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On était à INFRA, l’exposition digitale signée Biborg qui “hacke” notre réalité

Paris, le jeudi 18 mai. À peine le temps de sortir de la rédaction que je me retrouve au sein d’une exposition pas comme les autres….

Paris, le jeudi 18 mai. À peine le temps de sortir de la rédaction que je me retrouve au sein d’une exposition pas comme les autres. C’est l’agence digitale Biborg, et plus particulièrement son Lab, qui l’a organisée. Dès mon arrivée, l’atmosphère et les différentes chartes graphiques ne trompent pas : nous voilà arrivé au sein d’un univers futuriste. Centré sur le hacking et les différences entre réel et virtuel, cette galerie technologique interpelle.

Quand le hack s’invite dans notre quotidien

Nous sommes des hackers, des explorateurs, des faiseurs d’expériences. Nous assemblons et modifions des briques technologiques afin de créer des interactions de contenus et de publics. C’est là que, pour nous, réside l’innovation, explique ainsi Emilien Chiche, l’un des créateurs de ces expériences. Trois grandes activités se sont alors offertes à nous :

* Perception ou le hack de l’environnement

* Anti-selfie ou le hack du corps

* Materials ou le hack de la matière

C’est bien cette unique notion de hack qui revient, encore et toujours. En 2017, les différents événements technologiques qui ont bouleversé notre ère virtuelle sont tous plus ou moins issus du hacking. On ressent cette volonté de la part du Lab de Biborg de rendre compte d’une nouvelle étape dans la vie artistique de l’humanité. Tout est centré sur ces notions de réalité virtuelle et réalité augmentée, qui prennent de plus en plus d’ampleur au fil des derniers mois.

Ainsi, après avoir téléchargé l’application dédiée, nous pouvons interagir avec de nombreux éléments autour de nous. De simples dessins aux murs se transforment, via notre écran de smartphone, en figures animées que l’on peut contourner, approcher et redéfinir. Quelques mètres plus loin, de grands écrans nous métamorphosent en différents sons et formes qui évoluent en temps réel selon nos mouvements. Dans un décor des plus réels, notre corps n’est plus qu’un vague amas de pixels dissocié de notre réalité. Enfin, un grand mur se dresse face à nous, sur lequel nous nous empressons d’envoyer des balles en mousses. Malgré le manque de puissance, il est possible de déstructurer la matière et d’admirer cette grande toile se casser en fonction des endroits que nous avons, symboliquement, heurtés.

Le futur de l’art passe par la VR

C’est donc bien là le but de cette exposition INFRA : réussir à semer le doute dans l’œil du spectateur entre ce qui est réel et ce qui ne l’est pas. Nous prouver à quel point la technologie peut avoir un impact fort sur notre perception. Explications d’Emilien Chiche.

La Réalité Augmentée, on y croit depuis une dizaine d’années. Au début, il y a eu l’effet d’annonce mais maintenant on commence à avoir les périphériques nécessaires pour en faire quelque chose et c’est là que ça devient important. On peut raconter un contenu. Il suffit, comme ce soir, de télécharger une application pour vivre pleinement une expérience qui a été créée pour ça. C’est très intuitif et c’est déjà ancré dans notre présent. À voir s’il sera possible, dans le futur, de mélanger véritablement la réalité et le virtuel pour offrir quelque chose d’unique aux gens. Pour l’instant, c’est surtout visuel, mais lorsque le côté sensitif fera son apparition, peut-être pourrons-nous aller encore plus loin .

C’est donc là que réside peut-être le futur de l’art, dans la technologie. INFRA, l’expérience réalisée par l’agence Biborg, s’inscrit donc dans cette continuité, tentant de nous prouver à quel point réalité et virtuel ont tous deux une place importante dans nos vies de tous les jours.

>> Le site de Biborg

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8 commentaires
  1. De la branlette voilà ce que c’est, le prochain qui utilise le mot Hack sans en connaitre la définition je le… je vous laisse découvrir !

  2. c’est quand je lis de genre d’article que je comprends pourquoi l’art me laisse perplexe… Je ne vois pas ce qu’il peut y avoir de plus useless que de l’Art…..

    1. “useless ” = inutile.
      L’Art n’est pas inutile, simplement, de nos jours, il est totalement surfait, n’importe quoi est qualifié d’art par des gogos/bobos qui se la pètent pour un rien, de peur de ne pas êtres vus et donc de ne pas exister.
      Là-dessus on rajoute une pincée de business et une autre de marketing et n’importe qui peut se targuer d’être un artiste.
      Dans la news mieux vaut ne pas parler de hack, il s’agit simplement d’informaticiens qui font des expériences (et qui , peut-être s’amusent) dans l’espoir de parvenir à sortir un produit capable de rapporter.
      Il est bon de revenir sur terre.

  3. ça me laisse franchement perplexe : en fait, en regardant les vidéos, j’ai plus envie de regarder la fille que de voir ce qui va se passer sur les murs… c’est au mieux rigolo, mais pas du tout impressionnant, et pas vraiment intéressant !!

  4. “Le hack est une manipulation d’un système, de l’anglais to hack, tailler, couper quelque chose à l’aide d’un outil. Par analogie, séparer des blocs logiques, retirer de l’étude tout ce qui n’est pas nécessaire, et regrouper des données dispersées permet de retrouver une cohérence, tout en permettant d’être mieux compris dans son fonctionnement.” – cf wiki . Pourquoi ne pas avoir utilisé “numérique” qui se preterai plus au thèmes (on numérise le corps, réalité augmentée, toussa toussa).

    C’est fatiguant à force d’utiliser hack à tord et à travers, même le mot schtroumpfer est mieux utilisé… Enfin je suppose qu’on enseigne pas ça aux beaux arts malheureusement.

Les commentaires sont fermés.

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