De la parole aux actes. Critiqué pour avoir laissé le réseau social se faire le relai de fausses informations et autres hoax durant l’élection américaine, Facebook a, bon gré, mal gré, renforcé sa lutte contre la diffusion de fake news, notamment en misant sur le fact checking opéré par une tierce partie indépendante.
Il faut dire que le réseau social a longtemps pratiqué la politique de l’autruche sur le sujet, en mettant en avant son rôle d’éditeur et non de médias à part entière pour se dégager de toute responsabilité et ne pas devenir un « arbitre de la vérité ».
La bourse ou la vie
Désormais, une coalition de médias internationaux spécialisés dans le fact checking a la tache de déterminer la véracité d’une information et d’y apposer un label. Permettant ainsi à Google et Facebook de s’attaquer au portefeuille des sites propageant de fausses informations en les privant de leurs outils publicitaires. Les annonceurs ne sont plus autorisés à diffuser leurs publicités sur des sites dont les articles ont été jugés comme faux par cette coalition de “fact checkers”.
Aujourd’hui, Facebook va plus loin et vise également les pages diffusant des fake news. Dans un communiqué publié en début de semaine, Satwik Shukla et Tessa Lyons, managers produits chez Facebook expliquent que « les pages partageant à plusieurs reprises des histoires marquées comme fausses […] ne pourront plus faire de publicité sur Facebook ». Une mesure visant à réduire la propagation de fausses informations sur la plateforme tout en empêchant ces pages de gagner de se faire de l’argent dessus.
Ces « récidivistes » utilisent en effet les publicités pour « construire une audience afin de pouvoir diffuser des fausses informations plus largement », indique le communiqué. Ces pages ne pourront plus diffuser d’annonces, sauf à stopper la publication de fausses informations. Alors, elles seront à nouveau « éligibles » aux publicités.
La lutte contre la désinformation est devenue un enjeu pour Facebook en ce qu’il « érode la confiance » des utilisateurs envers le réseau social.
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.
Ils peuvent déjà commencer par arrêter les revenus de beaucoup de pages de “chercheur de vérité”, tel “stop mensonges” ou les faux-sceptiques crédules “touche pas à mon gosse”.
Après privé les pages de rémunération n’empêchera pas leur communauté d’agir, tout aussi débile qu’elle est. La seule solution reste l’éducation et le développement d’une auto-défense intellectuelle (un esprit critique quoi).
il faut aussi prendre en considération la limite entre fiction et réalité parfois très floue en fonction des sujets…
” Les annonceurs ne sont plus autorisés à diffuser leurs publicités sur
des sites dont les articles ont été jugés comme faux par cette coalition
de « fact checkers ».”
“jugés comme faux” et non “faux” tout court, personne ne détient la vérité absolue, personne ne sait tout sur tout; est la limite de ce système… in fine ce ne sera qu’un nième moyen de contrôle de l’information et le pire c’est que je donne moins de 6mois avant que les gugus trouve uen parade
Et rien contre les pubs Facebook qui sont des arnaques ? J’ai un bon paquet de screen, mais bon cela ne semble pas les gêner…
+1 ! Les pubs sponsorisées… mais les fake news ne rapportent pas d’argent donc CQFD.
a quand des lois qui punissent les homme politique qui rependant des fake news de façon volontaire en tout en sachant que les new sont fausse.