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Hyperloop One rêve de onze lignes à très grande vitesse aux États-Unis

Hyperloop a la possibilité de modifier profondément les territoires sur lesquels le système de transport est installé. Les navettes qui transitent « sous vide » imaginées par Elon…

Hyperloop a la possibilité de modifier profondément les territoires sur lesquels le système de transport est installé. Les navettes qui transitent « sous vide » imaginées par Elon Musk rapprochent les villes reliées entre elles à très grande vitesse.

Hyperloop One, une des start-ups les plus impliquées dans le secteur, a levé le voile sur une première piste dans le Nevada. 500 mètres de tuyaux en tout, qui ont pour vocation de tester la technologie de transport sans friction. Cette piste d’essai peut même transporter des voyageurs… C’est prometteur, même s’il faudra encore compter de nombreuses années avant de voir fleurir les navettes Hyperloop.

Des villes plus proches

Mais rien n’interdit de rêver. L’entreprise a aussi dévoilé sa « vision de l’Amérique » connectée en Hyperloop. Onze lignes en tout qui relient Reno à Las Vegas (en 42 minutes), Denver à Boulder (5 minutes), Miami à Orlando (24 minutes), Los Angeles à San Diego (12 minutes) ou encore Portland à Seattle (17 minutes).

Des temps de transport sans commune mesure avec ce que subissent actuellement les salariés qui passent des heures en voiture pour se rendre au bureau et revenir chez eux. Hyperloop permet d’imaginer vivre dans une ville pour aller travailler dans une autre dans une fraction du temps nécessaire avec d’autres moyens de transport. Un bouleversement en termes d’aménagement du territoire !

Mais comme on l’a dit, tout cela n’est encore qu’un joli rêve. Car les entreprises privées ne peuvent pas tout régler par elles-même : il faut un coup de pouce des États pour bâtir les infrastructures indispensables. L’administration Trump, qui a l’intention d’investir massivement dans les infrastructures du pays, entendra-t-elle cette demande ?

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7 commentaires
  1. “Car les entreprises privées ne peuvent pas tout régler par elles-même : il faut un coup de pouce des États pour bâtir les infrastructures indispensables”
    Bien sûr, quand c’est trop coûteux on fait appel à l’Etat, mais pour les bénéfices on se garde la plus grosse part du gâteau.

    1. vu l investisement en r&d , et tu penses que ton tgv alston l offre a l etat français ? ou ta caisses? etc et j espere que tu ne prend jamais de medocremboursés par la secu ou meme j espere que tu es venu au monde sur une table de cuisine car la aussi plein de benef.
      bref faut pas etre jaloux des visionnaires car c est pas en Europe sous développée que ça arrivera
      bref faut reflechir parfois

  2. Sur le principe théorique, ça semble intéressant. Mais quel serait le coût des infrastructures, et surtout le coûts récurrent de l’entretien des infrastructures. Le vide dans le tuyau doit être aussi poussé que possible pour diminuer la friction, et les contraintes sur les matériaux deviennent énormes…

  3. Petits calculs rapides : si les tests avec leur tuyau de 500m se font avec une accélération de 2g, puis un freinage de 2g (c’est quand même une bonne grosse poussée, déjà), on a 5s d’accélération (avec une vitesse de pointe de 360 km/h), puis 5s de freinage. On est loin des 950 km/h de vitesse moyenne pour relier Miami à Orlando (380km) en 24 minutes !

Les commentaires sont fermés.

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