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VTC : Uber continue de perdre (beaucoup) d’argent, mais ne s’inquiète pas

Uber a beau connaitre un beau succès au niveau de ses utilisateurs, l’entreprise ne cesse de perdre de l’argent. Et les problèmes qu’elle traverse pourraient aggraver…

Uber a beau connaitre un beau succès au niveau de ses utilisateurs, l’entreprise ne cesse de perdre de l’argent. Et les problèmes qu’elle traverse pourraient aggraver la situation.

Uber s’est aujourd’hui implanté dans de nombreux pays, et connait une croissance importance de sa clientèle. Pourtant, les pertes semblent s’aggraver d’année en année. Étant donné qu’elle n’est pas cotée en Bourse, elle n’est pas obligée de les dévoiler. Mais des journalistes de Bloomberg ont réussi à mettre la main dessus.

Des pertes massives

En 2016, l’entreprise a enregistré 2,8 milliards de dollars de pertes. C’est plus qu’en 2015, où elle avait déjà perdu 2 milliards de dollars. Elle arrive malgré tout à clôturer un chiffre d’affaires à hauteur de 6,5 milliards cette année. En effet, le groupe situé à San Francisco a annoncé que son nombre de courses avait plus que doublé lors de ces 12 derniers mois.

Ces chiffres peuvent paraître effrayants, mais le groupe peut s’appuyer sur les sommes cumulées grâce à ses impressionnantes levées de fonds. Il est d’ailleurs aujourd’hui valorisé à 70 milliards de dollars. Uber a également fusionné ses activités en chine avec Didi Chuxing, son principal rival.

Une cession déjà valorisée à 35 milliards de dollars. Il dispose donc d’une forme de sécurité financière, qui lui permet de continuer à communiquer sur son expansion plutôt que sur ses pertes sèches. Rachel Holt, qui dirige les activités d’Uber aux États-Unis s’est ainsi montré confiante devant l’AFP.

Nous sommes heureux d’avoir une activité saine et en expansion ce qui nous donne la marge de manœuvre requise pour réaliser les changements que nous savons nécessaire en matière de direction et de gouvernance et en ce qui concerne notre culture, notre organisation et nos relations avec nos chauffeurs.

Une nouvelle qui arrive après l’évocation de plusieurs problèmes comme la démission de plusieurs hauts dirigeants, de l’altercation de Trevor Kalanick (fondateur de l’application) avec un chauffeur ou d’une récente accusation de harcèlement sexuel. L’entreprise devrait donc faire plus attention à ce genre de sorties de route.

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5 commentaires
    1. C’est pire.
      N’importe quelle entreprise doit pouvoir se constituer une trésorerie pour assurer son démarrage (paiement des fournisseurs, des salariés, etc.).
      Le problème avec les sociétés de type Uber c’est que derrière il y a de gros capitaux (voire d’énormes capitaux comme les fonds de pension par exemple).
      Ces groupes financiers peuvent se permettre de supporter des pertes (en puisant dans leurs trésors de guerre) et porter à bouts de bras des entreprises qui normalement ne décolleraient pas ou couleraient rapidement.
      Le but est de tuer les secteurs d’activités visés ou toute concurrence, faire le vide, pour s’accaparer le marché. A termes ils sont les seuls à rester et investissent tous les domaines d’activités. A partir de là, tout ce qui est produit, tout ce qui s’achète tombe dans leur escarcelle et leur est profitable.
      C’est le vrai but de la mondialisation, ces groupes financiers sont en train de s’approprier le PIB de la planète.
      Mais à nous on nous parle de libre échange, d’ouverture des marchés et de développement du commerce pour le bonheur de l’humanité.
      Accessoirement on te fait croire que dimanche tu peux voter pour encore plus de liberté et de bonheur.

      1. Il est pourtant tres simple de boycoter ce genre de société, les gens sont cons et ne voient pas plus loin que leur nombril.

        1. Uber a énormément de sympathisants. Va faire un tour dans les commentaires de l’article sur l’interdiction d’Uber en Italie, et tu aura un aperçu du problème.
          “C’est moins cher, c’est bien fait pour les méchants taxis”, on va te dire.

          C’est triste, non ?

      2. Uber brasse des centaines de millions. Le truc c’est qu’ils utilisent un montage financier type double hollandais, avec pour finalité les Bermudes tout en ne payant aucun impôts dans les pays où il exerce, sans participation au système sociaux, ni même de financement de l’Infra et du réseau qui font leur Fortune.

        C’est une entreprise parasite, de la pire espèce.

Les commentaires sont fermés.

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