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Des scientifiques sont parvenus à intégrer un GIF dans de l’ADN de bactérie

Pour tromper l’ennui (et dans le cadre des recherches sur l’intégration d’informations directement dans le corps humain), un groupe de chercheurs a intégré un GIF dans l’ADN d’une bactérie vivante.

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Le 15 juin dernier, pour fêter les 30 ans du GIF (prononcez “JIF”, comme girafe. Oui c’est moche, mais c’est la vie), Facebook a enfin offert la possibilité aux utilisateurs d’intégrer des GIFs dans les commentaires. Mais depuis, les GIFs ont trouvé le moyen de s’incruster ailleurs.

Un GIF dans une bactérie

Ainsi, dans une étude parue dans le journal Nature, une équipe de chercheurs américains expliquent qu’ils ont réussi à intégrer la photo d’une main et un clip composé de 5 images tirées de Human and Animal Locomotion de Eadweard Muybridge dans la séquence ADN d’une Escherichia coli, une bactérie intestinale plus connue sous le nom de colibacille. Après quoi, les scientifiques sont parvenus à reproduire parfaitement l’image, et 90% du GIF.

Comment ont-ils réussi un tel exploit, nous demandez-vous ? Simple, ils ont déjoué le système immunitaire de la bactérie. Dans le compte-rendu de l’expérience, Seth Shipman, chercheur en neuroscience à l’Université d’Harvard et co-auteur, confie que son équipe et lui ont tiré profit du système de génie génétique CRISPR.

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Lorsqu’un virus attaque une bactérie, cette dernière “découpe” une partie de l’ADN du virus pour l’incorporer à son propre ADN. Ces nouvelles séquences ADN servent de “souvenirs” de l’attaque virale, afin de prévenir plus efficacement les prochaines agressions du même virus ou de l’une de ses formes évoluées. Qui plus est, ces attaques virales sont “enregistrées” en chronologie inversée, c’est-à-dire en partant de la fin jusqu’au début de l’attaque, de manière à ce qu’au fil du temps, les séquences volées deviennent un “enregistrement” physique et vivant des différents virus envahisseurs.

It’s alive… IT’S ALIVE !

Pour parvenir à leurs fins, les scientifiques ont commencé par encoder chaque pixel des images en noir et blanc dans de l’ADN. Ensuite, ils ont usé de la fée électricité pour intégrer l’ADN modifié dans des cellules de colibacilles. L’utilisation du courant électrique a permis d’ouvrir des canaux dans la paroi cellulaire, pour permettre à l’ADN de circuler.
Après quoi, le système immunitaire de la bactérie s’est mis en branle pour intégrer l’ADN modifié à son propre génome. “Nous avons découvert que si nous faisions passer notre séquence ADN modifiée pour ce que le système immunitaire croit être un virus, ce dernier l’incorporerait”, a justifié Seth Shipman.

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Une fois intégrés à la bactérie, l’image et le GIF devaient pouvoir être lus par les scientifiques. Pour ce faire, ils ont séquencé l’ADN de la Collibacille et l’ont affiché à travers un programme informatique dédié, ce qui a permis de reconstituer avec succès les images. Les diverses photos que vous voyez en illustration de cet article sont la représentation informatique de l’ADN de bacille, ces dernières ne pouvant être distinguées à l’oeil humain.

En l’état actuel, cette nouvelle méthode ne permet pas de stocker beaucoup d’informations. La vidéo et l’image ont une résolution de 36 x 26 pixels. Cela reste peu face aux livres encodés sur de l’ADN synthétique. Mais cela reste un pas de plus vers la future intégration de données dans le corps humain.

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20 commentaires
  1. “prononcez « JIF », comme girafe. Oui c’est moche, mais c’est la vie”
    Tiens, t’es la deuxième personne que je “connais” qui dit GUIF … ou alors tu essaies de lancer un troll pour avoir du click ? ^^

    1. Ca se dit “GUIF” puisque GIF est l’acronyme de “Graphics Interchange Format”
      Ya que les boloss qui disent “JIF”

  2. Perso c’est “l’encodage dans de l’ADN” que j’aurais bien voulu comprendre mais soit je vais me débrouiller

    1. Il me semble qu’il y a 4 possibilités de combinaisons des bases azotées par brin d’ADN (un barreau de l’échelle), ce qui permettrait de coder 2 bits. Donc 4 brins pour représenter un octet de donnée je suppose..

  3. Cool, ça va permettre de … … euuh … pour … euhh … …
    Bah non, je vois pas à quoi ça sert, a part trouver un nouveau moyen de stockage, si quelqu’un çà un article plus complet ailleurs je suis preneur !!!

    1. J’imagine que coder dans de la matière vivante qui se reproduit c’est du stockage longue durée.
      Avec une altération génération après génération… ça devient de l’art.

      Si ça se trouve les êtres humains ne sont que les supports d’un message cosmique qui demande à Xarbozorg67 de ne pas oublier de rapporter des couches pour le petit dernier.
      Mazette c’est tourneboulant ! Oo

  4. Bientôt on va nous encoder dès la naissance pour faire de nous devrais petits moutons.
    Pour certains ce ne sera pas la peine ils le sont déjà.

Les commentaires sont fermés.

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