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Donald Trump veut que la Nasa envoie un homme sur Mars d’ici 2030

Malgré une petite coupe budgétaire et l’annulation de deux projets de son prédécesseur, Donald Trump attend de grandes choses de la part de l’agence spatiale américaine, notamment l’arrivée d’un astronaute américain sur la planète rouge d’ici 2030.

Dix-sept ans. C’est le temps que donne Donald Trump à la Nasa pour poser un astronaute américain sur Mars. Le 21 mars dernier, le président américain a signé le Nasa Transition Authorization Act of 2017 (NTAA), un décret définissant les objectifs à atteindre par l’agence spatiale de l’Oncle Sam pour les décennies futures. Et le plus notable est l’envoi d’un homme sur Mars à l’horizon 2030. “Notre Nation est prête à être de nouveau la première dans l’espace”, a affirmé Donald Trump.

Un projet de longue date

En 2010, Barack Obama avait déjà donné Mars comme objectif à atteindre par la Nasa, en sacrifiant au passage une partie du programme Constellation de George W. Bush, à savoir l’envoi d’astronautes sur la Lune en 2020, car jugé trop coûteux. L’ancien président avait alors opté pour un arrêt sur un astéroïde puis sur Phobos et Deimos, les lunes martiennes, avant que l’humanité ne foule les plaines désertiques de la planète rouge.

Donald Trump, a lui, décidé de redonner sa chance au programme Constellation en favorisant le projet Orion. Il s’agit de la création d’une capsule de vol habité dont le but est de véhiculer des astronautes vers la Lune, puis vers Mars. Le NTAA alloue également une part du budget au développement de la fusée SLS (Space Launch System).

Une décision qui divise

Cette décision surprend autant de nombreux observateurs qu’elle les enchante. En effet, beaucoup pensaient que l’impétueux 45e président des États-Unis allait au mieux repousser le projet martien ad vitam æternam, au pire simplement l’annuler.

De nombreuses voix commencent cependant à s’élever, notamment vis-à-vis du budget, à commencer par celle de Elon Musk.

Le PDG de Space X a fait savoir sur Twitter que le budget mis en place par l’administration Trump ne suffirait pas à mener à bien ses ambitions. D’autres reprochent à Donald Trump d’avoir sacrifié les activités d’observation de la Nasa sur les changements climatiques terrestres au profit de son projet titanesque.

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19 commentaires
  1. C’est pas plus mal. On parle budget etc etc mais au final reprendre la conquête spatiale c’est aller vers l’avant. Certes, là on parle d’un président Make America Great Again qui s’intéresse juste à donner de l’image hype à son pays, mais au final, ce qui importe c’est d’avancer. Dire que sa coupe le budget de la NASA sur les effets du réchauffement climatique etc, ouaip, c’est bien. Sauf que le réchauffement on le connait déjà, ce qui va se passer, on le sait déjà (merci l’histoire, on ne fait que répéter un cycle en plus rapide) et pour le limiter on sait ce qu’il faut faire. Sauf que personne ne le fait. Donc on peut regarder c’est bien mais inutile en termes de résultats. La civilisation contemporaine a ruiné le cadre de vie qu’offrait notre planète, et non pas oh mon dieu l’homme détruit la planète (la bonne phrase de bobo écolo pas foutu d’avoir une once de logique et de bonne foi dans son raisonnement). Maintenant on a deux solutions. Soit on se met en PLS à montrer tout le monde du doigt et à dire que c’est pas bien ce qu’on a fait. (et je dis bien on, on est tous responsable à petite moyenne et grande échelle), soit on va de l’avant, on innove, on se balance sur un projet pour l’humanité et pas sur faire la guéguerre ou sucer la couille de tel ou tel président. Après ça ne reste que mon avis qui est loin d’être général, j’entends bien. Mais pour une fois que Trump a une bonne idée (bon lui il espère juste avoir le kikitoutdur et dire les américains sont les meilleurs, tout en ramenant un caillou de tel ou tel minerai qui ferait MoveBitch pour qu’on puisse dire que c’est grâce à lui) on va lui laisser!

    1. C’est certain qu’il vaut mieux faire des coupes sombres dans le concret (système de santé, lutte pour l’égalité) et construire des murs plutôt que des ponts et utiliser une (toute)partie de cette économie à aller s’amuser sur une planète dont on sait depuis longtemps qu’elle ne nous rapportera rien sauf à coûter des milliards.
      Moi, je suis d’accord pour avancer mais faut pas se tromper de direction….

    2. “La civilisation contemporaine a ruiné le cadre de vie qu’offrait notre
      planète, et non pas oh mon dieu l’homme détruit la planète” Mec ces deux phrases veulent dire la même chose.

  2. Voilà un vrai projet ambitieux, quand on pense que son prédécesseur j’ai nommé l’abrutis de Obama avait pour seule ambition de faire entrer les transsexuels dans les toilettes homme ou femme qu’ils/elles veulent.

    C’est comme ça que l’on comprends qu’est ce qu’un VRAI président.

  3. En somme il se sert de sa position de président pour satisfaire ses lubies.
    Parce que je doute que ce soit le désir premier des américains de base qui ont certainement d’autres urgences.
    Il satisfait d’abord son égo, c’est une dépense de prestige, qui va coûter très cher et qui ne fera pas tant progresser la science, parce que ce projet n’est qu’une question de moyens techniques on sait déjà y aller) et de budget.
    Il y a certaine mieux pour faire avancer la recherche, même dans le domaine spatial.
    On ira sur Mars certes, mais après ? Il sera difficile d’envisager d’aller plus loin, pour y faire quoi ?

    1. La station ISS , c’était aussi une dépense de prestige ( et une gerbe d’escroqueries : voir à ce sujet “les comptes cruels de la station spatiale”, paru dans “La Recherche” …) : il fallait surtout supplanter la station MIR des Moujiks, et les empêcher de construire une MIR 2 !… Les US ne s’attendaient pas à ce que l’URSS remballe les gaules et éteigne la lumière en partant !…
      Mais le mouvement astronautique s’est rendu indispensable ( à commencer par la gestion de notre propre planète et le pilotage de la Société humaine !..) et comme dit Kazitch , “il faut aller de l’avant” , et donc un projet sérieux, cohérent et … raisonnablement financé !… Nikita Khrouchtchev s’inquiétait en 1957 que cela ne coûte pas trop cher !… ( Robert Goddard craignait qu’on ne puisse pas lancer un engin, car trop coûteux, selon lui : “un million de dollars” pendait-il !…) Le problème est toujours d’actualité : c’est le nombre de zéros qui a changé ….
      ( Notez que je les collectionnais aussi à l’école, les zéros … )

      1. Attention, je ne conteste pas l’intérêt de la recherche spatiale et de la plupart des missions à but profondément scientifique.
        Je remet seulement en cause le choix de Trump qui prend une décision assise sur son égo.
        Je dis simplement qu’aller sur Mars on le fera probablement un jour, mais ce n’est pas d’une nécessité et d’une urgence absolues Il faut le faire dans un but scientifique totalement éclairé avec des retombées calculées et non pas le faire pour le prestige, dans le cadre d’un projet sérieux et cohérent comme tu le dis.
        La station ISS a été conçue parce qu’on avait une idée des expériences qu’on pourrait y conduire et des résultats qu’on pouvait en attendre.
        Les expéditions lunaires, outre le prestige que les US en attendaient, avaient pour but d’ouvrir l’humanité à l’exploration spatiale dont on savait que les retombées seraient considérables en termes de progrès scientifiques et économiques.
        La conquête de Mars ne fait que répéter ce qu’on sait déjà faire, à la différence que le voyage sera bien plus long et risqué. Mais fondamentalement aller sur Mars n’apportera pas grand chose de plus que ce qu’on sait déjà faire.

  4. Le problème c’est que grâce à sa politique en 2030 la base spatiale en Floride sera inondée par l’océan.
    Mais pour ne pas s’en rendre compte, il casse le thermomètre.
    Le prestige avant la connaissance, du trump tout craché.

Les commentaires sont fermés.

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