Un oisillon appartenant à l’espèce disparue des énantiornithes a été découvert dans de l’ambre en provenance de mines du nord de la Birmanie. Les restes montrent que la petite créature a été prise au piège de la résine très peu de jours ou semaines après son éclosion.
Pas d’ADN, pas de Jurassic Park
Cette découverte d’un animal presque entièrement conservé est exceptionnelle. Toute la partie droite du corps de l’animal a été fossilisée, mais des recherches ont montré que la chair s’est transformée en carbone et qu’il n’y a pas de traces d’ADN utilisable. Il faudra attendre un nouvel espoir avant de jouer à Jurassic Park dans la vraie vie .
Un véritable attirail de prédateur
Grâce à ce morceau d’ambre, on apprend également que cet oiseau, bien que ressemblant fortement à nos pigeons, mouettes et autres volatiles actuels est plus férocement équipé. Ses ailes sont en effet dotées de griffes, il possède des mâchoires et des dents plutôt qu’un bec. Après son éclosion au sol, les oisillons devaient sûrement grimper aux arbres, ce qui expliquerait pourquoi il a été coincé par la sève selon Ryan C. McKellar, l’un des scientifiques ayant travaillé sur cette découverte.
Appuyée par de précédentes recherches, l’idée que les jeunes oiseaux sortaient de leur coquille avec un état de développement différemment avancé de celui de nos amis à plumes actuels se confirme pour les scientifiques. Les restes de l’oisillon présentent une combinaison plutôt étrange de certaines parties du corps. Montrant notamment que les plumes de ses ailes étaient déjà bien formées, alors que très peu l’étaient sur le reste du corps.
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