Ce projet, quel est-il ? C’est celui de construire un immense immeuble qu’on suspendrait à un astéroïde en orbite autour de notre planète. Ce projet, c’est celui des architectes américains du cabinet Clouds AQ. Pour eux, manipuler un astéroïde sera à l’avenir quelque chose de tout à fait possible (en 2015, la NASA voulait en capturer un), et ouvrira donc de nouvelles perspectives : améliorer nos connaissances techniques, récupérer de nouvelles ressources, mais aussi imaginer des projets fous comme celui de se servir de ce corps céleste pour accrocher un immeuble.
Suspendu à plusieurs kilomètres au-dessus du sol
Sitôt l’astéroïde capturé et placé à une altitude de 50 000 kilomètres au-dessus de notre sol, reste à mettre en place le chantier qui verra la construction d’un immeuble de plusieurs centaines d’étages. Selon les architectes, des câbles de 36 000 kilomètres seront nécessaires ainsi que des grues suspendues pour assembler les étages. Pour des raisons de centre de gravité située en orbite géosynchrone, selon les architectes, l’astéroïde se déplacera au-dessus du sol et dessinera une figure en forme de 8. Cette figure, note Sciences et Avenir, est appelé “analemme”. Elle donnera d’ailleurs le nom à cet immeuble : “Analemma Tower”.
Les habitants, sans même s’en rendre compte, se déplaceront toute la journée de plusieurs milliers de kilomètres selon une boucle fermée, ce qui peut poser un certain nombre de problèmes quand on veut juste aller acheter un croissant à sa boulangerie préférée (surtout pour les résidents des derniers étages puisqu’ils culmineraient à 32 kilomètres au-dessus du sol). Le cabinet d’architecte mise sur des gares de transfert pour faire rentrer ou sortir des personnes ou des marchandises. Et pour l’électricité ? Des panneaux photovoltaïques. Quant à l’eau, elle serait recyclée et récupérée par la condensation des nuages.
Un projet impossible ces prochaines années
Si les architectes ont également parlé des contraintes qui pèseront sur la structure (dont le poids serait conséquent), en imaginant un dispositif mécanique électromagnétique pour se déplacer entre les étages, Roland Lehoucq confie à Sciences et Avenir que les contraintes sur le bâtiment seraient intenables du fait que le bas de l’immeuble orbiterait avec une période bien plus rapide que le haut. Sans parler des frottements sur les couches basses de l’atmosphère ou encore qu’une désorbitation mettrait en danger les populations sur la Terre.
Bref, c’est pas demain la veille qu’on verra un tel projet naître. En attendant, on peut toujours rêver un peu avec la présentation vidéo du projet.
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C’est quoi l’idée? à mon avis le but est de créer une microgravité artificielle à cause de la différence d’altitude entre le centre de gravité du système et les habitations, Cela peut aussi servir de canon spatial et d’avant poste, mais il faut quand même mettre en orbite la nourriture et les gens qui veulent aller dans cette base, je préconise l’utilisation d’un canon magnétique de 10 kilomètres de long qui tirerait la fusée à mach 3 puis l’utilisation de superstatoréacteurs pour accélérer horizontalement de mach 3 à mach 20 et de 5 à 45 kilomètres d’altitude puis le réacteur principal prendrait le relais.
Je me disais aussi que l’article n’était pas clair. Il y a une erreur: “(surtout pour les résidents des derniers étages puisqu’ils culmineraient à 32 kilomètres au-dessus du sol)”
Article original: La cime du plus haut building culminerait alors à 32 kilomètres, tandis que sa partie inférieure volerait donc à quelques milliers de mètre au dessus du sol.
Totalement débile ! Les différents frottements de l’air perturberont l’orbite de l’ensemble qui finirait par s’écraser. Et vu la vitesse qu’aurait cet immeuble par rapport à la terre, il prendrais feu en 2s.
Dis donc garçon… si tu ne sais pas ce qu’est une orbite géostationnaire, il faudrait voir à éviter de commencer un commentaire par “Totalement débile” parce que le retour de bâton va faire ‘achement mal…
C’est précisément de cette façon que sont conçus les ascenseurs orbitaux dans le cycle de mars de K.S. Robinson au passage
Trop de tension dans les câbles
sinon, j’imagine qu’à une orbite basse un câble assez long permettrait de créer une microgravité grâce à la différence de vitesse et de gravité entre le centre de gravité de l’engin et les habitations.
L’intérêt serait que cet avant poste pourrait tirer des fusées comme un gros canon (mais un anneau tout autour de la terre c’est beaucoup mieux)
Sinon, cela ne règle pas le problème de mise en orbite, pour ça je suggère l’utilisation d’un canon magnétique (style hyperloop) de 5 kilomètres de long pouvant tirer des fusées à mach 3 avant d’allumer une paire de superstatoréacteurs pour accélérer de mach 3 à mach 20 et de 5Km à 45 Km avec une inclinaison de 10% avant que le réacteur de la fusée ne prenne le relai
non 8 degré, sinon tu vas cramer ta fusée en sortant de l’atmosphère !
le début de Zalem … et de Kuzutetsu ????
Hmmmmm…..
– Comment éviter un effet de trop grand rapprochement/éloignement de la terre pour cet astéroïde?
– Se déplacer en 8, mais comment contrôlerait-il sa trajectoire? Car suivant la où on se situe sur terre, on est plus ou moins proche de son centre ( et je veux parler surtout des montagnes, car même si elles atteignent pas 32km, si on gère mal l’attraction de la terre, les 32km risquent de diminuer ).
– En imaginant qu’il n’y est pas de soucis au sujet de l’attraction terrestre, comment faire pour rentrer dans l’immeuble alors qu’il sera en mouvement? Car on peut pas stopper comme ça un astéroïde qui tiendra un immeuble de cette taille.. 😮
– Ok pour l’eau et l’électricité, mais vous imaginez si la partie de la tour coté terre a un dysfonctionnement au niveau ventilation? Ceux qui sont coté astéroïde vont mourir… asphyxié dans l’espace….. :/
….etc….
NB : et non, je ne poserai pas la question de comment monter la tour sur cet astéroïde qui sera en mouvement pendant les travaux 🙂
Physique niveau lycée.
1. Il n’y a aucun besoin de contrôle de trajectoire ou de soucis d’altitudes justement, c’est le principe même d’une orbite géosynchrone. Le “mouvement” du satellite par rapport au sol est juste relatif.
2. Les variations d’altitudes du sol n’ont tout simplement aucun impact sur les satellites.
non les variations n’ont qu’un impact normalement dérisoire. Et si on regarde nos satellites, leurs trajectoire doivent régulièrement être corrigées. Mais dans ce cas, une partie de la masse serait très proche du sol, l’impact sera donc plus conséquent. De plus l’immeuble serait soumis aux vents et pluie, donc à des variations de masse et de force.
bref de toute façon ça fonctionnerai jamais… et puis ça n’a pas vraiment d’intérêt.
Pour monsieur et sa “physique niveau lycée”, tu vas nous faire un cours sur l’obligation de correction de trajectoire des satellites mais en plus sur le pouvoir de l’attraction terrestre qui malgré lui, voit la différence de distance terre-lune augmenter au fil des années.
Une fois cela fait, tu pourras aussi nous renseigner sur les différences de pesanteur suivant où on se trouve sur terre ( genre différence entre équateur et pole nord ).
Tu as le droit à Wikipedia pour t’aider :’)
Article posté le 31 Mars. Soit 1 jour avant le 1er Avril …
http://www.huffingtonpost.fr/2017/03/31/analemma-un-concept-de-gratte-ciel-geant-accroche-a-un-aster_a_22019918/
Pourquoi pas tout simplement mettre un immeuble en orbite et le problème est réglé ?
J’adore le nom du projet “AnalEmma Tower”