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Cette vidéo sur le créateur complètement timbré de NieR : Automata va vous rendre envieux de son job

Il suffit de voir le masque qu’il porte pour toutes ses apparitions publiques : Yoko Taro est un extravagant. Il est une des têtes pensantes — si ce n’est la principale — derrière la série des Drakengard et des NieR. L’olibrius est de nouveau mis sur le devant de la scène grâce au très bon NieR: Automata qui est sorti le mois dernier sur PS4 et PC. L’occasion pour l’émission Toco Toco d’aller à sa rencontre pour un entretien qui montre tout le caractère décalé du bonhomme.

Il a bien de la chance d’avoir cette espèce d’aura d’admiration qui l’entoure, le père Yoko Taro. Cette même aura qui semble entourer des Suda Goichi (qui a également eu droit à son reportage) et des Hideo Kojima. Une aura qui fait qu’ils évoluent dans un milieu professionnel dans lequel tous les acteurs leur donneraient le Bon Dieu sans confession. Yoko Taro ne s’en cache d’ailleurs pas : il a une position extrêmement confortable, et la plupart des gens avec qui il travaille, qu’ils soient fascinés ou admiratifs, lui obéissent au doigt et à l’œil.

Entre “diva” et “boss final”

Voilà ce qu’on peut constater dans ce Toco Toco qui lui est consacré. L’homme qui a joué un rôle de « réalisateur » dans NieR: Automata a vécu entre Tokyo et Osaka, la ville dans laquelle sont basés les studios de Platinum Games, pendant le développement du jeu. Il raconte son travail, le fait qu’il venait et partait des studios un peu quand il voulait et à quel point il donnait sa vision « et le jeu se faisait tout seul ». Une vraie diva.

Mais une diva qui a bien conscience d’en être une aussi. Comme il le dit à la fin de la vidéo, il est devenu une sorte de « boss final » de son propre milieu qui se sert des créateurs plus jeunes comme marchepied pour parvenir à ses fins. Il dit également qu’un de ces jours, un jeune créateur viendra le défaire pour imposer sa vision créatrice. Bref, une vision un peu crue de son milieu qui colle assez bien avec les propos souvent pessimistes de ses jeux.

Si ce genre de reportages vous intéresse, je ne peux que vous conseiller de vous abonner à la chaîne de Toco Toco et d’aller jeter un œil sur Branching Paths, par la même réalisatrice, Anne Ferrero. Il s’agit d’un documentaire passionnant sur les difficultés de la scène indépendante japonaise à s’imposer dans un pays où ces nouveaux types de jeux n’ont jamais réellement décollé d’un point de vue commercial. On vous en avait d’ailleurs parlé sur le Journal du Gamer.

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