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Les forces de l’ordre vont être dotées de 2 600 caméras embarquées avec “déclenchement automatique”

Après la violente interpellation du jeune Théo à Aulnay-sous-Bois (Seine Saint-Denis), le ministre de l’Intérieur, Bruno Le Roux, annonce le déploiement de 2 600 caméras mobiles pour les forces de l’ordre.

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2 600 caméras mobiles avec « déclenchement automatique » vont bientôt être mises à disposition des forces de l’ordre. 2 000 seront déployées au sein de la police et 600 auprès de la gendarmerie, et ce, afin d’ « apaiser les interventions et faire en sorte de rassurer les forces de sécurité », a précisé le ministre de l’Intérieur Bruno Le Roux.

Une mesure qui intervient après la violente interpellation de Théo par des policiers jeudi dernier à Aulnay-Sous-Bois. Ce dernier a dénoncé des faits de viol lors de son arrestation filmée par le système de vidéosurveillance de la ville, .

Plus de transparence

Depuis 2014, les forces de l’ordre expérimentent ce dispositif dans les ZSP (zones de sécurité prioritaires), comme à Nîmes. Toutefois, cette nouvelle expérimentation comprendra un déclenchement obligatoire lors d’une intervention ou d’un contrôle (d’identité, d’alcoolémie). Jusqu’ici, seul l’agent déterminait s’il y avait lieu de déclencher la caméra pour enregistrer les événements en cours.

Pour Bruno Le Roux ce dispositif est « bien plus opérationnel qu’un récépissé, qui entraînera [it] une forme de lourdeur ». « Sommes-nous prêts demain à faire dans notre pays un fichier des personnes contrôlées dans nos quartiers ? Moi, je ne m’y résous pas », a expliqué le ministre.

Un rôle dissuasif

Selon lui, le « déclenchement automatique […] va apporter un niveau de sécurité supplémentaire dans les contrôles d’identité et les interventions qui se passeront dans nos quartiers ».

Un dispositif amené à se généraliser dans les 5 prochaines années, comme l’avait annoncé le Premier ministre d’alors, Manuel Valls. D’après lui, ces caméras embarquées doivent « jouer un rôle dissuasif dans la montée des tensions et aider à prévenir le passage à l’acte violent ».

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7 commentaires
  1. Je m’attendais, de la part de ce journal, à plus de détails techniques quant au “déclenchement automatique”…

    1. C’est “automatique” dans le sens obligatoire je pense, si tu fais bien attention a la formulation :
      “cette nouvelle expérimentation comprendra un déclenchement obligatoire lors d’une intervention ou d’un contrôle (d’identité, d’alcoolémie). Jusqu’ici, seul l’agent déterminait s’il y avait lieu de déclencher la caméra pour enregistrer les événements en cours.”

      1. En espérant que les caméras ne tombent pas subitement en panne, ou ne filme pas sous des angles complètement improbable dans les cas de bavure supposés, comme chez nos amis ricains.

      2. D’accord. Merci. “Déclenchement obligatoire” aurait été plus précis, alors.
        Mais c’est dans tous les médias qui parlaient “d’automatique” et j’étais vraiment curieux de découvrir un éventuel mécanisme déclenchant l’enregistrement.

        1. “automatique” du genre, elle se déclenche via une reconnaissance vocale ou comme pour certaine dashcam quand elle subit une forte accélération ou décélération (un choc), elle s’active.

          1. Oui, c’est ce que je pensais vu que tous les médias parlaient d'”automatique”….
            Pourquoi pas à chaque fois que l’agent parle fort. Ou, pourquoi pas, enregistrement en boucle avec bufferisation des dernières 72 h.
            Mais j’ai compris, c’est l’agent qui *doit* à chaque fois le déclencher. Tout bêtement 😉

  2. donc avant chaque sortie de patrouille, il faudra vérifier que chaque caméra soit opérationelle, signé un papier de son bon état de fonctionnement?
    si oubli, un avocat pourra prononcer un vice de procédure? et toute personne interpellée sera relâchée?

Les commentaires sont fermés.

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