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Astrobotic va envoyer les premiers colis vers la Lune dans deux ans

Pour installer une base durable sur la Lune, il faut du matériel. Impossible de débarquer comme ça et se dire “bon, où est-ce qu’on pose les valises ?”. En réalité, il faudra apporter des tonnes et des tonnes de matériel avant de penser à s’installer. C’est exactement l’objectif d’Astrobotic.

Objectif Lune

La société américaine fondée en 2007 vient en effet d’annoncer qu’elle enverra son premier module sur la Lune en 2019. Le Peregrine Lunar Lander apportera ainsi plus de 35 kilos de matériel sur notre satellite. Astrobotic placera son module dans la fusée Atlas V de la société privée américaine United Launch Alliance. Ainsi, la sonde transportera du matériel de six clients différents dès l’année 2019.

Et ce vol ne sera que le premier d’une longue série. À l’avenir, Astrobotic a pour objectif d’amener 250 kilos de matériel sur la Lune à chaque voyage. À 1 million d’euro le kilos, la société va très vite rentrer dans ses frais. Le premier voyage d’Astrobotic permettra d’apporter des tas de choses sur la Lune, comme un rover mexicain, une capsule temporelle japonaise ou même un appareil photo pour prendre des clichés en HD.

On se donne rendez-vous en 2019 pour voir le Peregrine Lunar Lander arriver dans les terres désolées de notre satellite.

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5 commentaires
  1. Sympa, 10 000 euros le kilo pour le mettre en orbite et 1 million pour aller sur la lune. Si on avait une fusée réutilisable avec un ISP de 1000 au lieu de 300 se serait 100 euros le kilo pour aller sur la lune alors moi je dis vive les fusées réutilisables, mais pas celles avec du carburant conventionnel, faut se lancer dans le nucléaire, imaginez l’ISP d’une fusée qui fait chauffer de l’hydrogène à 3000 degrés ! (l’hydrogène est l’élément le plus léger donc si on suit la loi de la dilatation des gaz ça fait beaucoup d’énergie par kilo)

    1. Bien sûr quand un gaz se dilate il refroidit donc on ne peut pas calculer aussi facilement que ça l’énergie de dilatation des gaz seulement en se basant sur cette loi

  2. C’est ce que fera Albert Weinberg, dans les premières cases de l’opus 19 ( en fait, 20 ) des albums de la série bd “Dan Cooper” publiée au Lombard : “Apollo appelle Soyouz” . Un cargo “Material” précède l’alunissage du LEM piloté par Dan Cooper et son copain , le colonel US Dereika qui doivent être rejoints sur la Lune par un équipage soviétique où a pris place la cosmonette Nadia Kalinskya , qu’il avait rencontré dans une précédente aventure … en Suisse ( “3 cosmonautes”, en 1966 ) , pour le compte de l’Europe spatiale ( l’ESA n’était pas encore créée …) . Il s’agissait d’édifier le premier “village” lunaire, international ( Canadien, US, Russe ) , alors que dans la réalité, en 1972, l’administration fédérale était contrainte à des licenciements massifs , le continent étant ruiné par ses dépenses délirantes dans sa guerre au Vietnam ( et dans tout le Sud-Est Asiatique ( Cambodge, Laos, Indonésie … )

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