Le secteur de l’aviation militaire est bien souvent au pinacle de l’avancement technologique. C’est évidemment le cas pour le secteur de l’intelligence artificielle, qui arrive aujourd’hui à mettre en difficulté des pilotes de renom lors de simulations virtuelles.
Des récents tests menés par des acteurs clés de la défense et de l’aérospatiale, comme Lockheed Martin, Skunk Works et le laboratoire de la recherche de l’Air Force, ont montré de belles avancées en la matière.
Chasseur fantôme
Les ingénieurs ont ainsi réussi à faire voler de façon autonome un avion de combat F-16 Fighting Falcon, en tant que support pour un autre chasseur, piloté lui par un professionnel. Le système intégré à l’avion a réussi à effectuer toutes les manœuvres et remplir l’intégralité des objectifs demandés.
#SkunkWorks partnered with @usairforce to demonstrate manned/unmanned teaming capabilities: https://t.co/lewPOLz1fI Photo via U.S. Air Force pic.twitter.com/FThukW424N
— Lockheed Martin (@LockheedMartin) 10 avril 2017
Cette démonstration, nommée Have Raider II, a duré deux semaines et était la seconde d’une batterie de tests poussés. La première avait permis de constater que le modèle autonome pouvait parfaitement voler en formation avec un autre pilote. Cette dernière a servi à le mettre sous pression en lui opposant des menaces au sol, qu’il a su éviter, voire neutraliser. L’occasion de constater l’efficacité de « Loyal Wingman », un programme servant à un avion d’opérer de manière autonome auprès d’un vrai pilote.
Ainsi, au lieu de recevoir des ordres d’une base aérienne, l’avion autonome pourrait directement suivre les commandes du véritable pilote avec qui il est aligné dans les airs. En espérant qu’il ne soit jamais hacké par quelqu’un d’autre…
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