Meizu n’est probablement pas le plus connu des constructeurs de smartphone chinois. Il faut dire qu’à l’échelle de la Chine, ce n’est clairement pas le plus gros vendeur de téléphone. Mais cela ne l’empêche pas de trouver systématiquement de petites originalités lui permettant de sortir du lot. L’année dernière, avec le Pro 6, c’était son écran Force Touch. Cette année, avec le Pro 7, c’est un second écran placé dans le dos du téléphone. Mais réduire le Pro 7 à cette simple particularité serait un peu injuste : il possède beaucoup d’autres arguments capables de séduire.
Un appareil aux finitions impeccables
À commencer par son design général tout d’abord. Le Meizu Pro 7 est vraiment un beau téléphone, aux finitions très travaillées. Entièrement en métal, son toucher et son ergonomie générale sont excellents. Dans notre version noire, lorsque l’appareil est éteint, il ressemble à un beau pavé noir respirant la classe. Sa coque, intégralement en métal noir mat est tout simplement superbe et très agréable au toucher de surcroit. Cette coque en métal est également très légèrement bombée, ce qui rend la prise en main agréable. J’insiste, le Meizu Pro 7 est sûrement l’un des smartphones les plus classes que j’ai pu prendre en main cette année.
Et évidemment, il y a cet écran au milieu du dos du téléphone, qu’il est impossible d’ignorer. Un mot sur son intégration avant de parler de ses fonctionnalités : elle est parfaite. L’écran ne dépasse pas d’un millimètre de la coque, c’est tout juste si l’on sent une plaque de verre au milieu du dos en métal. Est-ce que c’est beau ? C’est une question de goût. Disons que je trouve cette coque en métal tellement réussie, que je me dis que c’est un peu dommage d’y avoir intégré un écran.
Un écran secondaire complètement sous-exploité
Ce second affichage de 1,9 pouce, AMOLED et de définition 240 × 536 pixels est une jolie prouesse technologique. Mais en l’état, il ne sert vraiment pas à grand-chose. Après avoir passé quelques heures à le bidouiller, j’en ressors sacrément frustré. C’est bien simple, il a été complètement sous-exploité par Meizu. S’il est bien tactile, les interactions sont minimales : tout juste peut-on swiper en haut ou en bas pour afficher une application photo sommaire afin de prendre des selfies et swiper à droite ou à gauche pour afficher un compteur de pas, ou le prochain rendez-vous de son calendrier.
Et c’est à peu près tout. Pour allumer l’écran, il suffit de réaliser une double tape. L’heure et la météo actuelle vont alors s’afficher. Cet écran prévient bien l’utilisateur lorsqu’il a reçu une notification sur l’instant, mais n’affiche jamais le nombre et la nature des notifications en attente. Si vous recevez un SMS, il affichera sur le coup une icône de SMS. En cas d’appel, le nom et l’avatar de l’appelant s’afficheront également. Mais jamais il ne sera ensuite possible de savoir combien de SMS, mails ou appels on a reçus sur ce petit écran et encore moins, par exemple de lire le début des messages. Pire, il est bien possible d’afficher la musique que l’on écoute sur le téléphone (et encore, uniquement en passant par des vieux MP3, mon compte Google Play Musique n’étant pas pris en compte), mais pas de changer de piste ou de naviguer dans une play-list.
Bref, pour l’instant cet écran est bien joli, mais il ne sert malheureusement pas à grand-chose. J’ai bon espoir que Meizu corrige le tir d’ici la sortie du téléphone avec une nouvelle version logicielle. La pré-version de FlymeOS installée sur le téléphone était en effet très buggée, ce qui me laisse espérer l’apparition de nouvelles fonctionnalités et surtout de nouvelles interactions. À quoi bon faire l’effort d’intégrer un bel écran si c’est pour en faire le minimum ?
Sortie française prévue pour la rentrée
C’est d’autant plus dommage que le reste de la fiche technique du téléphone est vraiment prometteuse. L’écran principal dispose d’une dalle AMOLED de très belle qualité, avec des couleurs proches de celles de mon Galaxy S7. Il dispose également de la charge rapide, d’un SoC Helio P25 associé à 4 Go de RAM et surtout, il est enfin compatible avec toutes les bandes de fréquences françaises 4G (dans sa version Pro 7 uniquement), à l’exception de la bande des 700 MHz (encore très peu utilisée). Un appareil complet.
Un mot, pour terminer, sur l’appareil photo. Le Pro 7 embarque un double capteur photo Sony IMX386. Le premier est un capteur couleur et le second un capteur noir et blanc. Les options sont relativement nombreuses : il est possible de faire du véritable noir et blanc, des modes portrait avec des effets bokeh et des photos classiques plutôt prometteuses.
Le Meizu Pro 7, ainsi que le Meizu Pro 7 Plus, seront commercialisés en Chine dès le 10 août prochain au prix de 2880 yuans (environ 363 euros) pour la version de base et 3580 yuans (environ 450 euros) pour la version Plus. Nous avons également eu la confirmation qu’il sera bien lancé en France, probablement à la fin du mois d’août ou au début du mois de septembre à un prix pour l’instant inconnu.
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supr article mm si g pa compri pk ya une foto de ferari et de volvrine
Je n’aime pas la disposition de l’écran secondaire. ça aurait été mieux de le mettre au milieu (l’être humain aime, par nature, la symétrie. De plus, la coque de protection va poser un problème, sauf s’ils créent une qui est adaptée.
Une coque est offerte et on voit qu’il y a une ouverture pour ce second écran. D’après une fuite, le prochain Meizu aura le second écran au milieu.
non ! l’être humain qui vit dans un monde de symétrie et de normalité, uniquement !
heureusement que nous ne pensons pas tous pareil…
Un peu tôt pour dire que le second écran est sous-exploité non, qui dit qu’une maj de Meizu ne va pas ajouter des fonctionnalités en plus ou d’autres développeurs ?
Quid de la partie son souvent oubliée dans les tests ? c’est sovent pour cela qu’on choisit un Meizu.
Le processeur est un Helio X30