Les CPU / GPU n’étant pas particulièrement adaptés aux besoins de l’intelligence artificielle, des recherches ont été menées pour développer des puces capables d’optimiser au mieux le traitement de grandes quantités de données tout en se rapprochant de l’architecture neuronale de notre cerveau.
L’équivalent de 130 000 neurones et 130 millions de synapses
Selon ses créateurs, la puce Loihi serait capable de “reproduire un certain nombre de fonctions du cerveau et d’apprendre à partir des retours transmis par son environnement”. Elle n’aurait également pas besoin de passer par le cycle d’entraînement généralement nécessaire pour rendre une intelligence artificielle opérationnelle.
Cette puce serait alors capable d’apprendre et de s’adapter à son contexte sans entraînement ou mise à jour de la part de ses créateurs pour s’adapter au mieux à une nouvelle situation. De quoi intéresser bon nombre d’universités et d’instituts travaillant dans le développement d’une I.A. On pense notamment à la robotique, aux véhicules autonomes et à tout autre assistant virtuel.
Gravée en 14 nm et intégrant l’équivalent de 130 000 neurones et 130 millions de synapses, la puce devrait être disponible pour les chercheurs à partir du premier semestre 2018.
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