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Blacknut ou l’envie de devenir le Netflix du jeu vidéo

Avec 100 millions d’abonnés et un chiffre d’affaires total estimé à 2,8 milliards de dollars, on peut le dire sans crainte, Netflix rencontre un véritable succès. Bien entendu, la réussite du service de streaming américain en fait rêver plus d’un. Blacknut est de ceux-là.

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Mais plutôt que de repomper bêtement et méchamment la formule mise en place par Netflix, la start-up rennaise a décidé de l’appliquer à un autre acteur majeur de la culture : le jeu vidéo.

Alors que revoilà le cloud gaming !

L’idée du cloud gaming n’est pas nouvelle, pourtant Blacknut compte bien apporter sa pierre à l’édifice, et si possible, rafler une grosse part du gâteau. Pour ce faire, Blacknut met à disposition un catalogue de plus de 200 jeux, accessibles depuis n’importe quel écran (TV, PC, tablettes, smartphones), contre un abonnement mensuel s’élevant à 19,99 euros. À l’instar de Shadow, les jeux sont lancés en temps réel depuis le cloud, ce qui permet à l’utilisateur de se passer d’une console, d’une config’ de brutasse ou d’une énième box à connecter à la TV.

À l’instar de Netflix, Blacknut propose une approche éditoriale de son catalogue. En effet, à l’aide d’une flopée d’algorithmes, Balcknut va étudier les habitudes des joueurs pour leur offrir une expérience et un catalogue personnalisés.

Si le catalogue comporte près de 200 jeux, ne vous attendez pas à jouer au dernier Zelda ou à Horizon Zero Dawn ; l’offre actuelle de Blacknut contient une grosse majorité de jeux indés, avec notamment l’excellent Furi, Anarcute et The Bridge, plus quelques jeux cultes tels que Another World. L’équipe de Blacknut compte ajouter une dizaine de nouveaux jeux chaque mois.

Blacknut espère déployer sa plateforme d’ici la fin de l’année. En attendant, vous pouvez déjà souscrire à l’accès anticipé, ce qui vous réduit la facture à 14,99 euros par mois, contre 19,99 euros lors de la sortie officielle.

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3 commentaires
    1. Cela serait effectivement intéressant de retrouver la même démarche sur Steam cependant j’ai peur que les studios de développement ne soit pas enchanté à l’idée que les joueurs ne payent pas le jeu.

      1. Le jeu en streaming c’est une mauvaise idée. D’une part la latence posera problème suivant les jeux. De plus, il faudra une bonne connexion et avant de trouver des jeux d’éditeurs , y a le temps (surtout qu’ils auront besoin de machine puissante pour faire tourner chaque jeu…)
        20 euros par mois pour des jeux indé qu’on trouve facilement pour 2 ou 3 euros sur Steam , G2A ou autres, voir même gratuit, c’est vraiment abusif. Surtout que les jeux présentés n’ont pas besoin d’une config de ouf. Du coup, même un pc a 400 euros suffirait largement pour ces jeux .

Les commentaires sont fermés.

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