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[Impressions] On vous dit si FighterZ peut devenir le meilleur jeu Dragon Ball qui n’ait jamais existé

26 novembre 2004. C’est à cette date qu’est sorti un certain Dragon Ball Budokai 3 dans notre pays. Dernier jeu de combat de la série à…

26 novembre 2004. C’est à cette date qu’est sorti un certain Dragon Ball Budokai 3 dans notre pays. Dernier jeu de combat de la série à adopter un style plutôt classique (peu de libertés de mouvement), il n’a depuis jamais été égalé ou surpassé pour une majorité de fans. S’en suivit l’excellente série des Budokai Tenkaichi, mais aussi des titres bâclés et des projets inachevés. Avec l’arrivée des consoles de nouvelle génération, les fans de l’œuvre d’Akira Toriyama espéraient ainsi plus ou moins secrètement un renouveau pour les titres estampillés Dragon Ball.

Une nouvelle franchise, nommée Xenoverse fit alors son apparition. Bien que de qualité, cette dernière n’a jamais fait oublier dans le cœur des joueurs les nombreuses heures passées sur les titres sortis sur nos PlayStation 2 de l’époque. C’était sans compter sur l’arrivée de Dragon Ball FighterZ. Annoncé dans la hype la plus totale à l’E3 2017, le titre s’est donc laissé approcher le temps d’une heure afin de laisser entrevoir son potentiel. Et quel potentiel.

Une histoire, des surprises

C’est avec une impatience non dissimulée que nous nous sommes rendus sur le stand de Bandai Namco en début de semaine. Nous allions enfin pouvoir comprendre pourquoi Dragon Ball FighterZ est aussi apprécié depuis sa présentation en marge de l’E3 de Los Angeles en juin dernier. Tout d’abord, on nous présente le titre. Et on répond à une question qui taraudait notre esprit. Oui, FighterZ aura bien droit à un mode histoire. Mais cette fois, pas question de se baser sur l’histoire originale du manga écrit par Toriyama. Les développeurs, Arc System Works, ont eu l’ingénieuse idée de nous proposer quelque chose d’inattendu. C-16, l’androïde créé par le docteur Gero, sera au centre de ce récit inédit dont on ne connait quasiment rien.

Tout ce qu’on sait, c’est que le roster devrait être assez conséquent. Goku, Gohan, Trunks et Vegeta en Super Saiyan étaient présents. Krilin, Piccolo, Bou, Freezer, Cell, C-16 et C-18 aussi. Et il ne s’agit que d’une simple démo de présentation. En outre, les personnes qui pré-commandent le jeu auront droit à Vegeta et Goku en Super Saiyan Blue dès le début. Et tout cela en sachant qu’on nous a expliqué que ce n’était qu’une petite partie des personnages disponibles dans la version finale.

Combats et technique

Alors, c’est bien beau tout ça, mais loin d’être suffisant pour faire un bon jeu. Ne vous inquiétez pas, Dragon Ball FighterZ ne propose pas simplement d’incarner plusieurs personnages de l’un des mangas les plus populaires de tous les temps. C’est aussi un excellent jeu de combat. Ce qui interpelle très rapidement, c’est sa prise en main follement intuitive. Au bout de quelques secondes, nos guerriers réalisent des coups puissants, le tout avec beaucoup de style et une fluidité exemplaire. On se surprend à enchaîner les combos avec une aisance rare tout en prenant assez de temps pour effectuer les attaques les plus dévastatrices de nos héros.

C’est d’ailleurs là l’une des prétentions majeures du jeu : réussir à plaire aussi bien aux néophytes, fan ou non de la saga et des jeux de combat, qu’aux hardcore gamers habitués aux enchaînements réalisés dans un tempo précis. Et il pourrait bien réussir son pari. Car après près d’une heure de jeu, on commençait tout doucement à comprendre les véritables possibilités en termes de coups et de combos dont étaient capables nos héros. Pourtant, lorsqu’on saisit comment fonctionne le système des attaques spéciales et finales, on a déjà fait un sacré bond en avant et, surtout, on en prend plein la vue. Les mécaniques du jeu sont assez simples : les touches à droite de la manette permettent de réaliser des coups basiques (coups de poing, de pied, kikohas). Appuyer sur deux touches comme croix et carré permet de recharger son énergie, tandis que triangle et rond vous donneront l’opportunité de vous téléporter derrière un ennemi. Pour les coups spéciaux, il faudra y mettre un peu plus du votre. Un quart de cercle en avant ou en arrière avec le joystick analogique gauche et R1 pour une attaque ultime. La même combinaison avec des boutons comme carré ou rond et vous augmenterez la puissance de vos coups de base.

FighterZ permettra par ailleurs de réaliser des combats en 3 contre 3, en solo ou en multijoueur. Pour changer de combattants, il suffit d’appuyer sur la touche L1 ou L2. Si vous le faites brièvement, le guerrier viendra vous porter main forte le temps de quelques coups tandis que si vous appuyez longuement, il remplacera votre personnage actuel. Et ces changements sont également possibles durant les attaques spéciales de nos héros, ce qui permet de réaliser des combos dévastateurs et sublimement chorégraphié et mis en scène.

La partie technique a par ailleurs son coup à jouer. Arc System Works, à qui l’on doit la série des BlazBlue et Guilty Gear, a tout simplement compris l’essence même de ce qu’attendaient depuis longtemps les fans de Dragon Ball Z : un jeu totalement fidèle artistiquement à ce qu’a pu dessiner Toriyama. La plus grande réussite du jeu, c’est sans conteste de réussir à nous faire croire qu’on est face face à un véritable épisode de l’anime. Chaque guerrier est sublimement modélisé et une attention particulière a été portée sur les petits détails. Vêtements, taille, accessoires, position de combat, techniques préférées, façon de se déplacer, effets lumineux… Tout est cohérent vis-à-vis de ce que nous avons toujours connu. Dragon Ball FighterZ finit ainsi par devenir un jeu que l’on vit pleinement, au lieu d’en être un simple spectateur.

Alors, ça sent comment ?

Plus que quelques mois. Voilà ce qu’on se dit lorsqu’on a goûté une première fois au nouveau jeu Dragon Ball prévu pour le mois de février 2018. D’une fidélité sans pareil avec l’œuvre originale, et proposant un système de combat fun et intuitif, le titre édité par Bandai Namco pourrait bien se révéler être la meilleure expérience pour les fans de la franchise depuis très longtemps. On en vient même à penser qu’il se pourrait bien qu’on soit face au meilleur jeu Dragon Ball qui n’ait jamais existé. Tout simplement.

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5 commentaires
  1. Et le mode online ? A notre époque c’est presque le plus qu’important car une fois le mode histoire fini (soit finalement que quelque heures) généralement on se rabat sur le mode online et si celui-ci est désastreux je donne pas cher du jeu, à l’image des jeux street.

    1. Si Arc System Works met son nez dedans ça ne sera pas fini en seulement quelques heures ^^
      Le mode online ça sera surement comme le offline (voir avec des tournois particulier vu que c’est dragon ball…)
      Après ce qui fait le online c’est la communauté

  2. etrange, pas de transformation en live et je trouve ca dommage car la gestion de l’energie lié aux tranformation aurait été une bonne chose à faire, par exemple le blue et plus fort que le god mais mange bcp plus d’energie. La gestion de totu ca par le joueur aurait pu etre bonne

  3. Ma seule déception vis à vis de ce jeu, c’est la mécanique de tag battle.
    Car fracasser l’adversaire (ou se faire fracasser) à plusieurs contre 1 ça manque quelque peu de noblesse 🙂

    Sinon oui ce jeu semble tout défoncer.

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