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Le hacker le plus recherché au monde a-t-il été engagé par la Russie pour espionner les États-Unis ?

C’est l’hypothèse défendue par des sources officielles dans le New York Times, qui révèle que le Kremlin aurait loué les services de ce cybercriminel pour espionner son rival américain.

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Evgeniy Mikhailovich Bogachev

Complot pour participer à des activités de racket, il est accusé d’avoir mis en place un réseau de ransomwares dont le butin s’élève à 30 millions d’euros environ, fraude bancaire, complot en vue de violer le Computer Fraud and Abuse Act, complot en vue de violer la loi sur l’usurpation d’identité, vol d’identité aggravé, conspiration, fraude informatique, fraude électronique, blanchiment d’argent et complot pour commettre une fraude bancaire, c’est le beau pedigree d’Evgeniy Mikhailovich Bogachev. Ce hacker russe est le cybercriminel le plus recherché au monde, le FBI l’accuse d’être à l’origine du botnet GameOverZeus, qui aurait infecté plus d’un million d’ordinateurs – un quart d’entre eux aux États-Unis – permettant le vol de près de 100 millions de dollars.

Ça, c’était son portrait dépeint en 2015, lorsque le bureau fédéral offrait 3 millions de dollars pour toute information conduisant à sa capture. Un an plus tôt, le FBI démantelait le réseau cybercriminel ayant usé et abusé du virus GameOverZeus pour perpétrer leurs méfaits. Bogachev lui, fuyait en Russie pour échapper à la justice.

Un cybercriminel au service de la Russie ?

Aujourd’hui, son palmarès pourrait être regardé sous un jour nouveau. Si le nom de Bogachev figurait déjà dans les petits papiers de la présidence pour ses activités cybercriminelles visant des entreprises américaines, une source révèle au NYT que ses liens avec le Kremlin sont plus étroits qu’il n’y parait.

En décembre dernier, lorsque l’administration Obama sanctionne la Russie pour son ingérence dans les élections présidentielles américaines, ces sanctions visent également Bogachev et cinq autres hackers, alors même qu’il n’a aucun rôle spécifique dans le piratage du Parti Démocrate. Pour les autorités il ne fait aucun doute que le Kremlin s’est attaché les services de Bogachev pour espionner les États-Unis, le sortant du même coup de sa retraite.

Pensez donc, au plus fort de ses attaques, le hacker contrôlait plus d’un million d’ordinateurs dans le monde, parmi lesquels se trouvaient peut-être ceux de hauts responsables gouvernementaux et dirigeants d’entreprises stockant en leur sein des informations précieuses et surtout confidentielles. Une manne de données dont les services de renseignement russes auraient eu tort de se priver pour espionner ses voisins. Selon le quotidien américain, Bogachev était même directement sous l’autorité d’une unité spéciale du FSB, le Service fédéral de sécurité de la Fédération de Russie, ancêtre du KGB, dont le vivier se trouverait du côté des cybercriminels recherchés par le FBI.

La firme spécialisée en cybersécurité Fox-IT a remarqué que ce réseau d’ordinateurs zombies avait été la cible de requêtes telles que “Top Secret” ou “Département de la Défense”. En Turquie, ce sont les termes “livraisons d’armes”, qui étaient recherchés alors même que les États-Unis manifestaient leur intention d’apporter leur soutien armé aux rebelles syriens. Bref, des intérêts bien éloignés de ceux désormais connus de Bogachev.

Des compétences précieuses pour le FSB

Pour les experts, il ne fait aucun doute que les services russes exploitent les failles laissées par Bogachev. Moscou se serait notamment particulièrement intéressé à des informations provenant des services militaires et du renseignement concernant les combats dans l’est de l’Ukraine et la guerre en Syrie rapportent des sources au sein des forces de l’ordre et de Fox-IT.
Grâce aux compétences de Borgachev, le renseignement russe s’épargnait ainsi des opérations de grande envergure au résultat incertain. Ce lien avec le renseignement russe expliquerait notamment pourquoi le FSB rechigne à collaborer avec le FBI pour traquer les cybercriminels.

Evgeniy Mikhailovich Bogachev, 33 ans, semble être un homme très difficile à trouver. Pourtant, le FBI croit savoir qu’il coule des jours heureux, sous son vrai nom, dans une station balnéaire de la Mer Noire, au sud de la Russie, à Anapa. Il posséderait notamment deux appartements sur le territoire, une belle collection de voitures de luxe, avec une préférence pour sa Jeep Grand Cherokee, et un yacht avec lequel il se rend en Crimée, la péninsule ukrainienne annexée par la Russie en 2014. Il semble notamment apprécier les chats du Bengale et les imprimés léopard.

La Russie ne dispose pas de traité d’extradition avec les États-Unis : tant qu’il n’a commis aucun crime sur le territoire russe, les autorités assurent n’avoir aucune raison de l’arrêter.

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13 commentaires
  1. Bon article. Dans le fond ça me fait ni chaud ni froid. Les américains sont pires encore que les russes, qu’ils ne viennent pas jouer aux saints.

  2. La propagande anti-russe du JDGauchiasse… rien d’étonnant pour des gauchiasses qui se respectent…

    1. Salut !
      Pourquoi je n’ai jamais de réponses de ta part ? À part un “connasse” une fois tu ne réponds jamais quand j’essaye de discuter un peu sérieusement. Finalement tu ne serais qu’un troll comme ils disent ? 🙁

      1. @claja:disqus , oui tu ne fais que feed ce troll x)
        Pourquoi t’entêter quand le mec ne connait que 1 mot : “Gauchiasse”?
        Si au moins il acceptait de se cultiver un peu, je dis pas, ça pourrait être intéressant, il apprendrait de nouvelles insultes ou aurait enfin de vrais arguments.
        Mais vu tous ses messages ici, je pense que ça serait trop lui en demander…

        Etant donné qu’il ne sait que dire “Gauchiasse” et qu’il refuse un vrai débat sans insulte, je pense qu’on peut tous retourner tranquillement lire les articles du JDG en écoutant du Georges Brassens – Quand on est con ♫

        1. Oui. Un peu triste qu’il n’ait aucun vrai argument ni aucune envie de discuter posément. :/
          En tout cas je ne sais pas si je lui fais peur, mais tel Attila avec l’herbe: là où je passe il ne revient pas. XD

    2. T’es pathétique aussi bien sur le fond que sur la forme. Upvoter ses com soi même ou avec des comptes secondaires , limite j’ai de la peine pour toi. Surement mon coté gauchiasse 😉

  3. Pour info, le NYT est tout sauf une source d’information fiable au meme titre que CNN…

    puisqu’on ne peut pas mettre de lien, il suffit de taper sur google: “le new york times s’excuse et reconnait avoir été malhonnete”

    1. Comme tous les journaux/sites d’actualités?
      Ha non, c’est vrai, tu vas nous dire que ceux du FN ne se trompent jamais :’)

  4. En fait c’est un “drole ” non pas au service de Dirk GENTLY mais de POUTINE .
    Plus sérieusement la théorie la plus logique , à savoir qui aurait intérêt à ce que le brexit coincide avec les élections républicaines américaines , c’est à dire à qui l’europe économique gêne est celle ci :

    “Le milliardaire américain Robert Mercer
    aurait mis à disposition de la campagne du “non” au référendum sur le
    Brexit une société d’analyse de données, utilisée aussi par Donald Trump
    durant l’élection présidentielle américaine, d’après le Guardian.[…]

    http://mashable.france24.com/tech-business/20170227-robert-mercer-milliardaire-algorithme-victoire-trump

    Et que cette théorie tient la route puisque ça a concerné principalement les facebookers donc il était facile de cibler les serveurs avec des bots.

    Bref il faut exclure la russie dans une certaine mesure des élections .

    Pourquoi ?

    Simplement parce que dans un autre article POUTINE a demandé un rapport sur la psychologie de TRUMP car il n’aime pas l’imprévisible .

    Que TRUMP a nommé comme ambassadeur américain à moscou un fervent ennemi du communisme .

    Et que cette soit disant histoire de chantage concernant le milliardaire américain est louche .En effet arrivé président des USA qu’est ce que ça peut lui faire une révélation concernant une coucherie avec des prostituées russes peut lui faire ?

    Il s’en fout tout simplement non seulement parce qu’il est devenu intouchable mais aussi du fait que tout le monde sait depuis le départ que TRUMP a eu des relations avec le milieu porno US dans sa jeunesse , donc qu’il pouvait/devait s’en envoyer à gogo des péripatéticiennes, jusqu’à s’afficher à l’arrière des jackets porno .

    1. La seule chose qu’aient pu faire les russes c’est donné un coup de pouce,d’aider CAMBRIDGE ANALATYCA à infiltrer les réseaux sociaux pour désinformer , propagander et lorsque les élections se sont terminées , d’effacer toute trace de passage de l’entreprise de Robert MERCER.
      Psychologie et intelligence artificielle correspondent plus à des connaissances anglo-saxonnes .

Les commentaires sont fermés.

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