil est une toute petite étoile de la voie lactée, mais il est équivaut des milliards de milliards bombes atomiques. En conférence, j’ai eu de l’occasion d’assister sur le big bang en astronomie comment notre vieil univers s’est formée et on a vu l’explosion de la galaxie de crabe et en conclusion la survie de notre système solaire est compté depuis, lorsque la radiation crabeur viendront frapper notre système scolaire un jour ou l’autre. Est-ce la magnétique terrestre pourra-t-elle protéger? Pourvu la megadistance, il faut des milliards d’années pour y parvenir. On voit dans l’espace, le danger est partout.

  2. Pourquoi 1ère ligne faudrait “marqué le 16 Octobre d’une pierre blanche” alors que c’est mentionné après dans l’article que ça s’est passé le 17 Août ?

  3. Bonjour, je ne commente jamais habituellement mais là, sérieusement, votre article est tellement rempli d’erreurs que je ne peux pas le laisser passer.
    “Pour étudier et observer l’espace, il ne pouvait s’appuyer que sur la lumière.”
    – Ah bon ? Et les radiotélescopes qui sont, d’ailleurs, les plus connus et utilisés ?
    “donc qu’ils ne peuvent pas être observés à l’aide de télescope” (les trous noirs)
    – Pourtant avec Hubble on détecte les trous noirs par observation quasi-directe, par effet lenticulaire.
    Je m’arrête là mais l’article est rempli de petites erreurs dans ce genre.
    Mais ce qui me choque, au-delà de la fausse information, c’est la qualité de rédaction qui est franchement comparable à celle d’un élève de seconde faisant une rédaction (des phrases consécutives se finissant par le même mot, un abus de “c’est que” qui est en plus incorrect la plupart du temps).
    Attention, il faut s’y connaître en science et en qualité de rédaction si on veut faire de la vulgarisation. Et la vulgarisation c’est bien, sauf quand on y raconte des grosses conneries.

      1. Mmh non plutôt un scientifique qui n’accepte pas que la presse grand public donne de fausses informations.

        1. En même temps, on est sur le journal du Geek, tout ne peux pas être juste ! En tout cas, les vidéos étaient magnifique.

          1. Pour ce qui est de la qualite de redaction de l’article, je dis pas. Je n’ai pas une connaissance assez pointu pour juger si cela est bon ou pas. Mais a partir du moment ou cet article transporte une information, je m’en fout un peu du niveau d’ecriture.
            Pour ce qui est des “fautes” que vous avez relevees, j’aurais tendance a penser que vous chercher a enfoncer le JDG (qui est deja connu par le manque de profondeur et d’exactitude de ces article) plutot que le corriger de maniere scientifique.
            Pour ce qui est de la lumiere, je ne sais pas trop, pour moi, la definition de la lumiere de la lumiere est : une onde electromagnetique. Ce qui correspond bien a ce que dis l’article ( mais il est vrai que les site sur lesquels je suis aller verifier ne sont pas tous d’accord sur la signification de “lumiere”, certain sont en accord avec vous, d’autres avec ma version.)
            Pour ce qui est de l’observation direct, je n’en ai jamais entendu parler, le trou noir devorant par definition tout ( a l’exception d’un jet de particule qui s’echappe du trou noir). Ils ne sont observables, a ma connaissance ( qui est pas absolu, je le reconnais) qu’indirectement, soit en observant les etoiles qu’ils avalent, soit leur disque, soit en observant la deviation de la lumiere qu’ils produisent.
            Desole pour les fautes d’orthographes, ce n’est vraiment pas mon fort.
            Je peux me tromper, mais indiquer des liens. J’ai bien essayer de trouver des liens sur l’effet lenticulaire, mais je n’ai pas trouve d’application de cet effet dans l’astronomie.

          2. Je ne fais pas parti de ceux qui cherchent à trouver des fautes d’orthographes dans les articles puisque je ne suis moi-même pas parfait. Je ne cherche en aucun cas, enfoncer le JDG car, j’y passe tous les jours et je reçois ma box tous les 2 mois également.

            Certains articles sont très bien rédigés et d’autres non comme dans d’autres journaux …

            Concernant les trous noirs, je “pense” que nous, les humains (même le plus grand scientifique) sommes très loin d’en connaitre la réelle définition …

            J’aime tout ce qui touche l’espace mais, je n’en fais pas une passion !

Les commentaires sont fermés.

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