Bienvenue dans le futur
Stonecrest est une petite bourgade paisible non loin d’Atlanta. Les élus ont remarqué qu’Amazon cherchait un nouvel endroit où s’installer. La société de Jeff Bezos aimerait en effet posséder un deuxième siège en plus de celui de Seattle. Un siège immense, bien desservi, à proximité d’une grande ville et donc d’un aéroport.
Les élus de la ville ont bien entendu parler de la chose, mais surtout des 50 000 emplois potentiels. Leur ville réunit toutes les conditions mentionnées ci-dessus et les représentants ont saisi l’opportunité en proposant 140 hectares à Amazon pour construire son siège, soit le double recherché par l’entreprise.
Pour se démarquer des autres villes candidates, Stonecrest est allé encore plus loin. A quatre voix contre deux, le conseil de la municipalité a décidé de faire une offre plus qu’alléchante à Amazon : renommer la ville Amazon City.
Ainsi, le géant pourrait non seulement obtenir un terrain grand et bien situé, mais également avoir une ville à son nom. Une ville dont Amazon serait le premier employeur. L’offre sera soumise à la société le 19 octobre et avec cette publicité géante que serait le nom Amazon City, la proposition de Stonecrest a du poids.
Une ville nouvelle
Avec une telle proposition, on pourrait se dire que Stonecrest trahit son histoire au service du business. On pourrait se le dire… si la ville en avait une, d’histoire. Stonecrest est en effet une ville nouvelle fondée l’année dernière.
Au départ, Stonecrest n’était qu’une zone industrielle au sud de la ville de Lithonia. Une zone commerciale moderne, comptant tout de même 53 000 habitants. Des habitants qui ont décidé de prendre leur indépendance l’année dernière après un référendum qui a créé Stonecrest.
Une ville qui veut donc aujourd’hui troquer son nom pour celui d’Amazon City afin d’attirer le géant du e-commerce. Reste maintenant à savoir si l’offre séduira la société.
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.
Je suis pas certain que ce soit si finement joué que ça. L’affiliation de la marque Amazon avec la ville elle-même implique forcément un engagement social et géographique, ne serait-ce que pour le buzz que pourraient engendrer une vague de licenciement ou un déménagement ultérieur.
Tout ça, c’est quand même des grosses contraintes pour Amazon… Ils pourraient au contraire choisir d’aller ailleurs pour éviter tout ça et rester “libres”
Bah si le terrain leurs convient il suffit de dire a la ville de ne pas changer de nom.
C’est marrant, avec tout les exemples déjà existants, on aurait pu penser que les villes auraient comprise que devenir dépendant d’une entreprise n’est pas un bon pari sur le long terme….
Je n’ai pas compris l’emploi du mot “dystopie” dans le titre. Je croyais que cela veut dire un futur qui supprime le bonheur. Une dictature comme dans Hunger Games, Divergence.
Je suis d’accord avec vous.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dystopie
J’espère que ça ne va pas en arriver là 🙂