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En phase de reconquête, SFR change de nom pour Altice

Quelle est la meilleure solution lorsque sa marque concentre à elle seule plus de la moitié des plaintes utilisateurs de 2016 ? Réponse : changer son nom, tout simplement ! SFR va en effet changer de nom et s’appeler Altice.

Adieu SFR et bonjour Altice. Patrick Drahi et sa direction ont donc bel et bien décidé de changer le nom de l’opérateur mobile et internet fixe français pour Altice. Un changement de nom qui ne concernera d’ailleurs pas uniquement la partie télécom, mais touchera l’ensemble des sociétés appartenant à la maison-mère actuelle Altice.

Ne l’appelez plus SFR mais Altice

Pour les Français, cela signifie d’abord que, dès aujourd’hui, on ne parlera plus de SFR, mais d’Altice-SFR. En 2018, seule la marque Altice restera. À l’étranger, des sociétés récemment rachetées par Altice vont également changer de nom. C’est le cas par exemple du premier opérateur portugais, Portugal Télécom, qui va être renommé Altice, mais aussi de Cablevisionet Suddenlink aux États-Unis ou de HOT en Israël.

« SFR, cela veut dire Société française du radiotéléphone. Or, nous sommes bien plus que cela, avec des actifs dans le fixe et dans les médias », a expliqué Michel Combes au journal Le Figaro. « Nous abandonnons SFR, car nous changeons de dimension. Altice ne pourra plus être considérée comme une holding purement financière, c’est un groupe industriel avec des actifs dans les télécoms, les médias et la publicité, les trois piliers de notre développement ». Une nouvelle marque globale, donc, qui sera plus facilement reconnaissable par le grand public.

Faire oublier une image de marque ternie

Dans les faits, les dirigeants d’Altice vont surtout y trouver un avantage non négligeable : abandonner SFR en France, c’est se débarrasser d’une image de marque considérablement ternie ces derniers mois. Depuis le rachat de SFR par Altice en 2014, SFR a vu ses investissements ralentir, ses effectifs fondre d’un tiers et ses clients fuir. En 2016, l’opérateur a été épinglé à de nombreuses reprises par des associations de consommateurs pour son SAV plus que discutable. Une situation similaire s’est d’ailleurs produite au Portugal, peu après le rachat de Portugal Telecom par Altice.

Ce changement de nom intervient à point nommé, puisque SFR est actuellement « en phase de reconquête » avec investissements à la hausse dans le mobile ou offres plus attractives dans le domaine de l’Internet haut débit. « La nouvelle marque, mondiale, sonnera comme un nouveau départ. Le nouveau logo d’Altice, un « a » représentant un chemin, remplacera le carré rouge » indique le Figaro. C’est le moins qu’on puisse espérer.

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13 commentaires
  1. En gros opéré la même stratégie que France Telecom avec Orange au moment des suicides des cadres dans l’entreprise : On fait passé les mauvaises nouvelles des journaux au nom de France Telecom tandis que l’on fait toute la campagne de publicité sur Orange afin d’éviter directement le lien avec la marque.

  2. Il serait intéressant de savoir combien d’emplois ce changement de nom aura coûté, dans un contexte de plan social, dépenser je ne sais combien d’€ pour juste changer de nom c’est un peu indécent je trouve surtout que ce n’est que de la poudre de perlinpinpin 😉

  3. Il ne reste plus qu’à espérer que 1/ les problèmes de qualité de service qui ont pourri l’image de SFR soient rapidement réglés (bon courage), et que 2/ la dette de 50 milliards qui pèse sur le groupe Altice ne leur pète pas entre les mains et ne vienne pas salir ce nouveau nom d’envergure désormais internationale…

    1. Ne t’inquiète pas pour la dette de 50 milliards si elle leur pète au nez, dans ces cas là il y a toujours quelqu’un pour payer : NOUS !
      un exemple : Tapie.
      Drahi lui ne se retrouvera jamais sur la paille.

  4. Renommer ou changer la couleur d’un sac plein de vomi sans le vider et le nettoyer, c’est useless…

  5. Changer un nom ne changera pas grand chose à qui se renseignera vite fait.
    Mais perso jamais eu de s’énormes soucis avec SFR/RED box ou mobile et sav reactif.

  6. C’est toujours le sieur Drahi au sommet et c’est sa gestion “Particulière” du groupe qui l’a précipité dans le marasme dans lequel est SFR… “Altice, ça glisse aux pays des merveilles” …

    (Et il possède une fortune… De dette …Dans quel monde vivons-nous, Seigneur, Seigneur … )

  7. Un gros con avec un blouson neuf, ça reste le même gros con….avec un blouson neuf… 🙂 Y’en a qui disent aussi peinture sur merde égal propreté… au choix…

  8. Comme dit dans les précédents articles sur SFR : c’est pas en changeant le nom que tu vas changer la qualité des services et des employés.
    Donc quand ils auront décidé de faire des formations à leurs employés pour leur permettre autre chose que t’appeler pour savoir si tu utilises la TV, ça sera pas mal.

    1. D’accord avec vous, je viens de déposer une réclamation car nous subissons une détérioration de la qualité des services : 4 G instable voir pas du tout, impossibilité d’utiliser la 3 G. On revient même à la 2 G dans certains lieux. Alors c’est bien gentil de changer de nom, si c’est pour continuer de ne pas satisfaire le client et d’être incapable de tenir ses promesses. 80 % du réseau couvert, certes ! mais instable donc mensonge.

  9. C’est un truc bien usité : ainsi, la COGEMA est-elle devenue AREVA, pour se dépêtrer de toutes casseroles judiciaires qui traînaient à ses basques !… Ce procédé peut-être utilisé aussi pour se débarrasser d’une équipe trop active, faisant de l’ombre au candidat officiel !… ( C’est ma conclusion en reconstituant la valse-hésitation de fusions, séparations, re-fusions, etc… qui s’est déroulée au sein des entreprises ( de haut-niveau) de l’Astronautique française, au cœur des années 60 : l’une d’elles a été phagocytée par une série de manœuvres complètement inutiles qui ont amené … la disparition de l’entreprise, récupérée par différents partenaires !… Le mobile ?… Il s’agissait de déterminer qui constituerait les premiers satellites de la France, et manifestement, la concurrence fut “rude”,, puisqu’elle coûta la dislocation d’un Bureau d’Etudes très dynamique , prélude au transfert de la structure nationale à une envergure européenne !…)

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