Le budget initial de 120 millions d’euros, devant « permettre à des milliers d’espaces publics d’offrir une connectivité internet, générant 40 à 50 millions de connexions WiFi par jour », va être débloqué par l’Union européenne à partir de 2018.
Les parcs, places, bibliothèques et bâtiments publics d’au moins 6 000 à 8 000 communautés locales seront pourvus en WiFi gratuit, comme l’avait annoncé Jean-Claude Juncker il y a 1 an jour presque pour jour dans son discours sur l’état de l’Union.
Des coupons de 20 000 euros
Les 120 millions d’euros seront distribués sous forme de « coupons » aux autorités publiques locales dépourvus de WiFi et/ou de moyens pour réaliser les travaux d’installation de bornes WiFi. Celles-ci pourront faire acte de candidature en ligne uniquement sur un site dédié où leur sera également fournie une liste d’entreprises habilitées à effectuer ces travaux. Un coupon de 20 000 euros sera ensuite envoyé aux bénéficiaires.
L’idée est de simplifier au maximum les démarches pour faire avancer au mieux la mise en œuvre du projet.
Premier arrivé, premier servi
Un coupon par communauté sera attribué, selon le principe du « premier arrivé, premier servi », et couvrira jusqu’à 100 % du coût du projet. Même si « l’enjeu du texte est de favoriser les zones rurales et celles qui en ont le plus besoin ». En effet, “encore trop de villages ruraux n’ont pas de connexion de qualité”, a estimé la député européenne Anne Sander (LR, groupe PPE).
À charge ensuite pour les autorités locales de garantir l’accès à cette connexion pendant au moins trois ans. Celles-ci devront donc financer la maintenance des bornes WiFi et les frais d’abonnement requis par les opérateurs. Les usagers quant à eux seront munis d’un identifiant de connexion unique et valable dans toute l’europe, sur toutes les bornes installées dans le cadre du projet Wifi4UE. Et tout cela gratuitement.
La question de la sécurisation de ces bornes WiFi se pose également. Les hot spot publics donnant un accès gratuit à Internet sont généralement aussi gourmands en données que peu sécurisés. Lorsqu’ils ne sont pas purement et simplement « détournés » pour consommer du porno… (En Inde et à New York notamment)
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Et si on baissait le prix des forfaits 4G, ça éviterait d’avoir une seconde technologie allumée dans sa poche en permanence… puis ça éviterait d’imposer à tout le monde l’exposition à une autre émission en plus du cellulaire…
Et ça éviterai de faire payer tout le monde pour un service qu’on n’utilise pas forcément.
Car si c’est gratuit c’est que tout le monde paye, les 120 millions de l’Union Européenne ne sortent pas d’un chapeau.
Et si les autorités locales doivent financer la maintenance des bornes WiFi et les frais d’abonnement requis par les opérateurs, alors ce sont là aussi les administrés qui vont payer au travers des taxes et impôts locaux.
Le gratuit avec nos politiques ça n’existe pas.
Si ça existe, regarde les multinationales qui payent 1 euros d’impôt, Regarde l’ISF aujourd’hui. Ça existe mais pas pour tout le monde.
Punaise oui, j’avais oublié ça !
Mais comme tu le dis ce n’est pas pour tout le monde, en tous cas pas pour nous…les fainéants.
Tout à fait d’accord
Et le pire c’est que cela sera installé tout de même et puis ça finira par tomber en désuétude
Encore un gâchis d’argent… alors qu’il y aurait bien d’autres choses à faire…
Également au niveau technologique s’ils veulent faire mumuse avec ce secteur, pourquoi pas une seule carte d’identité européenne pour tout le monde sur l’exemple de l’Estonie ?