Une usine Honda à Sayama, au nord-ouest de Tokyo, qui produit environ 1000 véhicules par jour (dont la berline Accord, les modèles Odyssey et le Stepwgn) a dû stopper sa production lundi dernier. Reuters rapporte que l’entreprise automobile avait découvert le virus dimanche et qu’il a infecté ses réseaux au Japon, Europe, Amérique du Nord et dans d’autres régions mondiales.
Pas toutes les usines touchées
Malgré cet accident, WannaCry n’a pas réussi à infecter d’autres unités de production chez Honda. Le cas de l’usine de Sayama a été très rapidement maîtrisé puisqu’elle a pu reprendre son activité dès le lendemain.
Un exemple qui montre que Honda doit poursuivre la sécurisation de son système et qui sert de mise en garde pour les entreprises et entités qui avaient été touchées par l’attaque le mois dernier. Comme ce fut d’ailleurs le cas de constructeurs automobiles Renault et Nissan, qui avaient aussi été contraints d’arrêter leur production dans des usines en France, Royaume-Uni, Roumanie, Japon et Inde.
Cet incident arrive alors que la société poursuit ses tentatives afin de sécuriser ses systèmes. WannaCry, qui a fait son apparition mi-mai, s’est répandu massivement et a causé de nombreuses perturbations sur les réseaux d’usines, boutiques et même hôpitaux dans plus de 150 pays. Le rançongiciel n’a pas fini de faire des victimes.
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Vu leur vitesse de réaction, j’ai peur qu’ils ne soient touchés par le bug de l’an 2000 bientôt..
Mais c’est ridicule, le patch de sécurité de mars 2017 empêche ce virus de passer…Quel belle bande de nazes…
c’est juste incroyable que de telles sociétés soient si mal protégées !!!
à croire qu’ils le font exprès…