La société Page Fair vient de publier une enquête sur l’utilisation des bloqueurs de publicité dans le monde en 2016. Ses chiffres sont éloquents : durant l’année passée, l’utilisation d’ad-blockers a augmenté de 30 % sur tous les appareils, que ce soit des smartphones, des tablettes ou des PC. Cette augmentation cache toutefois de nombreuses disparités et surtout des tendances très différentes entre les pays.
L’audience provenant des navigateurs sur PC baisse, mais pas l’installation des bloqueurs de publicité
Ainsi, si l’on prend l’exemple de la France, « seulement » 11 % des internautes français utilisent un bloqueur de publicité. Mais ces bloqueurs concernent essentiellement les PC de bureau (11 % des internautes) et très peu les mobiles (1 % des internautes). À l’extrême opposé se trouve l’Indonésie. Là bas, près de 58 % des internautes utilisent un bloqueur de publicité. Mais ils sont essentiellement installés sur les appareils mobiles, plus exactement 58 % des utilisateurs mobiles en ont sur leur navigateur.
Page Fair souligne ainsi plusieurs tendances. La première, c’est que malgré la baisse de fréquentation globale des sites internet sur un PC, le taux d’installation des adblocker continue d’augmenter. Preuve de l’agacement de plus en plus fort des utilisateurs vis-à-vis de la publicité présente sur les différents sites web.
• Sur le sujet : Adblock Plus se met à la publicité
L’Asie très friande des bloqueurs de publicité sur les appareils mobiles
Surtout, l’installation des ad-blockers sur les appareils mobiles a explosé en 2016 et a même dépassé le nombre de PC disposant d’un bloqueur de publicité durant l’année dernière. Près de 380 millions d’appareils mobiles seraient équipés d’un adblocker au début de l’année 2017, contre 236 millions de PC. Pour l’instant, cette tendance s’observe surtout en Asie. Page Fair explique ainsi que les constructeurs de smartphones et des sociétés de bloqueurs de publicité s’associent de plus en plus pour fournir des smartphones avec des bloqueurs de publicité préinstallés. L’Europe et les États-Unis ne sont pas encore touchés, même si Page Fair s’attend à une augmentation du nombre d’ad-blockers sur les smartphones occidentaux en 2017.
Si le sujet vous intéresse, on vous conseille vivement de vous pencher sur cette étude. Page Fair s’est notamment intéressé au niveau d’étude, à l’âge et au sexe des utilisateurs ainsi qu’à la façon dont se propage les ad-blockers aux États-Unis. On y apprend ainsi que les bloqueurs de publicités gagnent en popularité grâce au bouche-à-oreille et que ce sont les utilisateurs les plus diplômés qui ont tendance à les utiliser le plus souvent.
• Le rapport sur les bloqueurs de publicité dans le monde en 2017 par Page Fair
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J’utilise Adguard sur Android et ça bloque une bonne partie des pubs 🙂
j’ai envie de dire que ça pendait au nez des sites web. combien de fois en cliquant sur un lien, pas possible de consulter la page à cause d’une pub qui ne part pas ?
je sais que le sujet est maintes fois débattu, mais au départ il n’y en avait pas besoin car les pubs étaient discrètes. perso, même discrète ça me dérange pas. mais à force de vouloir gratter, on fini avec plus de pubs sur une page que de contenu. sans parler des pop-up. au bout d’un moment le surf sur la page en prend un coup. je me souviens d’un site de communauté de vidéaste, au bas mot rien que leur page principale avait 40 scripts de pub, ça a mis le pc gamer d’un pote à genou. le truc qui pouvait faire tourner les jeux en ultra partout, mis à genou par une simple page web. j’imagine même pas avec les smartphones du coup.
bref. il est donc normal que les gens veuillent pouvoir surfer sur le net de façon fluide et donc utilisent des bloqueurs de pub.
Il faudrait faire la différence entre bloquer les pubs d’un navigateur, et bloquer les pubs sur toutes autres applications (jeux etc.)
Glimmer Blocker pour Mac et aucune pub ne passe, même celle du JDG, rien sur Facebook non plus.