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Des trajets Paris-Londres en avion électrique dès 2027 ?

Les vols de courtes distances représentent une part importante des trajets en avion. Une start-up anglaise aimerait ne plus utiliser de kérosène pour effectuer ce type…

Les vols de courtes distances représentent une part importante des trajets en avion. Une start-up anglaise aimerait ne plus utiliser de kérosène pour effectuer ce type de liaison.

Les Anglais de chez Wright Electric ont de l’ambition. Cette start-up aimerait en effet proposer des vols entre Paris et Londres dans des avions électriques. Elle a donc pour projet de mettre au point des appareils pouvant contenir jusqu’à 150 personnes, et proposer des prix cassés grâce à une technologie moins onéreuse.

Ce n’est visiblement pas tombé dans l’oreille d’un sourd puisque Easy Jet, un des géants du vol low cost, s’est déjà montré intéressé par l’idée. D’autant plus que ce dernier permettrait également de réduire la pollution sonore, comme le précise le Jeff Engler, cofondateur de Wright Electric.

Selon la façon dont ils sont conçus, les avions électriques peuvent se montrer beaucoup moins bruyants que les avions à carburant.

Le modèle Wright One / Crédit : Wright Electric

Un marché porteur

La société espère pouvoir s’occuper de tous les vols de moins de 480 kilomètres d’ici deux décennies. Elle estime que les investissements doivent notamment concerner les batteries, afin qu’elles puissent être rechargées séparément de l’avion lui-même. Il suffirait ainsi de les brancher avant le vol, ce qui permettrait de gagner beaucoup de temps.

Chip Yates / Crédits : DR

Wright Electric s’est offert les services de Chip Yates, un célèbre inventeur et entrepreneur déjà à l’origine du Long-ESA, l’avion électrique le plus rapide au monde. D’autres géants comme Airbus ont également réfléchi à la question. Le constructeur européen planche actuellement sur un modèle électrique destiné à moins d’une centaine de passagers.

Quand on sait que les trajets de courte distance représenteront 30 % des vols internationaux d’ici quelques années, on comprend mieux l’engouement autour de l’électrique. À défaut d’être complètement écologiques, ces vols seront en tout cas moins polluants.

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10 commentaires
  1. Au moins quand l’avion se crash mais reste à peu prêt entier il n’est pas “achevé” par l’embrasement du kérosène (ceci étant; selon le type de fournisseur il serait presque susceptible de cramer tout seul comme un grand en plain vol)

    ` ;`;`; `
    ᕕ(˵•̀෴•́˵)ᕗ ————–> [- ]

      1. Sauf si les nouvelles Batteries solides de Mr Goodenought (l’inventeur des bat’ au lithium) sont exploitées d’ici là. Et il y en a d’autres dans les tuyaux comme les flowcell ou autre mais ça…

  2. Sinon Paris-Londres en électrique ça existe déjà.. bah une 1h de plus mais de centre en centre… 🙂

  3. Pige pas!
    Quand l’avion avance pourquoi il ne récupère pas une partie de la force du vent pour faire tourner une turbine qui rechargerait les batteries, du genre comme les dynamos sur nos bon vieux vélos, de même pour les voitures une par roue pour s’autosuffire?

    1. Parce que ça va à l’encontre même des lois de la physique.
      Une dynamo sur un vélo, ça demande énormément d’énergie (toute celle que tu mets en action pour faire bouger ton vélo), juste pour alimenter une petite ampoule. Tu images ce qu’il faudrait pour alimenter un avion en entier ?

      Pour les voiture électriques ou hybride, elle se rechargent en partie en utilisant l’énergie cinétique perdu durant le freinage. C’est à dire que les dynamo s’active pendant que tu freine et que ta voiture ne consomme pas d’énergie. Parce que de toute façon, un moteur électrique consommera toujours pour d’énergie que celle qu’il pourra produire (parce que si tu mets une dynamo plus grosse en sortie, bas ton moteur consommera plus en entrée pour l’activer, et ainsi de suite.

      Il existe bien sur internet des vidéos de moteur auto suffisant, mais ce sont des fake, avec des câbles ou des batteries cachés.

    2. Le mouvement perpétuel ça ne fonctionne pas. Vraiment. Vous récupérerez toujours moins d’énergie que la perte d’énergie engendrée par la turbine.

      Soit dit en passant cet avion ne volera jamais. Déjà parce que pour se lancer dans la construction d’avions commerciaux de transport de passagers requiert un savoir-faire et des investissements colossaux, ensuite parce que ces avions à hélices volent beaucoup plus lentement que les avions à réactions. Faire un Orly-Heathrow en se traînant à 400km/h n’a aucun intérêt. Le seul marché porteur serait celui des avions régionaux, dominé actuellement par ATR. Sauf que voler à l’électrique coûte cher : les batteries pèsent beaucoup plus lourd que le carburant à potentiel énergétique égal. Sans compter que le kérosène, carburant non-taxé, est finalement bon marché. Si le prix de pétrole remontait de manière très significative (autour des 100$), ça pourrait devenir intéressant dans des pays comme la France où l’électricité est peu coûteuse, mais ça n’en prend pas le chemin.

  4. Faire décoller et voler un avion avec 150 passagers plus leurs bagages cela demande une puissance considérable.
    Pour fournir cette puissance il est nécessaire d’embarquer des batteries énormes dont le poids tout aussi énorme va encore alourdir la masse à faire voler.
    S’ils veulent y parvenir d’ici 2 décennies ils vont devoir faire de sacrés progrès au niveau des batteries (charge et poids). Vu la vitesse à laquelle on progresse dans ce domaine actuellement le pari n’est pas gagné.

  5. Déjà continuer à réduire la consommation des avions, continuer à travailler sur des atterrissages et décollages plus silencieux et surtout continuer de travailler sur le biomimetisme, pour moi la clef est là pour le futur. Je ne suis pas fan du tout électrique car à un moment on le paye ce tout électrique.

Les commentaires sont fermés.

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