The Defenders rassemble quatre personnages principaux ? Comment avez-vous arbitré leur temps de présence à l’écran ?
C’est quelque chose qui s’est fait très naturellement. Le postulat de départ, c’est que The Defenders mettait en scène quatre personnages principaux. Ce n’est pas Mick Jagger et son groupe. Le show ne s’appelle pas non plus “Luke Cage et ses amis”. Les quatre personnages devaient donc être mis en avant. Pour ce faire, on a regardé ce qui avait été fait sur Breakfast Club, Les Douze Salopards ou Les Sept Samouraïs, tous ces groupes de gens qui réalisent qu’ils doivent travailler ensemble. C’est le cœur de l’histoire, au-delà du côté super héros. C’est même l’élément central de notre série.
On a beaucoup aimé les deux premiers épisodes, avant que les Defenders ne se rassemblent. Est-ce que c’était une partie excitante à écrire ?
Absolument. Nous tenions à prendre notre temps (avant que les Defenders ne se rejoignent) et ce, pour plusieurs raisons. J’ai insisté sur ce point dès le départ. Parce que chaque personnage a son passif, ses arcs narratifs. C’était aussi pour des raisons de timing. Les gens ont attendu plus d’un an pour retrouver Jessica Jones. Donc on a voulu leur donner des scènes avec Jessica Jones seule, pareil pour Luke, etc.
Comme ils possèdent une volonté de fer et un esprit de battant, j’ai senti qu’on devait les amener de manière crédible à un consensus où tous devaient se dire : “On doit travailler cote à cote”. Personne ne leur a dit : “Vous êtes les Defenders, faites ceci”. D’autant plus qu’ils ne s’étaient pas encore associé, donc pourquoi le faire maintenant ? Ils sont tous un peu marginaux, donc penser qu’une Jessica Jones puisse faire partie d’une équipe en un instant, ça parait impossible. J’espère que le public verra qu’on a voulu prendre soin des personnages et cela, ça demandait du temps.
Vous insistez beaucoup sur les choix moraux auxquels sont confrontés les Defenders dans les premiers épisodes. C’était quelque chose que vous avez fait consciemment ?
Je crois, oui. Mais je ne peux pas tirer la couverture à moi, c’est un des éléments qui est au cœur de la plupart des séries classiques de super héros, peut-être même plus particulièrement dans les séries Marvel. C’est une question centrale, chez Peter Parker comme chez Matt Murdock, qui est venue naturellement.
Les séries Marvel sont généralement bien accueillies, mais Iron Fist, plus récemment, a semblé moins convaincre. Est-ce que ça a rajouté de la pression au moment de l’écriture de The Defenders ?
J’étais déjà bien assez stressé avant ça (rires). Le fait que Jessica Jones remporte les Peabody Awards peut être aussi une source de stress. De même que le bon accueil reçu par Luke Cage. Car c’est un peu : « Hey, voici l’équipe de champions, bonne chance pour être à la hauteur”. C’est ambitieux ! Mais quand Iron Fist est sorti, nous étions sur la fin du tournage de The Defenders, donc ça n’a pas changé nos plans.
Personnellement, avez-vous une préférence pour un des quatre Defenders ?
J’aurais tout donné pour écrire Jessica Jones, pour la qualité de ses dialogues. J’adore le comics de Brian Michael Bendis (le co-créateur de Jessica Jones). C’est un des meilleurs comics que j’ai lus. Et quand Jeff Loeb (le président de Marvel Television) m’a demandé si je voulais écrire The Defenders, j’ai d’ailleurs immédiatement pensé à Jessica Jones. Mais j’aime tous les personnages, et tous les acteurs. J’ai vraiment adoré travaillé sur cette série. Ce que je peux dire, c’est que j’ai des scènes préférées, des scènes que j’ai été fier de tourner.
Les 8 épisodes de Marvel’s The Defenders sortiront le 18 août, en exclusivité sur Netflix
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Daredevil sur la photo de l’ascenseur on dirait Kyan Khojandi (Bref..) avec un masque sur la tête.
Bref…j’ai pris l’ascenseur avec des héros pas terrible….(sauf Daredevil)
Des héros pas terrible….. c’est ton avis hein…
oui^^