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Des aigles entraînés par l’armée française pour chasser les drones

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À la démocratisation des drones grands publics s’ajoute l’apparition de nouveaux problèmes de sécurité. Entre le survol des zones interdites (centrale nucléaire, base militaire, etc.) et la croissance de la menace terroriste, l’armée française explore plusieurs pistes pour lutter contre l’utilisation criminelle de ces petits appareils aériens.

Crédit : France 24

La dernière en date repose sur des oiseaux. Les militaires stationnés dans la base aérienne de Mont-de-Marsan ont ainsi commencé l’entraînement de quatre aigles royaux pour intercepter en vol les drones malveillants, rapporte ainsi France 24. Mais pourquoi des aigles, plutôt qu’un système de brouillage ou un bazooka lance-filet ?

Aigle Vs drone

À l’instar de la police néerlandaise, l’armée française a été séduite par les capacités de l’animal. Un aigle royal possède une vitesse de pointe de 180 km/h et peut fondre en piqué jusqu’à 320 km/h. Il est capable de repérer une cible à une distance de 2 km et ses serres peuvent exercer une pression de 250 kg par cm². Cela le rend particulièrement efficace contre les drones de moins de 2 kg, les plus couramment utilisés. Les premiers essais se sont montrés concluants, au point que l’armée française à d’ores et déjà commandé une nouvelle couvée pour grossir ses rangs.

Pour s’attaquer aux drones, les aigles royaux sont entrainés dès leur plus jeune âge. On leur apprend à manger sur des carcasses de drones, afin qu’ils associent drone et nourriture. Les drones sont ensuite utilisés pour jouer avec les aigles, pour que ces derniers s’habituent à sa présence dans les airs. Qui plus est, à chaque fois qu’un aigle descend un drone, il est récompensé par un morceau de viande.

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Source : Source

5 commentaires
  1. Mais ils risquent pas de se couper ? Même quand ils mettent à terre le drone si l’utilisateur essaie de le faire redécoller il risque de blaisser l’aigle non ?

    1. Cela peut s’apprendre aussi , si tu positionne de la viande au plein milieu de l’appareil l’aigle dans la logique attaquera cette partie la et non les rotors.
      On peut imaginer aussi un marquage avec de la couleur ou autre durant leur séance d’entrainement.
      Au sol de mettre des drones avec rotors en très basse vitesse pour ne pas blesser l’animal et lui faire comprendre de ne pas attaquer ces endroits.

    2. J’ai lu qu’on avait confectionné spécialement pour ces aigles des protections en kevlar (alliance résistant, souple et surtout léger) pour leur éviter justement de se blesser avec les pales.
      Mais faut imaginer la taille et la puissance de ces bestiaux, c’est pas la perruche de mamie mine de rien, c’est un putain de prédateur 😀

  2. Sur certains aérodromes , les faucons étaient déjà utilisés à la place des tires de mine. La ça fera d’un aigle deux coups 😀
    C’est une très bonne chose

  3. Et si le drone est équipé d’un lance-flammes comme celui inventé par des chinois pour brûler les saletés des pylônes électriques?
    Après, ça reste très écologique donc pas mal.

Les commentaires sont fermés.

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