Un appareil qui dégage une agréable sensation de solidité
Il suffit en effet de prendre le Key One en main quelques secondes pour comprendre que cette fois-ci, BlackBerry n’a pas berné les amateurs de sa marque. Avec près d’un centimètre d’épaisseur (9,4 mm) et un poids de 180 grammes, le Key One se classe dans la catégorie poids lourd. Ce n’est d’ailleurs pas un défaut. Non seulement il donne l’impression d’être très solide – ses tranches sont en métal et sa coque arbore un aspect rugueux caractéristiques des téléphones de la marque – mais il tient également très bien en main. Ses tranches sont en effet arrondies, ne coupent pas les mains et lui confèrent une excellente ergonomie. L’ensemble respire le sérieux, la qualité, mais aussi l’austérité propre à BlackBerry.
Clavier physique, écran très large : un design atypique
Deuxième particularité qui saute aux yeux : le clavier physique est de retour. Pas question de le cacher sous l’écran comme pour le Priv, il est situé sous l’écran rectangulaire de l’appareil. Ce clavier est d’ailleurs sensiblement identique à celui du Priv. Les touches sont un peu plus petites mais très agréables à l’utilisation. Il fait également office de trackpad. Comprenez que l’on peut faire glisser son doigt dessus pour tourner une page sur le launcher ou naviguer sur une page web. Enfin, la touche espace, légèrement proéminente, fais office de de capteur d’empreintes digitales. C’est plutôt bien vu.
L’intégration de ce clavier physique au téléphone confère à l’appareil un design pour le moins particulier. Son écran, par exemple, ne fais plus que 4,5 pouces et dispose d’une définition un peu bâtarde de 1620 x 1080 pixels. Un format étrange, mais qui se prête finalement bien aux activités de productivités du fait de sa largeur, plus agréable pour lire des emails par exemple. A noter qu’il s’agit d’un écran IPS LCD et non de l’AMOLED. Il semble toutefois très lumineux et afficher de belles couleurs.
Objectif productivité
Enfin, concernant l’aspect logiciel, c’est encore Android qui fait tourner le téléphone. Et plus exactement, c’est la toute dernière version d’Android, Nougat, dans sa version 7.1.1 qui est présente. BlackBerry m’a précisé qu’il s’agissait d’une version Stock d’Android disposant des services et applications propres à la marque canadienne : HUB, DTEK, chiffrage par défaut et options de sécurités supplémentaires pour débloquer le téléphone répondent bien présents. A noter qu’un bouton physique de raccourcis est présent sur la tranche droite du téléphone. Par défaut il lance Google Assistant mais peut être assigné à n’importe quelle action du téléphone.
Un mot sur la fiche technique : elle est un peu décevante. BlackBerry a intégré un processeur de milieu de gamme à son téléphone, un Snapdragon 625 associé à 3 Go de RAM. Un processeur certes efficace, et probablement assez économe en énergie, mais qui est très loin des performances des smartphones haut de gamme de cette année. A noter qu’il embarque également une batterie de 3 505 mAh et une mémoire interne de 32 Go extensible via une carte SD.
Quant à l’appareil photo, c’est un capteur de 12 MP en provenance de chez sony. “C’est le même capteur photo que celui du Google Pixel” m’a déclaré un porte-parole de la marque. Prometteur, à condition que la partie logicielle et le traitement de l’image soient soignés. Impossible à vérifier dans les conditions lumineuses catastrophiques du stand de BlackBerry.
Du BlackBerry comme on l’aime
Le BlackBerry Key One est sûrement l’une des plus belles surprises du salon. Après de très décevant DTEK 50 et 60, clones assumés de smartphones Alcatel, ce Key One démontre que le partenariat passé avec TCL n’annonce pas la fin des “vrais” smartphones BlackBerry. Le Key One rassemble tout ce que l’on aime chez BlackBerry : solidité, sécurité, clavier physique et applications de productivités efficaces. Des qualités qui vont se payer toutefois assez chères puisque le téléphone sera vendu 599 euros en France d’ici avril prochain. Oui, c’est très cher.
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Le processeur est bien suffisant et ne souffre d’aucun ralentissement. L’essentiel est le ressenti qu’on a avec un produit. Et celui ci se classe au dessus des autres. Le savoir faire de BlackBerry et le clavier physique y sont pour beaucoup. La différence est là et ceux qui se donneront lavoeine de le prendre et une fois retrouvé ses marques via un clavier physique ne reviendront plus sur un clavier virtuel. Dans oublier donc que l’outil est classe et on démarque des autres avec ce mobile en main. Maintenant que BlackBerry est sous Android et que la société propose enfin un smartphone de qualité il n’y a plus aucune raison de bouder la marque.
Je suis d’accord pour le clavier : j’ai testé une fois un clavier Blackberry, et le confort est indéniablement là.
Y a pas à chier ; rien ne remplace le feeling d’un clavier physique.
Vu le prix, le public ciblé est clairement identifié :
– ceux qui savent ce qu’ils veulent et en ont les moyens
– les entreprises qui vont probablement bénéficier d’une forte ristourne pour leurs flottes
C’est toutafé ça.
Réunion lundi soir avec un PDG d’une boite de 200 salariés. Son S7 et son Iphone7 sur la table. Première phrase : “t’as vu le nouveau Blackberry ?” Alors qu’on avait bien d’autres sujets à traiter à ce moment-là !… 🙂
Carton assuré grâce au clavier….
Dommage, Android dessus, je l’aurais acheté sinon.
A force de lire les articles et de voir les vidéos de ce KEYone, aucun ou presque aucun journaliste étranger n’a trouver quoi que ce soir a dire sur ce nouveau bb. Au contraire et certains n’hésitent pas à dire qu’ils ne faut pas hésiter à l’acheter.
En France et comme d’habitude, on se croit plus intelligent et on dit très souvent le contraire des anglons-saxons et autres journalistes. Et on a souvent quelque chose à dire et redire que les autres n’ont jamais remarqué.
“Impossible à vérifier dans les conditions lumineuses catastrophiques du stand de BlackBerry.”
Vous êtes biens les seuls a n’avoir pu tester le capteur.
“définition un peu bâtarde de 1620 x 1080 pixels.”
Comme un iPhone qui a une définition batarde aussi mais qui ne gêne rien à l’utilisation du produit. Mais concernant l’iPhone on a jamais lu ce genre de reproches. Pourquoi alors le dire de bb et pas d’Apple?
” un Snapdragon 625 associé à 3 Go de RAM. Un processeur certes efficace, et probablement assez économe en énergie, mais qui est très loin des performances des smartphones haut de gamme de cette année”
Les premiers test confirment que ce S625 équivaut à un S820 largement suffisant. A quoi bon un S835? 95% des gens utilisent leur mobile de cette facon : Twitter, Facebook, Web, SMS, e-mail et d’autres réseaux sociaux. Tout tourne sur un Wiko à 129€ donc un S625 est largement suffisant. Vous le savez.
“Des qualités qui vont se payer toutefois assez chères”
Un Samsung à 849€ ou un iPhone à 1130€ pour le plus cher n’offre pas plus une fois en main. Sur le papier les specs sont plus élevées mais est-ce justifié? Un SMS reste un SMS, un mail reste un mail, etc… et le processeur ne l’enverra pas plus vite.
Quand le Samsung S8 va sortir on lira jamais qu’il est trop cher. On va trouver ça normal et si l’on prend ce bb et le futur Samsung on fera la même chose avec la même rapidité.
Seul les joueurs, les vrais y trouvent leur compte mais représentent 5% des gens qui ont un smartphone. Donc 95% des gens n’ont pas besoin de 8/10/18 coeurs dans leur mobile.
Bien dit.
Bravo pour cette analyse
merci, tu es dit et bien dit
Ouf, de quoi remplacer mon Q10 dignement 🙂
Sur les autres BB Android, le trackball était moins bon que les anciens BB OS7/OS10
Pour ceux qui ont testé le trackball sur ce nouveau modèle, comment se comporte-t-il ?
Je pense que tous nos commentaires n’y changeront rien. BlackBerry souffre de la même image depuis des années : pro, chère, et compliquée à utiliser.
Chaque produit proposé se fait systématiquement démonté par les médias français. Y a un clavier ? Bouh, pas bien le clavier. Y a pas de clavier ? Bouh, ça sert à rien, ne prenez pas, c’est BlackBerry.
Je parle même pas de l’OS. Le téléphone (Passport, Z30, Classic) tourne sur BB10 ? Bouh, pas bien BB10, y a pas d’applications et c’est compliqué à utiliser.
Le téléphone (Priv, dtek60) tourne sur Android ? Bouh, ça sert à rien, ne prenez ce téléphone que si vous aimez BlackBerry, il n’apporte rien de nouveau.
L’image, donc. Et le seul moyen de changer une image, c’est la communication. Que de la pub passe a des heures de grande écoute. Qu’il y ait un maximum de BlackBerry dans les séries, les films. Que les gens puissent s’identifier à la marque. Que les vendeurs des grandes écoles enseignes soient formés à la vente des BlackBerry, ou bien, encore plus simple, qu’on en trouve, de ces BlackBerry, ailleurs que sur internet, avec des corners dédiés, comme pour Apple.
Sans ça, BlackBerry ne se vendra jamais. Notez, nous sommes quand même un petit nombre de fidèles, c’est déjà ça.