Dans la nuit du 29 au 30 juillet 1945, alors que le conflit le plus meurtrier de l’histoire de l’humanité s’apprête à toucher à sa fin, le sous-marin japonais I-58 croise la route de l’USS Indianapolis. Le croiseur américain, embarquant 1 197 militaires, rentre de l’île de Tinian (située dans l’archipel des Mariannes, océan Pacifique), après avoir rempli une mission aussi secrète que cruciale, et se dirige vers l’île de Leyte. Il était chargé en effet de livrer de l’uranium-235 ainsi que plusieurs composants pour Little Boy, la bombe atomique larguée sur Hiroshima une semaine plus tard.
Le commandant du sous-marin japonais décide d’intercepter le navire et envoie deux torpilles. Lors de l’explosion, l’Indianapolis se brise en deux, puis coule douze minutes plus tard. 300 marins sombrent avec le navire. Le calvaire commence pour les 880 survivants qui vont affronter la déshydratation, l’hypothermie et les attaques de requins. Quatre jours plus tard, lorsque les secours arrivèrent, seuls 317 militaires avaient survécu. Il s’agit, à ce jour, du naufrage le plus meurtrier de l’histoire de la marine américaine.
Un trésor historique
72 ans plus tard, une équipe de recherche, composée de 13 personnes et dirigée par Paul Allen, milliardaire philanthrope et cofondateur de Microsoft, est parvenue à découvrir l’endroit précis où le USS Indianapolis a coulé. Après des recherches dans une zone de 1 550 km² en suivant les estimations du Dr. Richard Pulver, membre de l’agence américaine Naval History & Heritage Command chargée de la préservation de l’histoire navale des États-Unis, les chercheurs ont découvert que l’épave de l’Indianapolis reposait à plus de 5 500 mètres de profondeur. Pour localiser les restes du navire, les chercheurs se sont appuyés sur la crème de la crème de la technologie sous-marine. Utilisé depuis le vaisseau de recherche Petrel, cet équipement sous-marin est capable d’atteindre une profondeur de 6 000 mètres.
“Le Petrel, ses capacités, la technologie qu’il embarque et nos recherches sont le résultat d’années de dévouements et de dur labeur”, a confié Robert Kraft, directeur des opérations sous-marines, à la Navy.
Une épave bien conservée mais qui restera au fond de l’eau
La bonne surprise pour l’équipe de recherche est l’état de conservation de l’épave après plus de 70 années au fond de l’océan. En témoignent les photos partagées par Paul Allen sur son compte Twitter.
Important chapter of WWII history concludes–I hope survivors/families gain some closure. Anchor and ship’s bell seen here. #USSIndianapolis pic.twitter.com/Kk1YrcaeN1
— Paul Allen (@PaulGAllen) 19 août 2017
#RVPetrel’s search for #USSIndianapolis continues—more info and pictures to come: https://t.co/8nNBj1iaO4 pic.twitter.com/bzD86dSX57
— Paul Allen (@PaulGAllen) 19 août 2017
We’ve located wreckage of USS Indianapolis in Philippine Sea at 5500m below the sea. ’35’ on hull 1st confirmation: https://t.co/V29TLj1Ba4 pic.twitter.com/y5S7AU6OEl
— Paul Allen (@PaulGAllen) 19 août 2017
Concernant l’avenir de l’USS Indianapolis, la marine américaine a été claire. Si l’équipe d’Allen continue à l’heure actuelle de cartographier la zone du naufrage, elle doit traiter le site comme une zone protégée et ne doit pas, à la demande des 22 marins survivants et des familles des victimes, intervenir physiquement sur l’épave.
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Etonnant que des civils arrivent à trouver un navire de l’armée, et non l’armée en elle-même….
C’est comme pouvoir retrouver “facilement” un simple fugitif en quelques heures ou en quelques jours, mais impossible de trouver un avion disparu en mer avec plus d’une centaines de passagers avec des appareils électroniques et tout ce genre de bazar détectable.
Arrêter de vous montez le bourrichon pour rien et réfléchissez un peu. On savait le lieu du torpillage au km près, c’est le fait que l’épave en coulant a dérivé jusqu’à cette fosse océanique qui a fait que l’on l’a retrouvé que maintenant. Le cuirassé Danton coulé en 1916 au large de la Sardaigne n’a été retrouvé qu’en 2008 et encore totalement par hasard. Et de nombreux grands navires et avions perdus en mer depuis des décennies sont toujours porté disparu.
Soixante-douze ans plus tard et ce n’est que tout récemment qu’on a appris que l’Indianapolis “n’avait pas livré la Bombe” ( comme encore prétendu dans “les dents de la Mer ” ) , mais simplement des matières fissiles , de l’U 235 récupéré dans les laboratoires atomiques du III° Reich !… Les “révisions” de l’Histoire sont parfois longues à venir !…
??? L’uranium 235 venait des usines d’Oak Ridge et d’Hanford et provient de l’uranium du Katanga vendu par les belges. Faut il rappeler a certains que c’est en autre le fait que l’Allemagne n’avait pas accès à des mines d’uranium que son programme était tellement en retard ?
“Certains” ont suivi un récent documentaire qui dit le contraire !… Et le “retard” est régulièrement ressorti, pour justifier la propagande qui servit à absoudre Eisenberg et son équipe, pendant leur détention en Ecosse !… Une fable a même été répandu : le physicien aurait réussi à convaincre Hitler que la recherche sur la Bombe serait vaine, et ainsi maintenir le cap sur le projet européen dominant pendant l’entre-deux-guerres : la réalisation du moteur atomique ( pour différents véhicules, fusées, avions, navires, autos, camions , etc… )
Jusqu’à l’été 1944, le projet Manhattan n’avait réussi qu’à produire qu’une quantité infinitésimale de Plutonium 239 !… Le général Groves (comme son ami Jacques Bergier ) avait craint que les SS auraient pu étendre des “lignes de radiations ” en utilisant des contingents de déportés sur les plages du Débarquement … mais aussi à travers le Bocage normand : les troupes alliées auraient ainsi “capturé” des hordes de zombies ( aux vêtements saupoudrés de limaille radioactive ), bourrées de neuroleptiques et de méthamphétamines !…
Au-delà de toute propagande, le chroniqueur de l’Histoire constatera que le premier essai “Trinity” , survenu le 16 juillet 1945, utilisant la fission au plutonium allait se “concrétiser” sur Nagasaki, le 9 août suivant !… mais d’où sort l’uranium 235 , utilisé expérimentalement au-dessus d’Hiroshima ?… Produit ( aussi ) à Oak-Ridge ?… On peut en douter, en constatant que cette usine avait déjà, pendant la même période , eu toutes les peines du monde à fabriquer du plutonium !…
Vous me faite rire 🙂 Je voit que vous regardé une ”docufiction” du même style que les pyramides construite par les ET et Appolo tourné a Hollywood.
Et d’où sortirait cet cette grosse d’U235 fabriqué par les allemands ? Et non, l’usine d’Oak Ridge venait de démarrer en 44 et a produit assez de matériaux fissibles en un an
pour les 2 bombes qui ont étaient assemblés au fur et à mesure de la production. Vous pensez que l’on créé quelques choses avant que les outils pour le faire soit eux même en fonction ?
Et si vous lisiez de VRAIS livres sur l’histoire du nucléaire pour changé. Je vous conseille ”La grande aventure du nucléaire militaire français” parue en début d’année compilant les témoignages des participants a l’origine du programme français et décrivant les programmes étrangers.
Faite une recherche sur le projet S-50 qui a produit l’uranium américain et considéré certaines choses ”vu a la TV” comme les divertissements qu’ils sont.
“Avec tout le respect que je vous dois ” ( et pour rester poli ! …) , mes “vrais” livres remontent à Von Braun , l’ingénieur Taylor ( et son projet super-Orion ) et à Stéphane Groueff !.. Vous en savez assez . Les “divertissements” s’appellent parfois l’Histoire et c’est exact : je pense que nos lointains ancêtres se sont “faits aider” pour construire certains édifices toujours mystérieux !…
“Certains” ont suivi un récent documentaire qui dit le contraire !… Et le “retard” est régulièrement ressorti, pour justifier la propagande qui servit à absoudre Eisenberg et son équipe, pendant leur détention en Ecosse !… Jusqu’à l’été 1944, le projet Manhattan n’avait réussi qu’à produire qu’une quantité infinitésimale de Plutonium 239 !… Le général Groves (comme son ami Jacques Bergier ) avait craint que les SS auraient pu étendre des “lignes de radiations ” en utilisant des contingents de déportés sur les plages du Débarquement … mais aussi à travers le Bocage normand : les troupes alliées auraient ainsi “capturé” des hordes de zombies, bourrées de neuroleptiques et de méthamphétamines !…
Au-delà de toute propagande, le chroniqueur de l’Histoire constatera que le premier essai “Trinity” , survenu le
Petite erreur (de frappe ?), c’est le I-58 qui coule le bateau et non le I-85 (qui reposait déjà au fond de l’océan à cette date).
Corrigé, merci 🙂