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Le CNRS, le CRESITT et OTIS mettent au point un prototype d’ascenseur à hydrogène

Un ascenseur autonome, alimenté par le soleil et l’eau : après deux ans de recherches, le prototype a été présenté il y a quelques jours, dans…

Un ascenseur autonome, alimenté par le soleil et l’eau : après deux ans de recherches, le prototype a été présenté il y a quelques jours, dans les locaux du centre de recherches de l’usine Otis de Gien. Il s’agit d’une première mondiale et le fruit de deux années de travail, en collaboration avec le CNRS (centre national de la recherche scientifique), le GREMI (groupe de recherches sur l’énergétique des milieux ionisés) et le CRESITT (centre régional en électronique et systèmes pour l’innovation par les transferts de technologie dans l’industrie).

Un travail en commun depuis plusieurs années

Depuis 2016, le GREMI et le CRESITT, en partenariat avec la société OTIS ont conçu et développé un dispositif couplant une pile à combustible à la production et au stockage d’hydrogène pour alimenter un ascenseur. Un prototype à l’échelle 1 a donc été dimensionné à destination d’un ascenseur avec une autonomie d’une journée entière de fonctionnement. Cette technologie a été développée en vue de concevoir un ascenseur hybride et autonome pouvant être déconnecté de l’alimentation du réseau et le plus écologique possible.

Le Groupe de recherches sur l’énergétique des milieux ionisés (GREMI – CNRS/Université d’Orléans) travaille depuis plusieurs années sur le développement de la pile à combustible, système de production d’énergie propre. Depuis 2012, il coordonne le projet SAPAC : Système autonome à pile à combustible et photovoltaïque. Celui-ci permet la continuité d’alimentation d’un système : l’énergie disponible, en provenance du réseau électrique ou bien d’énergies renouvelables, est stockée sous forme d’hydrogène pour être restituée via la pile à combustible lorsque la source d’énergie devient insuffisante.

Les avantages d’un tel dispositif

Le système est complètement modulaire : il est conçu sur mesure et s’adapte parfaitement au besoin en termes de puissance maximale, autonomie, source d’énergie… L’augmentation de l’autonomie n’a aucun impact sur la partie électronique (ajout d’une bouteille d’hydrogène). Une interface de gestion choisit automatiquement la source de courant à utiliser : le réseau électrique ou bien la pile à combustible. Le prototype réalisé permet un stockage de 5 kWh électrique pour 100kg alors que l’équivalent en batteries au plomb est deux fois plus volumineux et plus lourd (300 kg). Le dispositif est propre : il n’utilise pas de substances dangereuses comme le plomb ou le cadmium.

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4 commentaires
  1. nice, enfin l’hydrogène arrive dans la vie de tout les jours. C’est le moment, car a mon avis ca a beaucoup plus d’avenir que l’électrique avec des batterie au lithium.

  2. En effet, “infiniment” même : l’Univers, c’est du vide, et puis de l’hydrogène !… Cette source aurait dû être exploitée dès les années 30, mais les affrontements sociaux et financiers ( et la convoitise des nazis !..) étranglèrent tout développement !… Ensuite , “qui va à la chasse, perd sa place !…” Dans l’Histoire des Sciences et des Techniques, çà n’a rien d’une plaisanterie !…De plus, l’ombre des “ersatz”, du réseau du programme d’hydrogénisation du 3° Reich ( avec ses milliers d’esclaves concentrationnaires ) créa ensuite une sorte de “zone tabou” !…
    Les programmes industriels modernes n’ont été lancés que depuis 2 ou 3 ans en France , qui possède 2 importants gisements d’hydrogène naturel sur son sol !… Cette source d’énergie arrive à point nommé pour les nouveaux moteurs électriques automobiles ( puis aériens ) : les piles à combustible vont enfin succéder aux bons vieux “accus” de Gaston Planté et le stockage d’électricité , devenu banal, sera la dernière “pierre” pour hisser notre Civilisation au niveau de Type 1 !…( Le contrôle énergétique sur sa propre planète … )

      1. La référence scientifique est “unique”, car publiée dans “Sciences & Avenir” de mai 2013 … comme un coup de tonnerre : l’hydrogène existait à l’état naturel !…. Depuis des décennies , “le dogme avait la vie dure” !… La découverte annonçait un “eldorado énergétique” , avec de nombreux gisements dans le monde dont plusieurs en France !… Le cauchemar d’Hitler réalisé : ses entreprises d’hydrogénisation ( la chimie allemande productrice “d’ersatz” ) ont été décrites dans le roman de politique-fiction “La Formule” de Steve Shagan , qu’il a ( mal ) porté au cinéma en 1980 sous l direction de John Avildsen !… Le film est peu compréhensible avec un Marlon Brando en potentat de multinationale pétrolière assez peu crédible !… Celui du roman définit une politique : si le pouvoir économique et financier se retrouve dans une impasse, les grandes structures devront accomplir “leur devoir historique : libérer les chiens de la guerre” !…
        Désormais, les brevets US étant périmés , cette énergie aussi fondamentale que l’énergie solaire va pouvoir se développer … discrètement au début : le moteur “à air” du moine Stirling ( 1820 ) ,n’a connu son ses premières applications : un moteur hors-bord , notoirement au rendement plus valable que le moteur “à explosion ) !…

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