Le « cousin jumeau » du Huawei P10
Voici donc le Honor 9, le nouveau flagship de la marque chinoise. « Nouveau » serait toutefois à mettre entre parenthèses tant son design et ses caractéristiques rappellent fortement le Huawei P10, sorti il y a quelques semaines dans nos contrées (voir notre test). Le Honor 9 reprend en effet une bonne partie de son design, avec une coque arrondie pour une meilleure prise en main, un capteur d’empreintes digitales placé à l’avant (et non à l’arrière comme c’était le cas sur le Honor 8) et un double capteur photo dorsal.
Ce qui change toutefois, ce sont les matériaux utilisés. Exit le dos en métal du Huawei P10, Honor l’a remplacé par une coque unibody en verre. Trois coloris sont proposés en Chine : bleu, gris et or. Mention particulièrement au gris, particulièrement classe. Dans les « bonnes » nouvelles, on notera également que le téléphone dispose bel et bien d’un port jack, pour y brancher son casque.
Il s’agit toujours d’un smartphone de 5,15 pouces (comme le Galaxy S7), dont les dimensions sont de 147,3 × 7,45 × 70,9 mm pour un poids de 155 grammes.
Une fiche technique haut de gamme
Sa fiche technique rappelle également beaucoup celle du Huawei P10. Sans véritable surprise, le Honor 9 dispose d’un écran Full HD (1920 × 1080) et embarque un SoC Kirin 960 (le même que sur le Honor 8 Pro, un processeur capable de rivaliser avec le Galaxy S8 ou le LG G6) associé – dans ses versions chinoises – à 4 ou 6 Go de RAM et 64 ou 128 Go de mémoire interne (extensible via une carte SD). En Europe nous aurons très probablement droit à une seule version disposant de 64 Go de mémoire interne et de 6 Go de RAM.
Concernant l’aspect photo, le Honor 9 dispose d’un double capteur pratiquement identique au Huawei P10. Le premier capteur dispose de 20 millions de pixels et prend des photos en noir et blanc tandis que le second, de 12 millions de pixels, s’occupe de capturer la couleur. Seul changement par rapport au P10, ce Honor 9 ne dispose pas du label Leica. Il faudra donc s’attendre à des clichés un peu moins bons que sur son cousin chinois. Sur la face avant, enfin, se trouve un capteur de 8 MP.
Vendu moins de 400 euros en Chine et sûrement un peu plus en France
Le Honor 9 est déjà disponible à la précommande sur la boutique chinoise Vmall. Les tarifs s’échelonnent de 2300 yuans à 3000 yuans, soit de 300 à 395 euros. Le smartphone sera officiellement mis en vente le 16 juin en Chine. Amateurs d’importation, attendez un peu avant de craquer, Honor devrait présenter le Honor 9 en France avant la fin du mois pour un lancement prévu pour le début de l’été. On s’attend d’ailleurs à des tarifs légèrement plus élevés que pour le Honor 8 de l’année dernière, vendu pour rappel 399 euros lors de son lancement.
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.
méga classe :O
Ah si j’étais riche…
un mix entre le mi5 pour la courbure du dos et le verre utilisé et le mi6 pour le double appareil photo
c’est surtout un Huawei P10 emballé dans du verre 😉
pas de led de notif en face avant ? tant pis , je passe !
Honor en a toujours mis. Sûrement comme le 8 Prow dans le haut parleur.
moi il me tente beaucoup (surtout en bleu), mais c’est surtout sa non étanchéité (ce qui m’a fait prendre mon actuel Moto G3) qui va me freiner
Il est pas mal en bleu, mais bon, à un moment ou a un autre il va falloir en finir avec cette mode des coques arrière en verre, cela fait certes bling bling, mais bon, entre les traces de doigts et les risques de casses dés que ça tombe …
Cela fait comme les écrans bordless, les journalistes high tech eux même disent qu’ils ne sont pas sans défauts et problèmes pratiques, mais ils continuent à ne juger l’intérêt d’un smartphone quasiment que sur le fait qu’il ai ou pas ce type d’écran ?!?
Pour ma part, ce sont des coup de com des fabricants coréens (car à chaque fois, ces idées viennent toujours de la Corée du Sud, et sont là pour attirer l’attention et vendre un peu sur du vent) pour faire vendre en surjouant le “oua busines”.
Et cette méthode marketing douteuse n’est pas sans me rappeler le coup des écrans brillant d’il y a quelques années : cela faisait vendre en magasin car c’était beau, mais une fois sorti du magasin, là, c’était une autre histoire. J’espère donc que ces modes (verre et bordless), qui n’apportent pas grand chose en terme d’utilisation, vont vite s’effondrer tel un soufflet