L’idée pousse tellement le concept de la consommation à l’extrême qu’on se pose des questions sur son authenticité. Pourtant, Adoptly, lancée sur Kickstarter par quatre personnes, assure de son sérieux.
« Nous n’essayons pas de faire de la gamification ou de se moquer de cette expérience », assure Alex Nawrocki, l’un des co-fondateur de l’app, à The Verge. « Le marché de l’adoption est un peu laissé pour compte par l’industrie de la tech en général. Nous avons vu cette occasion d’interrompre cela, particulièrement quand nous parlons d’adoption en ligne ».
Swipe et match
Sur le site officiel de l’app, Adoptly assure vouloir rendre le processus d’adoption « plus personnel, transparent et un tout petit peu plus sympa ».
Le site est tout ce qu’il y a de plus professionnel et épuré, avec les rubriques habituelles et même une vidéo de présentation, similaire à bien d’autres, petite musique, interview des fondateurs, etc. mais un peu ridicule quand même, comme lorsque la proximité est utilisée comme argument dans l’adoption, ou que les futurs parents, rayonnants, swipent leurs futures progénitures et que l’homme refuse un garçon qui semble trop agé…
Parodie, hoax ou véritable start-up ?
Pourtant, vous ne m’enlèverez pas ce sentiment de malaise : choisir son enfant sur catalogue, en sélectionnant certains critères, en en excluant d’autres, avec toutes les dérives que cela peut entraîner. Des levées de boucliers existent déjà lorsqu’il s’agit de choisir le sexe ou la couleur des yeux d’un enfant avec le DPI, alors après…
Bien entendu, Adoptly ne pourrait être qu’un énorme hoax. L’équipe de créateurs a mis son profil en privé, soit disant en réaction aux critiques visant la start-up, aucun n’est présent sur LinkedIn, et Nawrocki est totalement absent de la vidéo de présentation alors qu’il est l’un des fondateurs d’Adoptly. Et il ne faut pas compter sur Kickstarter pour enquêter et séparer le bon grain, de l’ivraie. Malgré tout, 16 contributeurs ont accordé quelque 4 000 dollars à la start-up, sur les 150 000 requis.
Peut-être font-ils parties des millenials, cible désignée d’Adoptly qui entend leur proposer un outil qu’ils utilisent tous les jours, afin de « faciliter leurs premiers pas vers l’adoption ». Ou alors, Adoptly est simplement le meilleur épisode de Silicon Valley !
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Donc un Tinder pour mes pédophiles?
Tu élèves des pédophiles ?
C’est parce qu’aux USA, si les parents adoptifsne sont pas satisfaitsavec l’enfant adopté, ils peuvent le ramener… ça me donne envie de vomir les gens qui se font de l’argent dessus
super ca deviens vraiment n’importe quoi, enfin bon je pense pas que ca puisse de toute facon marcher partout comme un Tinder justement.
M’étonnerai que beaucoup de pays voit ça d’un bon œil.
Je n’ai pas encore checké le site, les termes d’adoption, restitutions, etc..!
Mais chez nous ( CH ), c’est un long processus qui pourrait être plus court ( ou pas… ) et moins couteux! Si dans ce cas, ils peuvent choisir l’enfant que qu’ils désirent, pays d’origine, couleur, etc.. pour l’avoir plus rapidement, ça peut être cool et moins fatigant que plusieurs mois d’entretiens, d’enquêtes sur les personnes qui désirent adopter.
Mais, ces mois d’enquêtes chiantes permettent de voir si ils désirent vraiment adopter ou finalement pas!
Si ça peut sauver des enfants de la rue et les amener dans un foyer d’amour où ils pourront grandir et s’épanouir comme j’ai eu la chance de le vivre, bin GO!
Après, il faut également voir avec ces putains de “ lois américaines“ qui te permettent de rapporter le gamin comme un vulgaire sac!
Que vas-t-il se passer des bébés moches?
Pas assez beau, alors tu swipes et go orphelinat!
Il manque la fin de la phrase “Nous avons vu cette occasion d’interrompre cela, particulièrement quand nous parlons d’adoption en ligne” + “et en se faisant beaucoup d’argent grace à la détresse des enfants”.
Esperons que ce soit une blague de mauvais goût.
« Le marché de l’adoption”
Faut vraiment ne pas être familier avec le monde de l’adoption pour croire que cela est possible.