C’est une collaboration franco-italienne qui a accouché du projet puisque Christophe Bec (Promethée) est au scénario alors que c’est l’italien Stefano Raffaele (Fragile) qui a eu pour mission de mettre l’univers en forme. Un univers bardé de secrets d’ailleurs inspiré de faits réels : les « anomalies de la mer Baltique.
Raconté sur plusieurs plans chronologiques et géographiques (en 1492 du côté de San Salvador ou en 2026 sur Mars mais aussi à divers endroits sur la Terre), ce premier tome met en scène plusieurs escouades de chercheurs mis devant une énigmatique découverte. Dans le même état que le lecteur, circonspect, chaque équipée va alors tenter de comprendre et de pénétrer la nature de ces artefacts aux propriétés étranges.
Une introduction prometteuse
Anomalie Un a tout du premier tome d’une longue série (pour l’heure, on sait simplement qu’un second tome est daté à septembre prochain) : c’est un album qui présente les personnages, soulève des questions et lance des pistes, sans donner beaucoup de réponses. Heureusement, il est assez fourni en dialogues pour éviter la sensation de frustration qui peut découler de sa lecture. Le découpage de l’histoire sur plusieurs plans, avec tout ce que cela implique aussi au niveau des couleurs et des environnements, variés, dynamise l’album à merveilles. Une introduction prometteuse donc, qui appelle à la lecture attendue de sa suite.
Olympus Mons 01 – Anomalie Un
Sortie le 25 janvier, aux éditions Soleil, 15 euros environ.
[Sélection] Nos 5 bandes dessinées science-fiction à (s’)offrir pour noël
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Les bandes dessinée ont t’elles un futur ?
Sérieusement quand on voit à quelle point le monde s’accélère au niveau de la parution des supports culturels, je pense notamment aux séries et aux mangas; je ne me vois plus acheter une BD de 56 pages dont la prochaine sortira dans 9 mois.
De plus le thème de cette BD est ultra concurrentiel et dans l’ère du temps; bien du courage à eux !
Un futur, un passé, enfin les livres format ‘papier’ seront toujours là, une BD ce n’est pas un manga, ça se rapproche plus d’une série, et puis BEC c’est une niche car il est qd mm orienté SF, horreur, donc si tum choisis une BD de C.BEC tu sais normalement vers quoi tu te dirige.
La BD reste un objet de collection pour beaucoup.
Perso je prends toujours plaisir à aller chercher mon dernier tome ou à passer du temps à découvrir nouveautés ou vieilleries dans les allées des bouquinistes.
Après la mise en place du numérique favorisera les grosses maisons d’éditions proposant du contenu régulier : comics, manga, etc.
Cependant le marché dit “Franco Belge” ne semble pas s’orienter vers ça.
Un futur, un passé, enfin les livres format ‘papier’ seront toujours là, une BD ce n’est pas un manga, ça se rapproche plus d’une série, et puis BEC c’est une niche car il est qd mm orienté SF, horreur, donc si tu choisis une BD de C.BEC tu sais normalement vers quoi tu te dirige.
assez d’accord avec Nick sur le fait que les bd franco belges mettent des années à sortir…
Je me rappele encore de la suite de Peter Pan de Loisel, ou encore de Prophet qui ont mis des années à sortir… c’est assez frustrant, du coup je suis passé au Manga et au moins ils tiennent leur engagement.Certes, ce n’est pas une oeuvre d’art à chaque case (quoique certains mangas…) mais au moins le lecteur n’attends pas 10 ans pour connaitre la suite…