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Hyperloop One a ciblé 10 routes dans le monde où il pourrait installer ses tubes, dont 2 en Europe

La prochaine révolution du transport terrien se construit doucement avec les avancées des (nombreuses) sociétés travaillant sur l’Hyperloop, ce système de tubes pressurisés embarquant des capsules de transport pouvant se déplacer à 1200 kilomètres à l’heure. Suite à un concours lancé à l’échelle internationale, les Californiens d’Hyperloop One ont pu cibler 10 itinéraires qui pourraient faire l’objet de leurs premières liaisons.

Toronto – Montréal, Mexico – Mexico City-Guadalajara ou encore Chicago – Columbus – Pittsburgh sont trois des dix liaisons qui ont le mieux répondu aux attentes de la start-up américaine, qui a lancé son Global Challenge en 2016, et qui vient d’annoncer aujourd’hui ses vainqueurs. 2600 dossiers de candidature ont été déposés à la société, qui a ensuite déterminé quels étaient les projets qui répondaient au mieux aux critères de faisabilité ou de viabilité commerciale.

Le Royaume-Uni privilégié en Europe

L’Europe compte deux cibles : Édimbourg – Londres et Glasgow – Liverpool. 666 kilomètres séparent les deux premières villes, qui pourraient être reliées en seulement 50 minutes, 545 kilomètres séparent les secondes, lointaines de 47 minutes (seulement) avec une liaison Hyperloop, selon les estimations. Vous pouvez découvrir l’ensemble des liaisons sélectionnées sur le site de la société, ainsi que les demi-finalistes qui comptaient notamment un tracé Espagnol-Maroc (Madrid – Tanger) ou encore une liaison allemande (Berlin – Hambourg).

Beaucoup à faire

En parallèle des résultats du concours, Hyperloop One a annoncé qu’elle allait travailler avec le département du transport du Colorado, pour étudier la demande, les retombées et les liaisons possibles dans l’État américain.

Mais si l’étude des liaisons intéressantes et la signature de partenariats avec les départements concernés pour faciliter l’intégration de la technologie sont importantes, c’est également sur cette technologie (performances, sécurité) qu’Hyperloop One, et plus globalement les sociétés travaillant sur le sujet, vont devoir avancer. Pour l’heure, les capsules de test dépassent péniblement les 300 kilomètres/heure et sur des très courtes distances.

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9 commentaires
  1. “ce système de tubes pressurisés”
    Le concept n’est pas justement d’enlever l’air des tubes pour supprimer les frottements ? Donc ce serait plutôt des tubes “dépressurisés”

    1. pressurisation : Action d’élever ou maintenir la pression d’un lieu clos ou quasi-clos, peu importe la pression du milieu environnant.
      Je pense que c’est le but, donc non ça me semble correct

      1. Maintenir ou élever oui, mais à la pression athmosphérique…la capsule qui voyage dans le tube est pressurisée, le tube est quant à lui en basse pression comme indiqué par la source “through a low-pressure tube”.

        1. Ben si le tube est maintenu à basse pression par rapport à l’extérieur, il est pressurisé par rapport à l’extérieur, la cabine maintient une pression par rapport au tube, donc pressurisée par rapport au tube.

  2. A tous ceux qui s’emballent pour ces nouveaux projets, rappelons juste qu’on nous a fait le même coup avec les trains à sustentation magnétique qui devait ringardiser le “vieux” train roue sur rail. Trente plus tard, après des milliards investis en Allemagne, Japon, Chine, dans le monde entier il y a moins de 50 km de lignes.
    il y a des milliers de km de ligne où chaque jour des trains du vieux monde transportent à plus de 250 km/h (300/320 km/h en France) des centaines de milliers de passagers.
    Pour le moment personne ne sait si Hyperloop peut réellement fonctionner. Comme le dit l’article faire circuler à 400 km/h un engin sur 500 m ne démontre rien. Il est probable qu’il soit physiquement impossible de faire circuler à plus 400 ou 500 km/h des êtres humains s’il y a à la fois des dénivelés et des sinuosités. Ce qui est la topographie de nos pays et pas celui du désert du Nevada. S’il faut enterrer Hyperloop pour s’en extraire, c’est sa viabilité financière et commerciale qui est nulle.
    Quant aux temps de parcours annoncés, ils sont souvent fantaisistes. Pour atteindre des vitesses de 1 000 km/h, on ne pourra desservir que des grandes métropoles compte tenu des phases d’accélération et de freinage sans écraser les voyageurs.
    Les débits annoncés sont très inférieurs à ceux des “vieux ‘TGV qui eux desservent le coeur des villes. Quel sera donc le coût du trajet ?
    Enfin, il n’est pas difficile d’imaginer les contestations des riverains si on leur implante deux gros tubes devant chez eux.
    Ce sont juste quelques questions. Il y en a de centaines d’autres.
    Normal de ne pas s’arc bouter face à de nouveaux concepts (les suisses l’avaient trouvé avant Elon Musk, Swiss métro, jamais construit). Attention aussi de ne pas oser poser les bonnes questions pour ne pas jouer les ringards.
    Car derrière tout ça il y a quand même plein de zozos qui vont trouver le moyen d’accaparer des financements publics.

    1. merci pour ce discours frappé au coin du bon sens ! Et j’aime la dernière phrase qui s’applique à pas mal de projets abscons !

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