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Seriez-vous prêts à voyager dans un avion contrôlé par une IA ? Boeing le pense

Nous avons aujourd’hui des métros sans conducteur, des voitures sans conducteur… et bientôt des avions sans pilote ? C’est en tout cas l’objectif de Boeing, qui compte tester les avions de ligne sans pilote d’ici 2018.

Y’a-t-il un pilote dans l’avion ?

Imaginez-vous prendre l’avion et ne voir personne dans la cabine. Une perspective angoissante s’il en est, même si une IA se montre dans les faits plus fiable que l’humain. Boeing songe sérieusement à tester la chose dès l’année prochaine, selon CNBC.

Alors que le Salon international de l’aéronautique et de l’espace de Paris-Le Bourget pointe le bout de son nez (début le 19 juin), Mike Sinnett de chez Boeing a indiqué à CNBC que les premiers tests grandeur nature auront lieu en 2018. Avant ça, Sinnett, qui est par ailleurs un ancien pilote, compte bien tester la technologie en simulateur dès cet été.

Si des drones peuvent être contrôlés par une IA, pourquoi pas les avions ?

Comme il l’explique, la technologie pour piloter un avion de ligne se base sur une autre déjà existante. Des drones automatisés existent déjà et il ne reste maintenant qu’à appliquer la technologie à un avion de ligne, toutefois un poil plus compliqué qu’un simple drone.

Cependant, plusieurs problématiques vont apparaître avec le projet de Boeing : Où se placeraient ces pilotes fantômes dans la réglementation aérienne ? Comment réagirait une IA lors d’une situation compliquée ? Saura-t-elle la gérer d’une manière aussi efficace qu’un Sully ?

Enfin, les passagers seraient-ils prêts à voyager dans un avion sans pilote ?

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28 commentaires
  1. Haaa c’est beau la technologie. Que de fiabilité, que de sécurité. Une meilleur vie, plus de temps pour soi, pour sa famille, moins de stress car plus besoins de devoir faire un métier pénible… Oh wait!!

    1. Le fameux “pilote automatique” est un mythe.

      Il y a des mécanismes d’assistance qui conservent l’altitude, la vitesse et le cap, couplés au système de navigation et d’autres fonctionnalités mineures, mais c’est loi de faire un avion autonome.

      1. “conservent l’altitude, la vitesse et le cap, couplés au système de navigation et d’autres fonctionnalités mineures”

        Sur une grande partie du vol, ca automatise le pilotage non ?

        1. Absolument, si tout va bien, le pilote ne touche à rien sur une grande partie du vol. Mais on est très loin du véhicule autonome.

  2. si ça peu faire réduire le coût du billet et tant qu’il y a du personnel d’accueil des passagers, je ne dis pas non !

      1. A Air France, presque 8% du personnels sont pilotes avec des salaires de ministre (voir plus pour les commandants qui ont 17.500 euros brute /mois en moyenne). Donc je crois bien que le coût salarial des plus des 4000 pilotes (avec part patronale x2 le salaire), on va dire 30.000 euros coût chargé/mois/pilote soit 120 millions / mois, ça peut faire des économies.

        1. Oui enfin les pilotes font decoller et atterri un avion ! Il y a certaine chose pour lesquelles l’argent est une très mauvaise notion.

          1. Je n’ai pas compris le sens de ton commentaire. Après il est vrai que les salaires sont trop variables (un joueur de football peut s’acheter une Maserati en 25 min de jeux).

          2. Oui en effet je me suis mal exprimé, pour moi un salaire de pilote d’avion n’est pas mesurable au vue de manœuvres quelles soient de vols, d’urgences ou autres donc 17K/mois ou 30K/mois peu importe du moment qu’il m’emmène du point A au point B.

            Un conducteur de bus de ville et villes périphériques n’est selon moi pas assez rémunéré, au vue de l’attention qu’il faut concernant les autres usagers, les piétons, mais aussi à l’intérieur du bus même s’il y a des caméras maintenant.

            Le salaire correct c’est clairement celui du conducteur de train et encore mieux TGV, c’est assez difficile d’être conducteur de train et TGV mais je pense qu’entre +2K pour les TER et autres trains du genre et de +3 à 5K pour les grandes lignes c’est clairement le salaire qui est le plus réaliste au vue du travail.

          3. sauf que tout ça est faux les pilotes doivent faire manuellement un certains nombre d’atterrisage par ans… ce qui signifie qu’actuellement, decollage, pilotage et atterissage sont deja fait de maniere automatique 80% du temps.

          4. Surtout que c’est plus simple pour un TGV. La route est pas compliquée 😉

        2. saches surtout que vu les couts de formation a la base beaucoup de pilotes remboursent leur pret aussi longtemps qu’une maison , tu rajoute le % de risque de se crash qui augmente avec les heures de vols et beaucoup l’oublie les risques pour la santé avec les radiations solaire et cela pour tout naviguant de la planète.

        3. Alors déjà vos chiffres sont complètement faux. Mais vraiment. Pour un commandant de bord sur 777 par exemple, c’est plutôt autour de 10000€ nets par mois (soit 13K bruts, primes comprises). On parle ici d’une toute petite minorité de pilotes, si on veut une idée des salaires moyens, on est bien plus près de 100K nets annuels. Le coût pour l’entreprise est de 180K annuels par pilote. Soit 720M par an.

          Soit 14€ par passager en moyenne. En prenant en compte que c’est une moyenne, et donc que le coût sur des trajets petits et moyens-courriers sont moins élevé, et plus élevé sur des longs-courriers.

          Rajoutez à ça l’amortissement des systèmes automatiques (qui vont coûter un bras, parce qu’on parle d’aéronautique), leur entretien et leur surveillance, et vous arrivez à une baisse de coût finalement pas phénoménale.

          1. “En moyenne, dans l’ensemble du groupe, les officiers pilotes hommes gagnaient fin 2013 un peu plus de 11.000 euros bruts par mois (les femmes, un peu plus de 10.000 euros) et les commandants de bord presque 17.500 euros (presque 16.000 euros pour les femmes). Chez les instructeurs, les hommes touchent en moyenne près de 20.000 euros (16.279 pour les femmes).”
            lien : http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/decryptage/2015/10/06/29002-20151006ARTFIG00129-salaires-et-temps-de-travail-les-vrais-chiffres-sur-les-pilotes-d-air-france.php
            Après il ne faut pas oublier que le coût chargé (salaire brute + part patronal) ça doit plus prêt en moyenne des 30Keuros par pilote CQFD!

          2. 30K intégré = 20774 bruts. Notez que le coût sur le billet reste marginal.

  3. C’est vraiment pour tuer l’emploi. ..pas de travail égale chômage plus d’argent dans la caisse d’état pour payer les chômeurs égale le désordre dans le monde ce qui pourrait même créer une guerre ….un monde qui courent vers sa perte avec toute ces technologies qui rend l’être humain fainéants

    1. La réduction des prix des voitures à permis sa démocratisation qui par ricoché à créé de l’emploi (plus de voiture vendue). On peut aussi penser ça pour le transport aérien, si c’est moins cher, ça se développera plus (plus de ligne et donc d’avions, des passagers qui consomment plus de services etc.).
      Et puis, si la sécurité peut être améliorée (l’erreur humaine est la cause principale des accidents aériens)

      1. “La réduction des prix des voitures à permis sa démocratisation qui par ricoché à créé de l’emploi (plus de voitures vendues”
        Oui mais à l’époque il n’y avait pas encore de robots. Si bientôt tous les emplois seront remplacés par des robots ou des IA, chaque innovation donnera du travail à des robots et non plus à des salariés.
        Alors il n’y aura plus que les actionnaires qui pourront se payer des choses car s’il n’y aura plus de salariés dans les entreprises (ou si peu) on peut s’interroger sur le pouvoir d’achat de tous ces humains sans emploi.
        Les robots ne seront pas des consommateurs, juste un peu de maintenance.

        1. L’automatisation des chaines d’assemblages a créer de l’emploi en permettant de réduire le coût d’un produit et permettre sa production de masse pour qu’il puisse être commercialisable.
          Après, je comprends que les robots deviennent plus sophistiqués, polyvalents et plus compétents et par conséquent plus à même de travailler à la place des hommes (c’est pas demain qu’un robot remplacera l’homme dans ses tâches, peut être sur des secteurs particuliers oui). On peut imaginer taxer le travail des robots.
          Le chômage de masse n’a pas besoin des robots (voir la majorité des pays dans le monde où l’économie informelle est de rigueur où les gens vivotent, se débrouillent, combien de salariés par rapport à la population mondiale ? ou même en France avec ses 3 millions de chômeurs à temps plein, +3 millions à mi temps et encore 2 ou 3 millions de chômeurs mais en fin de droit et non comptabilisés ?
          Pour les IA (un terme qu’on emploi à tord), ça va effectivement faire plus de mal car plus apte à remplacer des hommes rapidement pour des tâches qualifiées telles que les avocats, traducteurs, pilotes, médecins, taxi, banquier, standardiste et autres services.
          Si tu veux t’inquiéter pour le futur, c’est plutôt du côté de la surpopulation mondiale, du manque futur de nourriture, des rejets de CO2, de la déforestation, du changement climatique, des guerres futures des ressources etc.

          1. D’accord avec toi pour la surpopulation, qui continue de s’accroitre, mais il y a aussi le système qui est tout entier basé sur la croissance. Toujours plus de consommation, toujours plus de sollicitations des matières premières et des ressources. Et comme cela ne suffit pas, toujours plus de robots qui coûtent moins cher que des salariés.
            Certes il y aura de nouveaux métiers mais globalement l’emploi recule inexorablement.
            Tu dis qu’on peut imaginer taxer le travail des robots. Oui mais non, déjà des voix libérales estiment que ce n’est pas une bonne solution, que cela va freiner l’investissement et l’innovation et donc la compétitivité, et bla bla bla.
            On voit dans les revues spécialisées que beaucoup de diplômés (voire surdiplômés) ne trouvent pas de travail et se contentent d’emploi alimentaires de subsistance quand ils ont la chance d’en décrocher.
            Alors oui il y a de quoi s’inquiéter pour l’avenir des plus jeunes qui devront se battre contre des sélections impitoyable dans une société de plus en plus élitiste, mais aussi contre des robots qui envahissent de plus en plus tous les domaines de l’activité économique pour des raisons de coût de revient, là où l’Homme ne peut plus guère lutter, même plus les pilotes d’avions, pour en revenir à l’article, une catégorie qu’on a longtemps considérée comme intouchable parce qu’irremplaçable.

          2. -Moi je pense que la technologie permettra de mieux consommer avec moins de matières premières : moins d’écrans qui seront virtualisés par réalité mixe, plus de contenue sans support physique (exit disque dur, clé usb, cd etc.), moins de câbles, impression 3D (fabrication additive), moins énergivore, moins de matériaux polluants (substituts) et puis les IA (ou plutôt les IV) nous permettront de consommer au meilleur prix (ils négocierons pour nous auprès des distributeurs en protégeant nos données personnelles, en choisissant le meilleur produit, services (abonnement edf, internet etc.), aussi auprès des banquiers pour un prêt au meilleur prix adapté à nos situations etc.)
            -En France, on a choisi une immigration importantes (je crois qu’on a presque doublé la population d’avant guerre, alors que depuis longtemps la population francaise était plus ou moins stabilisée avec une faible croissance démographique) et ceux pour des raisons de mains d’oeuvres peu qualifiées et pas chères avant tout (maintenant on subit l’immigration,peut être car elle est inévitable). Le problème étant que la mondialisation mettant en concurrence cette main d’oeuvre avec des hommes et des femmes (motivés pour s’en sortir) d’autres pays et qui fait que chez nous ils deviennent moins intéressants donc qui se retrouve au chômage, et les jeunes sont obligés de faire des études longues fautes de débouchés (aux US cela devient plus un business qu’autre chose maintenant, on va y avoir droit nous aussi avec des prêts bancaires pour frais d’inscription !). La révolution industrielle (par les automates) s’est faite en partie car il y avait un manque de main d’oeuvre en Angleterre. Les Allemands ont optés pour plus de robots, sauf dernièrement (du fait de la politique de natalité qui est négative et des emplois à mi-temps et sous payés, mais ils s’en mordrons les doigts). Donc oui, ça va être compliqués pour les jeunes (mais ça l’est déjà). Et c’est vrai que maintenant les robots viendront prendre des emplois non par faute de main d’oeuvre mais parceque cela sera moins cher, plus efficace pour certains métiers. Mais, bien qu’on subira les maux du chômage, nos sociétés s’adapteront.
            On croise les doigts afin que nos politiques du monde trouvent une solution 😮

    2. Il y avait un mec qui avait une proposition intéressante dans son programme, “taxer les robots” (un certains Mr Gates avait dit qu’on en viendrait la un jour) sauf que ce mec s’est fait planter qqs couteaux dans le dos, ce mec cetait Benoit Hamon.

  4. Déjà qu’ils ne sont pas foutu de trouver un avion qui a disparu il y a quelques années, alors que des organisations arrivent très bien à nous trouver grâce à nos appareils électroniques et à récolter plein de données sur nous…
    Alors je dis non à cette IA.

  5. bah la plupart du temps c’est deja l’avion qui fait tout autant take off que landing alors …

    d’ou l’humour avec tout les cons qui applaudissent en cabine

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