Les objectifs sont simples : traquer et assassiner un général allemand, éliminer son état-major, récupérer des informations sur une arme secrète et s’enfuir. Et s’il a le temps, Karl Fairburne peut en profiter pour détruire plusieurs caméras et ainsi enrayer la machine de propagande nazie.
Bref, la routine pour Karl, habitué à ce genre de mission depuis sa campagne en Afrique. Après avoir choisi ses armes – un fusil à lunette Springfield, un Thompson et un pistolet silencieux – ainsi que son équipement, Karl prend la direction de le l’île de San Celini, lieu de villégiature de sa cible.
Après une petite session d’escalade et l’assassinat d’une sentinelle esseulée, le terrain de jeu s’offre à nous. L’occasion de voir que les killcams si chères à la licence, qui permettent de voir précisément quel organe est touché par un tir, se déclenchent désormais aussi au corps-à-corps. Et le constat est sans appel : c’est grand, et surtout, beau.
Docteur Je-te-kill et Mister Hide
Les développeurs ont parfaitement su retranscrire l’ambiance méditerranéenne, que ce soit par le soleil rayonnant, l’architecture des bâtiments et les champs à perte de vue. On en viendrait presque à entendre les cigales. Pourtant, le seul bruit qui résonne dans nos oreilles est celui du passage régulier d’un avion allemand. Parfait, cela couvrira le bruit des tirs.
Quant à ceux qui n’auraient aucun sens du timing, Rebellion a pensé à vous. Sniper Elite 4 est marqué par l’arrivée des balles “subsoniques”. Ces cartouches, moins répandues que les munitions classiques, permettent de tirer silencieusement en toute circonstance. Ah, il est loin le temps du premier Sniper Elite où il suffisait de renommer son compte en “Stealth” pour bénéficier des mêmes avantages (cette astuce vous est offerte par le C.H.E.A.T, le Comité Historique des Esthètes et Amateurs de la Triche).
Puisqu’on parle de nouveauté, il est désormais possible de marquer un nombre illimité d’ennemis et éléments du décor lors de l’utilisation des jumelles, contre 4 précédemment. De même, l’I.A. bénéficie de menues améliorations. Bien qu’elle soit encore loin de décrocher un prix Nobel, elle s’offre quelques moments de bravoure, notamment lorsque le joueur est repéré. Il n’est pas rare de voir une escouade ennemie tenter de prendre le joueur à revers plutôt que de foncer bêtement vers lui.
Pour le reste, Sniper Elite 4 est dans la droite lignée de ses prédécesseurs. L’infiltration, toujours aussi agréable, elle prime sur l’attaque frontale et le joueur dispose en permanence de plusieurs solutions pour venir à bout de sa cible (même si on est encore loin de ce que peut proposer le dernier Hitman). Comme annoncé plus tôt, les killcams s’activent bien plus souvent (au corps à corps, mais également au déclenchement de pièges ou d’explosions) et bénéficient d’un niveau de détail supplémentaire.
Bref, même si la recette n’a que peu changé, ce nouveau Sniper Elite aura de quoi satisfaire les amateurs de la licence, et tous ceux qui ont toujours préféré jouer avec un bon vieux fusil à lunette plutôt qu’un énième fusil d’assaut (aussi appelés : personnes de bon goût).
Sniper Elite 4 sortira le 14 février 2017 sur PC, Xbox One et PS4.
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