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Gvido est une double partition E-ink pour musicien technophile et fortuné

Si vous êtes un musicien un tantinet chevronné, vous avez forcément vécu cet instant pénible de devoir tourner vos partitions en plein concert et, soit de les faire tomber du pupitre, soit de tomber sur une mauvaise page. Avec Gvido, ce genre d’erreur devrait appartenir au passé, pour peu que vous en ayez les moyens.

Gvido, c’est tout simplement un double écran E-ink de 2 × 13,3 pouces sur lequel on peut afficher des partitions. L’objet est plutôt joli et promet de belles choses pour les musiciens. Compatible avec les fichiers .pdf, il dispose d’un stylet permettant d’annoter ses partitions. Sa mémoire interne est plutôt généreuse de base (8 Go) et peut être étendue avec une carte micro-SD.

Après avoir vu la vidéo, je me pose toutefois plusieurs questions. Comment fait-on pour tourner les pages ? Et surtout quid de la qualité d’affichage de la partition ? Pour la première question, Gvido indique sur son site que son appareil dispose d’un capteur infrarouge (situé en bas à droite de la tablette ?) permettant de tourner les pages. Il vend également sur son site web un « foot switch », une pédale, filaire ou non, permettant de les tourner avec le pied. Ce qui, dans le cas où vous jouez du piano, n’est pas très pratique.

La pédale permettant de tourner les pages.

Une partition connectée vendue 1600 dollars

Concernant la seconde question, je n’ai pas de réponse. Ayant abandonné la musique depuis très longtemps, je ne sais pas si beaucoup d’éditeurs de partitions proposent des versions .pdf de leurs partitions de musiques imprimées. Et j’ai très peur de la qualité de l’affichage de scans de partition sur le Gvido.

Si jamais vous êtes tentés, sachez que Gvido sera lancé dès le 20 septembre prochain en Amérique du Nord, au Japon et en Europe (France, Allemagne, Royaume-Uni, Italie et Espagne). Le prix de la bête est toutefois élevé : comptez 1600 dollars, hors taxe et sans le foot switch, qui est vendu en tant qu’accessoire. Mais après tout, c’est le prix à payer pour se débarrasser des cette demi-tonne de partitions froissées qui moisissent dans votre placard.

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6 commentaires
  1. Une bonne tablette 12 pouces fait très bien l’affaire.
    J’ai une HP Pro Slate 12 au format 4/3, c’est impeccable et le rétro-éclairage de l’écran aide bien en ambiance sombre…

  2. Pour tester un .pdf, il faudra passer par un logiciel type Guitar Pro et faire une impression .pdf de la partition/tablature.

    Concernant le produit : j’étais mega interessé…. jusqu’à ce que je vois le prix… Réservé au musiciens pro (et encore)

  3. Je m’interroge sur les artistes qui tournent leurs pages en concert.
    Je m’explique : pour mettre au point un morceau je travaille chaque ligne de la partition des centaines de fois pour parvenir à maitriser la technique. Autant dire que chaque ligne est totalement mémorisée et qu’au bout du compte je la connais la partition par coeur.
    De plus, si on délaisse le travail d’une oeuvre, on perd très vite sa technique, c’est comme pour un sportif. Un morceau doit donc être travaillé et retravaillé en permanence, ce qui renforce ou rafraîchit la mémorisation.
    De fait, je n’ai plus besoin de la partition en concert, je joue sans, et je ne suis pas le seul.

    Du coup je ne vois d’intérêt dans cette tablette que pour stocker des partitions, ou pour travailler, car certaines de mes partitions font une vintaine de pages. Lors du travail c’est pénible de chercher les parties à travailler, à revenir en arrière ou de sauter plus loin, sans compter bien-sûr les nombreuses fois où je dois ramasser les partitions parterre.
    Mais à ce prix, le prix d’un bon petit clavier de scène qui comporte bien plus d’électronique et de logiciel embarqué, c’est abusif.
    Surtout que certains musiciens utilisent une tablette ordinaire, je ne sais pas comment cela fonctionne, mais c’est une solution sur laquelle j’envisage de me pencher, histoire de rester geek.

    1. J’ai beau être d’accord avec toi, je me pose quand même la question de savoir combien de temps par jour tu peux te permettre de bosser tes morceaux… Pour moi, c’est juste quasi impossible de bosser au quotidien

  4. Ça fait maintenant 4 ans que j’utilise une tablette ours les partitions (Samsung galaxy note pro 12.2) avec le logiciel mobile sheets pro pour la gestion des partitions, pour tourner les pages, j’utilise le pédaliers airturns, ça me changes vraiment la vie, plutôt que de trimballer les 3 classeurs de partitions qu’ils s’ouvrent dans la voiture…. Toutes les notes et annotations sont pratiques avec le stylets. Depuis quelques semaines, je travaille sur chromebook acer R13 convertible tablette. Le numérique c’est un gris avantage. Le système présenté est juste parfait, c’est vraiment un rêve. Mais le prix est 6 fois plus cher que mon chromebook ! Il faudrait le sortir en 6 pouces pour les partitions de défilé, actuellement, j’utilise un ebook pour les petites partitions

  5. ce produit est une liseuse haut de gamme malheureusement doté  d’un très, très mauvais software. sérieusement je n’ai jamais vu un tel amateurisme, déjà pour créer des dossiers, il faut se connecter à GVIDO et avoir un code. j’ai bien dit des dossiers, car il est impossible de créer des sous-dossiers. impossible aussi de copier ses dossier de l’ordinateur sur l’appareil. donc pour charger et gérer les partitions, un vrai cauchemar.  GVIDO a déjà fourni un update du soft mais cela ne résout pas les graves problèmes. Bref je ne peux pas m’imaginer que le produit dans l’état actuel peut donner satisfaction à un amateur averti ou encore moins à un professionnel. J’utilise depuis des années une Sony Digital Paper qui est d’une utilisation très simple, malheureusement pas de pédale pour tourner les pages et comme je joue d’un instrument à vent qui demande à chaque instant mais deux mains, pas pratique.  Contrairement à ce qui prétend “mpolo”  je vois à chaque concert des musiciens qui tournent leur pages. Il est vrai que dans ma jeunesse lors d’un concert je savais ma partition par coeur  mais j’avais quand même la partition devant moi. Aujourd’hui, j’ai 73 ans et je ne peux pas me passer d’avoir la partition devant moi. En plus, si “mpolo” doit travailler ses partitions de cette manière, je pense qu’il n’a pas fait assez de gammes et d’exercices difficiles lors de son passage au conservatoire.      

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